Autant dire tout de suite que les revêtements muraux ne peuvent pas constituer à eux seuls un traitement à part entière pour une correction poussée à vocation audiophile. Néanmoins dans le cadre d’une démarche destinée plus précisément à réduire le temps de réverbération dans de grand espace forcement réverbérant, ils peuvent apporter une solution en apportant une absorption, qui uniformément répartie, parfait à l’hypothèse du champ diffus. En outre, leur intégration visuelle est particulièrement bien adaptée aux locaux à vocation domestique.
Néanmoins, les revêtements muraux de type fibreux présentent le désavantage de posséder une absorption croissante avec la fréquence, ce qui évidemment déséquilibre le champ diffus avec un excédant d’énergie dans les bases fréquences et forcement un déficit dans les hautes fréquences. Par ailleurs, les revêtements muraux s’affranchissent assez mal des petits volumes, car l’absorption apportée est bien trop grande par rapport aux besoins. En conséquence, ils conviennent mieux au grand volume de salle. À titre d’exemple, pour une pièce aux dimensions de 7 x 5 x 2,5, c’est à dire de 35 m2, en ciblant en TR optimal pour l’usage de la parole de 0,5 seconde, le coefficient moyen d’absorption de Sabine est doit être de 0,21. Ce qui est trop peu par rapport au coefficient usuel des revêtements qui excèdent en général 0,3.
Je connais bien le revêtement mince Sempatap pour l’avoir déjà utilisé.

Il présente l’avantage d’être assez bon marcher puisqu’il revient à 26 €/m2 environs. C’est un produit qui existe en deux épaisseurs, 5 ou 10 mm pour un lé de 1 m et conditionné en rouleau de 12,5 ou 25 m. Il se colle directement sur le mur et facile à buller



Sur le plan visuel, il est assez discret, mais il les possible de le recouvrir, ou même de le crépir. Lorsqu’il est laissé apparent, la version 5 mm possède un coefficient moyen de 0,32.

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La chasse aux revêtements est ouverte

Good look
Bachi