D'ailleurs pour info...
http://www.lexpress.fr/culture/tele/bre ... 80009.html
|
Modérateurs: Modération Forum Oeuvres & Multimédia, Le Bureau de l’Association HCFR • Utilisateurs parcourant ce forum: mule perverse et 85 invités
Arsenic a écrit:Un final d'une grande classe, incroyablement filmé. Chaque scène est d'une force et d'une intelligence incroyable.
Au revoir Mister White, vous allez beaucoup nous manquer à tous.
Comment succéder à pareil chef d'oeuvre ?
Regarde "Eastbound & Down".
http://www.slate.com/articles/arts/cult ... d_and.html
- Sledge Hammer
- Messages: 3657
- Inscription Forum: 06 Oct 2005 23:39
Merci pour l'info. Sur le papier, j'aime déjà !
- Mahler
- Messages: 12961
- Inscription Forum: 19 Mar 2006 18:27
La scène de la cuisine avec skyler relève d'un coup de génie, quelle saison et quelle série !! C'est parti pour quelques jours de déprime, une série que je me referai mais cette fois ci comme il se doit : en blu ray sur grand écran. En tout cas, encore Viligan, encore.
- metallicam
- Messages: 4961
- Inscription Forum: 28 Juil 2008 19:32
- Localisation: Bordeaux
Première impression : un peu mélancolique, Breaking Bad c'est terminé.
J'aime bien cette fin, rien à critiquer, je préfère rester sur une bonne impression. Dire que ça c'est bien, ça moins bien, la fin est ratée etc... ça ne changera rien, c'est comme ça. Il faut plutôt féliciter ceux qui ont contribué à cette série.
Pour ma part, l'épisode le plus réussi ou mon préféré restera le 514. La série s'est bonifiée de saisons en saisons et c'est rare pour le souligner.
J'aime bien cette fin, rien à critiquer, je préfère rester sur une bonne impression. Dire que ça c'est bien, ça moins bien, la fin est ratée etc... ça ne changera rien, c'est comme ça. Il faut plutôt féliciter ceux qui ont contribué à cette série.
Pour ma part, l'épisode le plus réussi ou mon préféré restera le 514. La série s'est bonifiée de saisons en saisons et c'est rare pour le souligner.
- sevenweb
- Messages: 556
- Inscription Forum: 02 Fév 2012 17:52
- Localisation: Marmande
Sledge Hammer a écrit:Breaking Bad était une série qui a toujours vécu dans la relance perpétuelle. Chaque action débouchait immédiatement sur des conséquences et ça ne s'arrêtait jamais. Le final de The Shield était un des plus forts moments de télévision de ces dix quinze dernières années, mais la série elle-même était plus inégale avec parfois quelques intrigues un peu pataudes.
- Nikolai
- Messages: 2345
- Inscription Forum: 29 Nov 2008 21:32
Sledge Hammer a écrit:Arsenic a écrit:Un final d'une grande classe, incroyablement filmé. Chaque scène est d'une force et d'une intelligence incroyable.
Au revoir Mister White, vous allez beaucoup nous manquer à tous.
Comment succéder à pareil chef d'oeuvre ?
Regarde "Eastbound & Down".
http://www.slate.com/articles/arts/cult ... d_and.html
J'ai beaucoup de mal avec les comédies
- Arsenic
- Messages: 4607
- Inscription Forum: 12 Aoû 2006 20:44
Nikolai a écrit:Je trouve personnellement Breaking Bad plus inégale que The Shield sur beaucoup de points, y'a des coups de mou aussi énormes dans BB (notamment dans la saison 1 au milieu). Malgré ses audaces, Breaking bad ça reste à mon sens une série un peu trop "hollywoodienne" dans ses effets, dans sa volonté notamment d'accès trop les effets chocs sur les rebondissements à foison, les twists, les comptes à rebours. Justement cet effet de relance perpétuelle a aussi ses travers, puisqu'elle a trop cette tendance à vouloir être spectaculaire ce qui entache à mon avis parfois la profondeur de la série.
