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Le post des nouvelles des étoiles...

Message » 21 Jan 2020 17:22

Pyjam a écrit:Ça je le savais déjà, mais est-ce que ça répond à ma question ? Je ne comprends pas.
Tout cela me parait toujours supposer que l'Univers était tout petit au moment T = temps de Planck.
Et s'il était petit à une époque, comment pourrait-il être infini maintenant ?
Ou alors il était déjà infini à T = temps de Planck, mais juste d'un infini beaucoup plus petit que maintenant.

L'univers est très probablement infini, mais on en n'est pas sûr à 100% (seulement à 99,999...% ;)). Ça dépend de sa courbure : s'il est "plat" ou a une courbure négative, il est infini. S'il a une courbure positive, il est fini mais se "replie" sur lui-même : partir à fond à gauche te fera revenir par la droite.

Quant à avoir un départ du temps... On n'est pas capable de calculer la situation de l'univers vers cette limite ;)
tfpsly
 
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Message » 21 Jan 2020 17:30

Pyjam a écrit:Ça je le savais déjà, mais est-ce que ça répond à ma question ? Je ne comprends pas.
Tout cela me parait toujours supposer que l'Univers était tout petit au moment T = temps de Planck.
Et s'il était petit à une époque, comment pourrait-il être infini maintenant ?
Ou alors il était déjà infini à T = temps de Planck, mais juste d'un infini beaucoup plus petit que maintenant.



Ca dépend ce que tu entend par "tout petit".
Kolian
 
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Message » 21 Jan 2020 17:36

Qu'est ce qui n'est pas clair dans ma question ?
Pyjam
 
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Message » 21 Jan 2020 18:36

tfpsly a écrit:
Pyjam a écrit:Ça je le savais déjà, mais est-ce que ça répond à ma question ? Je ne comprends pas.
Tout cela me parait toujours supposer que l'Univers était tout petit au moment T = temps de Planck.
Et s'il était petit à une époque, comment pourrait-il être infini maintenant ?
Ou alors il était déjà infini à T = temps de Planck, mais juste d'un infini beaucoup plus petit que maintenant.

L'univers est très probablement infini, mais on en n'est pas sûr à 100% (seulement à 99,999...% ;)). Ça dépend de sa courbure : s'il est "plat" ou a une courbure négative, il est infini. S'il a une courbure positive, il est fini mais se "replie" sur lui-même : partir à fond à gauche te fera revenir par la droite.

Quant à avoir un départ du temps... On n'est pas capable de calculer la situation de l'univers vers cette limite ;)

Je la refais Carabosse, si le néant précède la formation de l'univers, alors la question de "début" n'a pas de sens.
alain_38
 
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Message » 21 Jan 2020 19:12

"Début" ne signifie pas forcément T = 0. A fortiori quand on y met des guillemets.
Pyjam
 
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Message » 21 Jan 2020 20:52

Pyjam a écrit:Qu'est ce qui n'est pas clair dans ma question ?


En gros je crois que ta question Pyjam, c'est comment quelque chose de de taille finie pourrait devenir de taille infinie?

Ton autre hypothèse est une des possibilités envisagées il me semble: l'Univers est en expansion mais ses dimensions auraient toujours été infinies (et donc il existerait depuis toujours, d'où ce "début" inaccessible dont tout s'éloignerait constamment).

Reste entre autres à expliquer l'accélération de cette expansion...
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Message » 21 Jan 2020 21:20

Ce que j'avais compris par mes lectures c'est qu'au temps de Planck, l'Univers était gros comme un ballon, peut-être même comme une balle de ping-pong, alors je vois mal comment il pourrait être infini maintenant. Donc, cette information est fausse, ou il s'est passé un truc incompréhensible.

