Le test de Audio Video Revolution (en anglais). Article publié le 1er août.
http://www.avrev.com/home-theater-front ... ector.htmlTraduction :
IntroductionSamsung a montré pour la première fois le dernier cri de leur projecteur phare, le SP-A800B, l'année dernière au CEDIA de Septembre 2007. Ayant utilisé le modèle précédent 720p, le SP-H710AE, comme une référence pour plus d'un an, j'avais des attentes très élevées concernant la nouvelle version 1080p mono-DLP. Maintenant que j'ai eu l'opportunité de vivre avec le SP-A800B pendant une longue période, je peux dire avec confiance que je ne suis pas le moins déçu de ses performances. Il est également extrêmement bien conçu et élégant. En comparaison avec ma référence précédente, le Samsung SP-H710AE, également conçu par Joe Kane, la nouvelle version 800B est supérieure à son prédécesseur dans un certain nombre de domaines clés. Bien sûr, la résolution 1080p signifie que l'on obtient plus du double de pixels à l'écran, mais en fait ce n'est pas le plus important. Beaucoup plus lumineux, une lampe plus plus stable permet une meilleure durée de vie de la lampe ainsi que de plus de lumière délivrée que son prédécesseur et cela de manière significative, ce qui signifie également que le rapport de contraste sur le Samsung SP-A800B est plus élevés que sur le précédent 710AE. L'optique est aussi nettement meilleure et permet de délivrer des images plus nettes et plus définies et cela avec beaucoup moins d'aberrations chromatiques. Considérablement meilleurs, les Noirs permettent également d'améliorer le rapport de contraste, à condition d'utiliser les bons paramètres d'iris.
Par rapport à la conception du précédent 710AE, il est clair que Samsung a fait une refonte complète de leur nouveau SP-A800B. Élégant et sexy sont les deux mots qui viennent à l'esprit pour décrire son apparence. Ses courbes, des bords arrondis et une optique centrée lui donnent un look très élégant et high-tech. D'un noir qui rappelle la célèbre finition "noir brillant" Pioneer, le Samsung SP-A800B est vraiment un des plus beaux projecteurs sur le marché aujourd'hui, ce qui le rend facile à intégrer dans la conception de toute la salle.
La télécommande a été conçue à l'image du projecteur : sexy et dotée d'élégants bords arrondis avec une finition "noir brillant". Elle est complètement rétro-éclairée - une autre amélioration par rapport au 710AE - ce qui rend la mise en place et d'ajustement du projecteur dans une salle noire beaucoup plus facile. La prise en main et l'ergonomie sont tout à fait confortables et la plupart des touches sont facilement accessibles au pouce. Le système de menu interne ou GUI (Graphical User Interface) est simple à naviguer et intuitif à utiliser.
Set-upUne certain nombre de paramètres sont principalement destinés à aider à la mise en place et l'optimisation du projecteur. Un total de sept modes : Photo - Dynamic, Standard, Film 1, Film 2, et d'utilisation 1, 2 et 3 - semblent un peu excessif. Le Mode vidéo est le meilleur et le plus précis en sortie de carton et post-calibré. Le 800B a de plus une caractéristique unique, que je n'ai pas encore vu sur un autre projecteur dans sa catégorie : la possibilité de sélectionner un espace couleur. Les trois choix sont disponibles : SMPTE C (pour l'Amérique), EBU (pour l'Europe) et HDTV pour l'avenir, quand les films sur support disque seront disponibles dans espace de couleurs un peu plus large. Je dois admettre que, en sortie de carton, les performances sont relativement bonne. Après une calibration complète, qui inclut la manipulation et la correction des couleurs primaires rouge, vert et bleu, le rendu couleurs du 800B est impeccable. Le mires internes permettent d'isoler le bleu pour les ajustements couleur et teinte correctement, et cela permet également d'analyser l'excellent décodage couleur du 800B en regardant le rouge et le vert. Une fonction Overscan vous permet de gérer le débordement de l'image pour une source câble ou satellite, ce qui est souvent souhaitable car les démodulateurs câble et satellite induisent fréquemment des artefacts de compression. Cette fonctionnalité qui permettra d'éliminer. On aurait souhaité qu'il y ait un choix de débordement paramétrable avec incrémentations contrôler la quantité de débordement. Malheureusement, il n'y a que les options "on" et "off". La position "on" fait apparaître à l'image un débordement d'au moins cinq pour cent, ce qui peut être plus que l'on veut ou que l'on a besoin. Dans mon système, j'ai un DVDO VP50Pro qui a des incréments de 0.4%, ce qui est idéal pour réduire la valeur de débordement employée et obtenir plus de précision dans l'élimination des artefacts de compression.