Je ne dis pas, parce que j'en suis qu'au 4x04, mais sans vouloir faire le fan boy, j'ai du mal à te rejoindre sur ce dont tu parles ici.
Les rebondissements sont certes de plus en plus nombreux à partir de la saison 3, mais sont rarement des twists à la mords-moi le noeud ou d'effets choc (peu d'action, peu de fusillades / sang / meurtres etc). Il y a peu de temps morts (même si je te rejoins sur le milieu de saison 1, mais perso, je trouve que c'est toute la saison 1 qui place sur quand même 7 épisodes la série, ce qui est bien long), hormis les fameux épisodes-épreuves comme Fly.
Dans l'ensemble, je trouve la série assez anti-spectaculaire, et au contraire profondément atmosphérique. Et c'est d'ailleurs une qualité rare pour une série : avoir une mise en scène pareille. Breaking Bad est aussi un régal des yeux et des oreilles de chaque instant.
- tenia54
- Messages: 6385
- Inscription Forum: 22 Nov 2010 22:40
BB présente indéniablement un côté pop corn ascendant trash. Filière d'inspiration Leoniene oscillant entre tout les genres passant allègrement du drame au burlesque, en passant par tout le reste. Un côté divertissant et spectaculaire donc (ou "cacahuète" pour les habitués de la section ) qui déjoue, allège le drame : assurément. La direction artistique de BB n'est pas celle de la "profondeur".
Ca la différencie par exemple des Sopranos évidemment plus Scorcesien. Je n'ai pas vu The Shield.
Le débat n'est pas Hollywoodien ou pas Hollywoodien qui (a) produit des chefs d'œuvre, littéralement, en tout genre.
La question pour moi est donc la qualité du divertissement. La finesse du diamètre des ficelles et non leur nombre, les rebonds imprévisibles et non les secousses vomitives, les émotions provoquées et non extorquées, l'empathie avec les personnages, les rires au milieu des tempêtes, la truculence des dialogues, l'atmosphère (Tenia) signature, les tensions extrêmes jusqu'au claquage tant espéré.
La perfection des chefs d'œuvre du divertissement est là. Tout ce qui manque aux longs métrages du divertissement actuels, aussi pesant que leurs budgets est là. BB rend la plume lourde comme un piano.
Ca la différencie par exemple des Sopranos évidemment plus Scorcesien. Je n'ai pas vu The Shield.
Le débat n'est pas Hollywoodien ou pas Hollywoodien qui (a) produit des chefs d'œuvre, littéralement, en tout genre.
La question pour moi est donc la qualité du divertissement. La finesse du diamètre des ficelles et non leur nombre, les rebonds imprévisibles et non les secousses vomitives, les émotions provoquées et non extorquées, l'empathie avec les personnages, les rires au milieu des tempêtes, la truculence des dialogues, l'atmosphère (Tenia) signature, les tensions extrêmes jusqu'au claquage tant espéré.
La perfection des chefs d'œuvre du divertissement est là. Tout ce qui manque aux longs métrages du divertissement actuels, aussi pesant que leurs budgets est là. BB rend la plume lourde comme un piano.
- Unjeff
- Messages: 1975
- Inscription Forum: 28 Nov 2006 12:45
- Localisation: Ailleurs
tenia54 a écrit:Nikolai a écrit:Je trouve personnellement Breaking Bad plus inégale que The Shield sur beaucoup de points, y'a des coups de mou aussi énormes dans BB (notamment dans la saison 1 au milieu). Malgré ses audaces, Breaking bad ça reste à mon sens une série un peu trop "hollywoodienne" dans ses effets, dans sa volonté notamment d'accès trop les effets chocs sur les rebondissements à foison, les twists, les comptes à rebours. Justement cet effet de relance perpétuelle a aussi ses travers, puisqu'elle a trop cette tendance à vouloir être spectaculaire ce qui entache à mon avis parfois la profondeur de la série.
Je ne dis pas, parce que j'en suis qu'au 4x04, mais sans vouloir faire le fan boy, j'ai du mal à te rejoindre sur ce dont tu parles ici.