Pour ce qui est du temps, ce n'est pas simple non plus. A l'époque, l'Univers était hyper dense, or la densité affecte l'écoulement du temps. On s'y perd à se demander comment cela a affecté le cours des événements. Du reste, mesurer l'écoulement du temps, c'est toujours par comparaison avec quelque chose. On ne peut donc même pas comparer l'écoulement du temps d'alors avec celui d'aujourd'hui, sur Terre.
Pyjam
 
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Message » 21 Jan 2020 21:43

Pas trop la peine de se torturer le neurone: aujourd'hui, on ne sait pas, et pour l'instant, on n'a pas la théorie pour beaucoup avancer.
Mais rien n'empêche de rêver et d'imaginer.
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Message » 21 Jan 2020 21:58

Robert64 a écrit:Mais rien n'empêche de rêver et d'imaginer.

Ça c'est vrai. Il y a quelques temps j'ai lu Exultant dans lequel Stephen Baxter écrit quelques très beaux et courts chapitres sur le début de l'Univers. J'ai adoré.
Pyjam
 
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Message » 21 Jan 2020 23:02

alain_38 a écrit:...
Je la refais Carabosse, si le néant précède la formation de l'univers, alors la question de "début" n'a pas de sens.

Je suis assez d'accord avec ça. En fait, il faut se poser la question de savoir si "début du temps" a un sens.
Un peu comme "qu'y a-t-il à côté de l'univers?" :lol:
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Message » 21 Jan 2020 23:47

Pyjam a écrit:Je voudrais me coucher moins bête ce soir.


Déjà là on savait que c'était mal barré :ane:
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Message » 22 Jan 2020 21:03

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Les supernovas

Message » 27 Jan 2020 13:50

La supernova ?
(Surtout,ayez peur...) :-?
Assurément l'un des phénomènes les plus violents du cosmos. Une étoile massive 1 arrive au terme de sa vie, mais avant de mourir, elle lance un dernier cri d'agonie. L'enveloppe est éjectée pendant que le noyau se contracte en pulsar ou en trou noir. La température intérieure dépasse le nombre hallucinant du milliard de degrés. En un temps relativement court, de quelques heures à quelques jours, l'étoile agonisante dégage plus d'énergie que pendant toute sa vie. La dernière supernova observée remonte à l'année 1987, mais l'étoile en question a explosé à l'extérieur de notre galaxie, dans le Grand Nuage de Magellan.

L'explosion d'une supernova est vraiment spectaculaire. Celle-ci traduit la dernière étape de la vie d'une étoile avant son implosion finale en un objet super-compact, large de seulement quelques kilomètres. Des jours durant, un torrent de rayons X, gamma et ultraviolets, et surtout de neutrinos est déversé dans toutes les directions du cosmos. Si un tel événement se produisait dans notre galaxie, l'étoile en question serait largement la plus brillante du ciel et sa luminosité rivaliserait avec celle de Vénus. L'objet céleste serait visible en plein jour.

(1 : À savoir une étoile qui affiche au moins trois fois la masse de notre Soleil.)

A moins de 1000 années-lumière, une telle explosion serait dévastatrice pour notre planète. Son atmosphère serait littéralement soufflée et il n'y a aucun moyen d'éviter la catastrophe (tout au moins à l'heure actuelle!). Pis encore, survenant dans un rayon de 100 années-lumière, l'onde de choc générée par l'explosion devrait faire voler en éclats notre Terre ainsi que toutes les autres planètes de notre système. Même une géante comme Jupiter ne résisterait pas à un tel choc. Jusqu'à 10 000 années-lumière, l'arrivée du flux énergétique dans notre atmosphère serait à peine perceptible, mais ses effets seraient encore dramatiques. Les êtres vivants sur Terre seraient alors complètement irradiés.