Bien sûr, il ya plusieurs choix de températures de couleur : 5500K (pour les films en Noir et Blanc), 6500K (pour les films en Couleurs), 8000K et 9000K pour gris bleu. Inutile de dire que le 6500K est le paramètre que l'on souhaitera utiliser le plus, mais le fait d'être en mesure de sélectionner 5500K pour une mesure précise en niveaux de gris lors du visionnage d'un film noir et blanc est vraiment un plus. Trois réglages gamma sont disponibles, comprenant "film" (la meilleure pour les applications de cinéma maison), "vidéo" et "graphique". Les réglages des Niveaux de gris (Gain et BiAS), sont disponibles dans le menu utilisateur pour affiner les niveaux de gris si nécessaire, après calibration via le menu Service. J'ai trouvé dans mon exemplaire de test qu'il était nécessaire de faire quelques petits ajustements à ces contrôles pour optimiser les résultats de linéarité des niveaux de gris. La dynamique noir dépends des ajustements de l'iris. Ces paramètres d'ouverture et de fermeture de l'iris permettent d'atteindre un bon équilibre entre les Noirs et un montant acceptable de sortie de la lumière. J'ai trouvé qu'une valeur moyenne tendait à produire les meilleurs résultats. Je vous recommande de ne pas utiliser le réglage Auto (iris dynamique), qui ouvre et ferme l'iris en fonction de la luminosité de l'image. Cela rend les niveau de noir et blanc variables alors de ces deux paramètres doivent être constants. Les paramètres Off and Light produisent des images brillantes avec un bon compromis et augmentent de façon significative les performances de niveau de noir, tandis que la fonction Deep procure des noirs phénoménaux mais avec une image trop sombre. Ce fut le cas sur mon écran Stewart Grayhawk RS 2m de base. Bien qu'il soit fait d'un faible gain gris, le Grayhawk est relativement petit par rapport au standart d'écrans de home-cinéma. Le Samsung SP-A800B possède un lens-shift vertical, mais pas horizontal, ce dont j'ai été déçu, compte tenu de sa gamme de prix. Enfin, la fonction 24fps est sélectionnable lorsque le projecteur est alimenté part un signal 24p en provenance d'un lecteur Blu-ray, ce qui contribuera à réduire l'effet de judder communément associés au 2:3 pull-down dans le traitement de la vidéo.
La connectique est assez complète pour un projecteur, avec deux HDMI et deux entrées vidéo composante. Une entrée de type VGA à 15 broches pour une utilisation avec un PC est également disponible. Et enfin, un port RS-232 est proposé, ce qui permettra aux installateurs de programmer des fonctions du projecteur sur un écran tactile déporté comme un système Crestron ou AMX. Bien sûr, il ya aussi des entrée S-vidéo et composite (un de chaque) pour les anciens formats comme la vidéo VHS ou le Laserdisc.