Les rebondissements sont certes de plus en plus nombreux à partir de la saison 3, mais sont rarement des twists à la mords-moi le noeud ou d'effets choc (peu d'action, peu de fusillades / sang / meurtres etc). Il y a peu de temps morts (même si je te rejoins sur le milieu de saison 1, mais perso, je trouve que c'est toute la saison 1 qui place sur quand même 7 épisodes la série, ce qui est bien long), hormis les fameux épisodes-épreuves comme Fly.
Dans l'ensemble, je trouve la série assez anti-spectaculaire, et au contraire profondément atmosphérique. Et c'est d'ailleurs une qualité rare pour une série : avoir une mise en scène pareille. Breaking Bad est aussi un régal des yeux et des oreilles de chaque instant.
Ça reste une série qui cherche à "impressionner" dans ses effets, marquer le coup. Je ne dis pas que c'est mal, je dis juste qu'elle a trop tendance parfois à chercher des effets spectaculaires de retournements et de révélations avec ce déterminisme/fatalisme qui m'énerve un peu "actes entraînent des conséquences" (cf saison 2).
Une série anti-spectaculaire c'est The Wire pas Breaking bad. Breaking bad est constamment spectaculaire même dans ses moments calmes, après évidemment il faut nuancer un peu, mais pour moi cette façon qu'elle a de relancer tout le temps sa machine par une dramaturgie parfois un peu trop grosse et voyante dans les ficelles entache la série sur pas mal de points. C'est limite quelque fois du 24 en grossissant un peu.
Je préfère quand une série découle naturellement sa dramaturgie (the wire, sopranos) au lieu de chercher à créer des "wouah" sans que ça se justifie forcément. J'ai toujours trouvé ça un peu forcé à certains endroits.
Je critique durement parce que la série a d'énormes qualités, mais dans le fond j'ai toujours été un peu gêné par certaines choses qui ont empêché la série d'être réellement grande à mes yeux.
- Nikolai
- Messages: 2345
- Inscription Forum: 29 Nov 2008 21:32
Comparer BrBa et 24, fallait oser...
- Vermel
- Messages: 1624
- Inscription Forum: 05 Déc 2005 15:27
- Localisation: 94
Nikolai a écrit: C'est limite quelque fois du 24 en grossissant un peu.
Je préfère quand une série découle naturellement sa dramaturgie (the wire, sopranos) au lieu de chercher à créer des "wouah" sans que ça se justifie forcément. J'ai toujours trouvé ça un peu forcé à certains endroits.
Je critique durement parce que la série a d'énormes qualités, mais dans le fond j'ai toujours été un peu gêné par certaines choses qui ont empêché la série d'être réellement grande à mes yeux.
Alors que tu vois pour ma part BB m'a toujorus donné l'impression d'une série écrite entièrement dès le départ (même si cela n'a clairement pas été le cas), sans avoir continuellement besoin de relances pour que les scénaristes puissent continuer à bosser (au contraire justement d'un 24 ou d'un Dexter ...)
- yann-
- Messages: 1227
- Inscription Forum: 12 Mar 2002 2:00
- Localisation: Région parisienne
yann- a écrit:BB m'a toujours donné l'impression d'une série écrite entièrement dès le départ (même si cela n'a clairement pas été le cas), sans avoir continuellement besoin de relances pour que les scénaristes puissent continuer à bosser (au contraire justement d'un 24 ou d'un Dexter ...)
C'ets pour ça que je ne suis pas tout à fait d'accord sur la sensation d'un spectaculaire amené par des rebondissements à la pelle. Il y en a une tonne, c'est évident, mais ce n'est pas de la montagne russe comme 24, plutôt une sensation de progression crescendo.
Mais je ressens que très peu cette sensation de "Wow, bon dieu !" devant BB. Plus une question de sensation de logique devant l'évolution des événements, qui, du coup, me paraissent pas forcés vers un penchant choc. Alors c'est clair que c'est pas The Wire mais je trouve que Breaking Bad fonctionne fortement sur sa dramaturgie et l'évolution de ses personnages, que ce soit Skyler ou Jesse en particulier.
