Test HCFR du Yamaha CX-A5100, Processeur 11.2 Dolby Atmos & DTS : X
Il y a près d’un an avec Patrice (Laric) et Hugo (Hugo S), nous vous proposions un dossier complet sur l’Atmos au quotidien avec notre test de l’Onkyo 5530. Et bien qu’à priori nous puissions émettre certaines réserves à propos de cette technologie à la maison, les préjugés se sont très vite évaporés dès les premières écoutes.
Un an plus tard, nous revoilà chez Patrice, dans la même salle, toujours en compagnie d’Hugo, avec le tout nouveau Yamaha CX-A5100. Ce processeur 11.2 du constructeur japonais issu de sa gamme Aventage dispose de l’ensemble des spécifications dernier cri, compatible Dolby Atmos 7.2.4 et DTS : X (via une prochaine mise à jour firmware lorsque le DTS : X sera disponible), et toujours équipé de la fameuse technologie YPAO R.S.C. 3D qui gère l’axe de la hauteur lors de la calibration. Notons l’absence du processing DTS Neo X au profit du futur DTS Neural X qui n’est pas encore disponible sur le marché. Mais ne doutons pas que pour ce dernier, une simple mise à jour firmware du Yamaha permettra de l’exploiter puisqu’il est équipé de la puce adéquate.
Nous avons utilisé pour ce test le dernier firmware disponible (1.61). Lorsque Patrice a reçu le CX-A5100, il étant en version 1.02. Nous vous conseillons vivement la mise à jour du firmware puisque en version 1.02, le CX-A5100 ne semblait pas reconnaître les pistes Atmos et l’interface n’était pas totalement complète. L’ensemble de ces différents points sont fort heureusement corrigés par la version 1.61.
Topic dédié au Yamaha CX-A5100 du forum…
Présentation du Yamaha CX-A5100
Orienté haut de gamme, le Yamaha dispose d’un châssis renforcé à double fond Aventage A.R.T. WEDGE qui permet, grâce à son 5ème pied central, de réduire les vibrations internes. Il dispose d’une façade aluminium disponible en finition noire, titane et or.
Ses circuits analogiques et numériques sont totalement séparés. Il dispose de composants haut de gamme avec côté alimentation un transformateur installé dans un bouclier résistant aux interférences EMI et RFI, de larges condensateurs et deux DACs ESS Sabre composés d’un ES9016 et d’un ES9006.
Côté connectique en entrée, on retrouve :
- Huit entrées HDMI dont une en façade (HDMI 2.0a compatibles CEC, Deep Color, 2160p/60, 3D, xvColor, HDR, HDCP 2.2, Rec.2020),
- Trois entrées YUV
- Quatre entrées composites
- Huit entrées stéréo analogiques RCA,
- Trois entrées numériques optiques
- Trois entrées numériques coaxiales
- Une entrée multicanal 5.1 RCA (configurable 7.1 grâce à une entrée RCA assignable)
- Une entrée XLR stéréo
Côté connectique en sortie :
- Deux sorties HDMI dont une ARC, avec possibilité de diffuser une source différente sur la sortie HDMI 1 et HDMI 2
- Deux sorties pre-out 11.2 en RCA et XLR
- Une prise casque 6.3 mm
Et en plus, on trouve :
- Le réseau via Ethernet et Wifi
- Le Bluetooth
- Des ports IR
- Deux prises Triggers 12v,
- Un port USB en façade
- Deux entrées antenne AM et FM
Le décor
La salle de Patrice n’a que peu évoluée depuis le test de l’Onkyo 5530 : une salle de 26m² construite sur la base d’une « boite dans la boite », murs construits en appui sur cette dalle découplée des murs extérieurs par une liaison souple, murs latéraux en « Calibel », faux plafond constitué de rails et dalles Rockfon noires de 20 et 40mm. Le sol est carrelé : hérésie pour certain, mais aucun problème à l’écoute. Un choix délibéré de Patrice qui n’était pas particulièrement enclin à installer de la moquette et qui voulait conserver les bénéfices d’un sol chauffant.
Des étagères DVD/BD font office de pseudo panneau de Schroeder et des panneaux acoustiques de 10cm et de construction maison clôturent la partie traitement acoustique.
Côté image, nous sommes toujours en présence d’un JVC X3 diffusant sur une la toile « transonore pour tous » de Chris 24 de près de 4m de base.
Pour le son, outre le Yamaha CX-A5100, l’ensemble JBL Synthesis One et ses 7 enceintes composent le gros des troupes et deux caissons DIY JBL GTI W12 sont chargés des basses. Enfin, petite nouveauté pour les enceintes au plafond, Patrice a inséré dans ses dalles Rockfon quatre enceintes encastrables Focal Custom IC-106 disposant de tweeter à dôme inversé orientable, qu’il a peint en noir.
Pour alimenter tout ce beau monde, les Yamaha P5000 gèrent la scène frontale, un gros McKie s’occupe des caissons et Patrice a recyclé son Denon A1D en mode pure direct pour alimenter les effets.
La source est assurée par un OPPO 103D que nous avons alimenté avec des Blu-ray : Lucy (Atmos), Jupiter Ascending (Atmos), American Sniper (Atmos), San Andreas (Atmos), Mad Max (Atmos), Rambo IV (DTS HDMA), La Stratégie Ender (DTS HDMA), Dredd (DTS HDMA), Cloverfield (Dolby True HD), Super 8 (Dolby True HD), Art of Flight (Dolby True HD), Démineur (DTS HDMA), La Guerre des Mondes (DTS HDMA), Master & Commander (DTS HDMA), Divergente 2 : l’insurrection (DTS HDMA) et les disques de démonstration DTS 2015 (DTS : X) et Auro 3D.
Nous sommes donc partis sur une configuration classique Dolby Atmos 7.2.4, qui pour rappel est la configuration Atmos de référence, avec quatre enceintes au plafond dont une paire située à l’avant des spectateurs et une paire légèrement à l’arrière des spectateurs. Toutes les écoutes ont été réalisées au niveau référence (75 dB).