En ce qui concerne la performance, il y a beaucoup à dire à propos du SP-A800B, et c'est du tout bon, surtout quand on le compare à la concurrence. Le SP-A800B fait son travail extrêmement bien : la précision des couleurs, le niveau de noir, le rapport de contraste, la résolution d'affichage et le chemin de lumière sont tous exceptionnels pour un projecteur à moins de 10 000 us$. Cela est dû en partie au fait que Samsung est l'un des rares fabricants de télévision avec la clairvoyance d'embaucher un des brillants ingénieurs de l'industrie vidéo, Joseph J. Kane, de JKP Jr. (Joe Kane Productions), et de donner lui libre cours à appliquer ce qu'il a jugé nécessaire afin de construire un véritable produit de référence et de qualité. C'est maintenant la quatrième fois que Joe Kane a été impliqué dans la conception de projecteur pour Samsung, et chaque nouveau modèle dépasse le dernier en termes de performance et de précision. Le SP-A800B améliore les conceptions précédentes dans plusieurs aspects très importants. D'abord et avant tout, le fait qu'il s'agisse d'une résolution 1080p mono-DLP, alors que tous les trois des modèles précédents étaient basés sur un chip Texas Instruments 720p DMDs (Digital Mirror Micro Devices). La lampe est aujourd'hui beaucoup plus brillante et le tassement de luminosité dans le temps est considérablement meilleur que le précédent modèle 710, qui étaient comme quelque chose de l'ordre de 40% de tassement dans les 300 premières heures de sa vie. L'optique sur le SP-A800B est également de loin supérieur à tout ce qui a été utilisé à ce jour chez Samsung. Les Noirs sont aussi sensiblement améliorée depuis le dernier modèle 720p pour peu que l'on ait pris soin de paramétrer correctement l'iris. Je me suis mis sur le mode moyen, ce qui est un bon compromis entre de bons Noirs et beaucoup de lumière sortie. L'amélioration de niveau de noir combiné avec une augmentation sensible du flux lumineux a augmenté de manière significative le rapport de contraste par rapport aux projecteurs Samsung précédents, ce qui est peut-être l'aspect le plus important dans tous les diffuseurs.
La fidélité des couleurs est un des principaux différentiateurs entre le SP-A800B et la quasi-totalité de ses concurrents, et qui est de mon point de vue inégalée par tout projecteur à proximité de sa fourchette de prix aussi bien en sortie de carton qu'après une calibration faite par un professionnel certifié. Le processus d'étalonnage est plus sophistiquée que ceux de la plupart des projecteurs DLP, indépendamment du prix. Samsung a judicieusement intégré une fonctionnalité Texas Instruments pour la correction des couleurs primaires dans l'ensemble de leur gamme de projecteur DLP précédents, ainsi que leur diffuseurs DLP RPTVs. Cela permet une grande précision de reproduction des couleurs si elle est faite correctement, et est un fonction dont la plupart des fabricants ne tiennent pas compte dans la conception de leur projecteur , probablement en raison des coûts supplémentaires que cela implique. En tout état de cause, ces fonctions qui permettent à des techniciens qualifiés disposant de bons instruments de mesures de régler les couleurs primaires, ce qui corrige les couleurs secondaires, et celà proche de la perfection. Cette fonction, lorsqu'elle est combinée avec la couleur exacte de décodage (dématriçage), d'excellents gamma et des niveaux de gris plats et précis, contribue à rendre ce SP-A800B capable de produire un rendu étrangement exacts et de captivantes images. Certains d'entre vous peuvent se demander pourquoi une calibration professionnelle est nécessaire si elle est relativement proche en sortie de carton. Pour cela, je dirais que si la perfection est possible avec un projecteur à environ 10000 $, pourquoi se priver, lorsque l'on sait que le coût est relativement faible (de l'ordre de 400 à 500 €)? Le traitement de la vidéo est faite par une puce générique taïwanainaise et, bien que n'étant pas d'une société avec un grand nom dans le monde de traitement vidéo, le traitement vidéo n'en est pas moins tout à fait bonne. Le désentrelassement est excellent et les artefacts de mouvement sont réduites au minimum, grâce à une bonne gestion du 3:2 pull-down.
J'ai commencé mon évaluation du SP-A800B sans un seul processeur vidéo externe, et j'ai été tout à fait impressionné par ses performances, autant pour le traitement de la vidéo que de la mise à l'échelle. Il a passé les mires film et vidéo du Blu-ray de test de la Silicon Optix HQV extrêmement bien. Ensuite, j'ai terminé mes évaluations avec le DVDO VP50Pro, qui est ma référence actuelle en processeur vidéo. Oui, les performances avec le DVDO est meilleure, et il agit également comme un excellent switcher HDMI, ce qui est important si l'ensemble de vos sources vidéo sont sont des production numérique, ce qui est mon cas.