- tenia54
- Messages: 6385
- Inscription Forum: 22 Nov 2010 22:40
Breaking Bad relevait dès le départ de la fiction "pulp", avec des touches de comique, ses méchants (ou ses avocats...) forts en gueule et soucieux de leur look, les bricolages très malins de Walter, des scènes d'action très découpées et spectaculaires, et puis à côté de ça des instants tragiques, qui s'étaient accrus vers la fin.
Maintenant, avec le recul, je ne regrette pas que le final soit resté fidèle à l'esprit de la série, qu'on n'ait pas eu des rebondissements particulièrement glauques et que tous les éléments qui avaient été auparavant été mis en place aient été utilisés.
Breaking Bad, c'était aussi ces instants totalement délirants comme la pub de Saul Goodman, le clip à la gloire d'Heisenberg, Badger écrivant un épisode de Star Trek, la publicité pour "Los Pollos Hermanos" version longue, Hank convaincu qu'il ne sentira plus rien en dessous du bassin ou qui collectionne les minéraux, ou bien Walter qui voudrait être un mec cool qui ne se retourne même pas au bruit d'une explosion quand il veut faire exploser sa voiture de luxe, sauf que la voiture n'explose pas.
[youtube]Sqz5dbs5zmo[/youtube]
[youtube]qySB-DBGmVM[/youtube]
Donc heureusement qu'on ne nous a pas fait le coup de "Je vais faire noir pour finir pour bien montrer que ma série était très PROFONDE". Breaking Bad était une série qui jouait sur toute une palette d'émotions. La saison 4 a été plus psychologique (le duel à distance avec Gus), la fin de la saison 5 plus sombre mais ça n'a pas été non plus l'exploration des cercles de l'enfer de l'âme humaine.
Côté écriture, BB et 24 mettaient peut-être toutes les deux l'accent sur le rythme et les retournements mais la méthode d'écriture est on ne peut plus différente. 24 multipliait les obstacles sur la route des protagonistes, les fausses pistes, les intrigues factices pour avoir de quoi faire 24 épisodes. Howard Gordon le reconnaît lui-même vu qu'il préfère la nouvelle formule avec 12 épisodes. Tous les procédés étaient bons pour retarder Jack Bauer qui, s'il avait tout pouvoir, règlerait tout en 24 minutes.
BB, c'était l'inverse. Les situations étaient réglées beaucoup plus vite qu'on ne pouvait le supposer. Les Cousins mexicains qui semblaient le "boss de fin de saison" ? Dégommés au 6ème ou au 7ème épisode. La confrontation Hank-Walter qui aurait pu être le centre des huit derniers épisodes après le cliffhanger de l'an dernier ? Expédiée au bout d'une heure...
Quand je regardais 24 (j'ai craqué pendant la saison 6), j'avais hâte de savoir quand untel ou untel allait enfin pouvoir démasquer et affronter son adversaire. Avec Breaking Bad, je voulais savoir ce que les scénaristes avaient imaginé pour remplacer ce qui semblait être jusque là le moteur de l'action et qui allait fatalement trouver une solution assez rapide. Et je n'ai presque jamais été déçu.
BB, c'était un univers esthétique très différent du style pseudo-reportage de guerre caméra à l'épaule de The Shield, composite de plusieurs influences, avec des confrontations à la western spaghetti, des plans en caméra subjective depuis des objets (l'aspirateur robot de Jesse), des scènes en accéléré façon Godfrey Reggio, des montages musicaux. Du coup, on a évité quelques uns des côtés pesants de The Shield, qui était très fort pour balancer des péripéties limitées à un épisode avec des arcs narratifs beaucoup plus longs mais qui sombrait parfois dans le trash pour le plaisir de faire sombre et antihéros. Et puis il y a eu quand même un épisode où des dealers avaient décidé de refourguer leur héro auprès d'un marché encore peu prospecté : les élèves d'école primaire... Mais à part une petite baisse de régime dans la saison 6 (surtout due au fait que tout ce qui impliquait Franka Potente ne serait pas repris dans la 7 parce qu'elle n'était pas libre pour le tournage), les grands éléments de l'histoire (les rapports entre la bande de Mackey et le reste des flics, les rapports entre les quatre hommes) a toujours progressé de façon naturelle et impitoyable.
