Sebastien30200 a écrit:Y en a qui sont quand même bête à manger du foin
M'étonne pas que quand les appelés ont débarqué en Algérie on les a fait défiler pour leur montrer qu'il n'y avait pas des lions dans les rues.
Un petit conseil quand tu ne connais pas un sujet tfpsly ... Abstiens toi.
> Un petit conseil quand tu ne connais pas un sujet tfpsly ... Abstiens toi.
Jamais dit être un spécialiste du sujet. Et belle façon de couper la discussion, insultes...
Pour la suite : je parlais de leur situation en Algérie. Et vous deux répondais complètement à coté...
Snatcher a écrit:D'autant plus que le mec n'a même pas lu le lien qu'il fournit lui-même à l'appui de ce qu'il affirme (
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pieds-Noirs) puisqu'il y est écrit :
Rien n'était prévu pour leur arrivée. Beaucoup durent dormir dans les rues à leur arrivée en France, où la majorité n'avait jamais mis les pieds et n'avait ni famille, ni soutien.
(...)
En réalité, la vaste majorité des pieds-noirs appartenait à la classe ouvrière ou à une communauté petite bourgeoise. La population était urbaine à 85 %, composée de petits fonctionnaires, artisans et commerçants, dont le revenu moyen était inférieur de 15 % à celui des Français métropolitains. Le niveau d'instruction dépassait rarement le certificat d'études primaires. 5 % seulement étaient des agriculteurs propriétaires et les très grandes fortunes se comptaient sur les doigts d'une main.
> Les rapatriés d'Algérie n'avaient pas "quitté la France pour gagner plus ailleurs sur le dos de travailleurs".Jamais dit cela, donc complètement HS.
> Rien n'était prévu pour leur arrivée. Beaucoup durent dormir dans les rues à leur arrivée en France,
> où la majorité n'avait jamais mis les pieds et n'avait ni famille, ni soutien.Et c'était pendant qu'ils vivaient en Algérie, ou après? Donc rien à voir avec ce que j'ai écrit. HS.
> La population était urbaine à 85 %, composée de petits fonctionnaires, artisans et commerçants, dont
> le revenu moyen était inférieur de 15 % à celui des Français métropolitainsC'est dans la partie "
Situation en France métropolitaine (1962~) / Intégration", donc rien à voir avec leur situation en Algérie dont je parlais. HS.
L'art de répondre complètement à coté...
Pour leur situation en Algérie, ça n'avait pas l'air dégueulasse :
Français de Tunisie (1881-1956)
La population agricole représentait 10 à 12 % de l’ensemble de la population française de Tunisie, le reste, 80 %, étant constitué de tous les corps de métiers qui relèvent habituellement de la vie en société : fonctionnaires, artisans, commerçants, professions libérales, militaires, etc.
L'article Wikipedia ne donne pas d'autres détails pour l'Algérie et le Maroq; je suppose que la répartitions des (futurs-)pieds noirs étaient similaires, et donc meilleure que la population locale. Plus de détails pour l'Algérie sur l'
article Wiki l'Algérie française :
Les colons et certains immigrés français purent dominer la société algérienne et imposer leur langue qui devint quasi exclusive dans l’administration, l’enseignement et l’affichage. Selon le géographe Yves Lacoste, « en Algérie ont été soigneusement oubliés non seulement les principes de laïcité de la IIIe République, mais surtout les lois sur l’instruction primaire obligatoire qui, dans l’intérêt même de la colonisation, auraient été des plus utiles pour essayer de franciser la population « indigène ». L’application de ces lois se heurta non pas au refus des musulmans, mais à celui des « pieds-noirs », les citoyens français d’Algérie (venus pour une grande part d’Espagne et d’Italie) qui, jusqu’aux années 1950 et en fait jusqu’à la guerre d’Algérie, s’opposèrent par tous les moyens à l’ouverture d’écoles pour les « Arabes ». Le but d’une telle obstruction, proclamé sans vergogne dans la presse, était que les musulmans n’apprennent pas le français, qu’ils ne puissent pas lire de livres qui leur donneraient des idées subversives, et aussi qu’ils ne puissent pas prétendre à des fonctions que les Français entendaient se réserver. L'administration coloniale a supprimé toutes les écoles indigènes pour les remplacer par des écoles françaises en nombre insuffisant.
Ce à quoi le président Charles de Gaulle lui répond, révélant ainsi une partie du contenu de son entretien avec Ben Gourion premier ministre d'Israël le 5 juin 1961 :
« En somme, vous voulez faire un Israël français. C'est ce à quoi voulait me pousser Ben Gourion, quand il est venu me voir. Mais il m'avait bien averti : « Ça ne marchera que si vous envoyez en masse d'autres colons français, s'ils s'installent définitivement, et s'ils s'engagent comme soldats pour combattre. » Vous imaginez ça ! Les pieds-noirs veulent que notre armée les défende, mais ils n'ont jamais éprouvé le besoin de se défendre eux-mêmes ! Vous les voyez se poster à leurs frontières pour prendre la relève de l'armée française ? »
Mais c'est sûr que les pieds-noirs n'étaient absolument pas "
Plutôt des bourgeois s'enrichissant dans les colonies.". Au contraire, ils devaient probablement vivre dans la rue et sous les ponts en Algérie, sans le sou et sans emploi...
C'était évident que je parlais de leur situation
dans les colonies (écrit noir sur blanc).