sokh1985 a écrit:Ah, j'ai adoré l'image de Patton, mais bon, je suis un jeune gavé aux consoles
Par contre j'ai enfin vu rencontres du troisième type et j'ai trouvé l'image franchement dégueulasse sur les scènes sombres. Un peu de grain ok, mais là ça nuit franchement à la qualité d'image avec un piqué en très forte baisse
Par contre clair que sur les screens d'au dessus je saurais pas dire si A ou B est la version BR
Ahlala... Toute une éducation à faire !
Ces jeunes qui ne savent même pas ce que c'est que de la pellicule, et les limites qu'elle imposent...
Trève de plaisanterie : le grain qui augmente en basse luminosité, c'est normal, et c'était impossible à éviter à l'époque (1977).
A savoir que plus la sensibilité de la péloche augmentait, plus le grain physique de l'émulsion devenait gros, donc la définition se cassait la figure.
J'ai le souvenir d'avoir joué avec des films 400 ASA couleurs à cette époque (FujiFilm).
Ils travaillaient sans problème en lumière basse, mais dès qu'on faisait un aggrandissement, le grain devenait rapidement insupportable, donnant l'impression de regarder une image prise par satellite.
Et comme le problème est dans la source, c'est totalement irrattrapable en restauration : soit on fait travailler le DNR, et ça donne une bouillie lisse informe, soit on nettoie tant bien que mal, et ça donne ce que tu as vu.
L'énorme problème au niveau du jugement de la qualité d'image pour les films anciens, c'est que la plupart les évalue selon des critères absolus, se référençant aux possibilités des techniques actuelles.
Donc en totale ignorance de ce qui était alors possible.
Un très gros travail d'éducation serait nécessaire...
D'ailleurs, je n'hésite pas à affirmer qu'avoir été formé à l'image par les consoles de jeux, c'est comme d'avoir été formé à la bouffe par McDonald.
Faut pas s'étonner après si la gastronomie se casse la figure !