Maintenant, avec le recul, je ne regrette pas que le final soit resté fidèle à l'esprit de la série, qu'on n'ait pas eu des rebondissements particulièrement glauques et que tous les éléments qui avaient été auparavant été mis en place aient été utilisés.
Breaking Bad, c'était aussi ces instants totalement délirants comme la pub de Saul Goodman, le clip à la gloire d'Heisenberg, Badger écrivant un épisode de Star Trek, la publicité pour "Los Pollos Hermanos" version longue, Hank convaincu qu'il ne sentira plus rien en dessous du bassin ou qui collectionne les minéraux, ou bien Walter qui voudrait être un mec cool qui ne se retourne même pas au bruit d'une explosion quand il veut faire exploser sa voiture de luxe, sauf que la voiture n'explose pas.
[youtube]Sqz5dbs5zmo[/youtube]
[youtube]qySB-DBGmVM[/youtube]
Donc heureusement qu'on ne nous a pas fait le coup de "Je vais faire noir pour finir pour bien montrer que ma série était très PROFONDE". Breaking Bad était une série qui jouait sur toute une palette d'émotions. La saison 4 a été plus psychologique (le duel à distance avec Gus), la fin de la saison 5 plus sombre mais ça n'a pas été non plus l'exploration des cercles de l'enfer de l'âme humaine.
Côté écriture, BB et 24 mettaient peut-être toutes les deux l'accent sur le rythme et les retournements mais la méthode d'écriture est on ne peut plus différente. 24 multipliait les obstacles sur la route des protagonistes, les fausses pistes, les intrigues factices pour avoir de quoi faire 24 épisodes. Howard Gordon le reconnaît lui-même vu qu'il préfère la nouvelle formule avec 12 épisodes. Tous les procédés étaient bons pour retarder Jack Bauer qui, s'il avait tout pouvoir, règlerait tout en 24 minutes.
BB, c'était l'inverse. Les situations étaient réglées beaucoup plus vite qu'on ne pouvait le supposer. Les Cousins mexicains qui semblaient le "boss de fin de saison" ? Dégommés au 6ème ou au 7ème épisode. La confrontation Hank-Walter qui aurait pu être le centre des huit derniers épisodes après le cliffhanger de l'an dernier ? Expédiée au bout d'une heure...
Quand je regardais 24 (j'ai craqué pendant la saison 6), j'avais hâte de savoir quand untel ou untel allait enfin pouvoir démasquer et affronter son adversaire. Avec Breaking Bad, je voulais savoir ce que les scénaristes avaient imaginé pour remplacer ce qui semblait être jusque là le moteur de l'action et qui allait fatalement trouver une solution assez rapide. Et je n'ai presque jamais été déçu.
BB, c'était un univers esthétique très différent du style pseudo-reportage de guerre caméra à l'épaule de The Shield, composite de plusieurs influences, avec des confrontations à la western spaghetti, des plans en caméra subjective depuis des objets (l'aspirateur robot de Jesse), des scènes en accéléré façon Godfrey Reggio, des montages musicaux. Du coup, on a évité quelques uns des côtés pesants de The Shield, qui était très fort pour balancer des péripéties limitées à un épisode avec des arcs narratifs beaucoup plus longs mais qui sombrait parfois dans le trash pour le plaisir de faire sombre et antihéros. Et puis il y a eu quand même un épisode où des dealers avaient décidé de refourguer leur héro auprès d'un marché encore peu prospecté : les élèves d'école primaire... Mais à part une petite baisse de régime dans la saison 6 (surtout due au fait que tout ce qui impliquait Franka Potente ne serait pas repris dans la 7 parce qu'elle n'était pas libre pour le tournage), les grands éléments de l'histoire (les rapports entre la bande de Mackey et le reste des flics, les rapports entre les quatre hommes) a toujours progressé de façon naturelle et impitoyable.
- Sledge Hammer
- Messages: 3657
- Inscription Forum: 06 Oct 2005 23:39
|
|