Le dernier acte de la tragédie stellaire
Le phénomène de la supernova est associé aux ultimes épisodes de l'évolution stellaire. Faute de gabarit, notre Soleil devrait échapper à cette terrible déflagration. Dans les ultimes moments de leur vie, les étoiles très massives connaissent, en effet, un emballement de leurs réactions nucléaires. Il s'agit du dernier acte de la tragédie stellaire. Comme nous le précisions au sujet des géantes rouges, plus une étoile est âgée, plus elle grossit et plus sa température interne augmente. La masse incandescente adopte alors une structure dite en «pelure d'oignon ». Plus nous approchons du centre, et plus les éléments sont lourds2.
En d'autres termes, l'hydrogène n'existe plus que dans les couches superficielles de l'étoile. À l'intérieur, le rythme des combustions est des plus rapides. Là où l'étoile a mis plusieurs milliards d'années à brûler son hydrogène (pour le transformer en hélium), elle consomme son carbone en moins de 100 000 ans et celle du silicium en quelques jours!
Un tel emballement nucléaire présuppose une montée vertigineuse de la température interne. À la fin de sa vie, la pression engendrée par les réactions de fusion est telle que l'étoile explose. En l'espace de quelques heures, le feu nucléaire l'emporte sur les forces centripètes de la gravité. L'explosion est colossale. L'énergie dispensée dépasse tout ce que l'on peut imaginer. Que le Soleil se transforme en supernova, et la Terre serait complètement pulvérisée huit minutes après l'événement.
Rassurons-nous, rien de tel n'est prévu pour l'étoile qui nous a donné naissance. Les scientifiques traquent ces phénomènes cataclysmiques bien au-delà de notre système solaire. Ils n'ont, pour l'instant, repéré aucune étoile candidate dans un environnement proche. La plus plausible semble être Êta de la Carène, une super-géante rouge double campant à plus de 7 500 années-lumière. À l'heure actuelle, aucun changement ne semble avoir eu lieu. Mais l'image de l'explosion ne nous est peut-être pas encore parvenue. En supposant que l'événement se soit produit il y a déjà plus de 7 000 ans, la supernova ne serait visible que d'ici cinq bons siècles. En attendant d'observer la première supernova de notre Vole lactée, les astronomes en ont traqué une il y a trente-deux ans C'était dans le Grand Nuage de Magellan...

La dernière supernova observée remonte à 1987
Depuis maintenant plusieurs siècles, aucune supernova n'est venue troubler le quotidien des astronomes, tout au moins dans notre galaxie. La dernière en date est antérieure à l'invention du télescope1. Dans les temps modernes, nos astrophysiciens n'ont pu répertorier qu'une seule explosion cataclysmique. Mais elle s'est produite à l'extérieur de la Voie lactée, dans le Grand Nuage de Magellan. Baptisé SN 198 A, le phénomène s'est manifesté à quelque 167 000 années-lumière de notre système solaire. Autrement dit, l'événement a eu lieu à une époque où Homo erectus arpentait encore la surface de notre planète. En raison de la vitesse finie de la lumière (300 000 km/s), les photons énergétiques et autres neutrinos ont voyagé pendant 167 000 ans avant de toucher la surface de notre monde.
L'histoire de cette découverte débute par une banale observation. L'événement de première grandeur est repéré au Chili, à l'observatoire de Las Campanas, perché dans les Andes à quelque 2 500 mètres d'altitude. Le 23 février 1987, à 2 h 40 en temps universel, le Canadien Ian Shelton observe un curieux point lumineux dans le ciel de l'hémisphère Sud, qui grossit au fil des heures. Le jeune étudiant en astronomie n'en croit pas ses yeux : « Par tous les trous noirs d'Andromède, s'exclame-t-il, qu'est-ce que c'est que ce truc?» La découverte est ahurissante, fantastique, inédite: cette nouvelle étoile brille autant que le reste de la galaxie satellite de la Voie lactée. Assurément, il s'agit d'une supernova, une étoile explosive jamais détectée de mémoire d'astrophysicien.
Depuis la création de la lunette astronomique en 1610, aucun phénomène de ce type n'a pu être observé. Une fois n'est pas coutume, les différents modèles théoriques de la supernova vont enfin pouvoir être confrontés à l'épreuve du réel. Dans les vingt-quatre heures qui suivent la découverte de lan Shelton, tous les observatoires du monde braquent leurs télescopes en direction de la supernova du Grand Nuage de Magellan.


(1. Observée par Johannes Kepler
2. En partant de la surface, on trouve successivement de l'hydrogène, de l'hélium, du carbone, de l'oxygène, puis de l'azote, du soufre, du phosphore, du silicium et enfin du fer. Autrement dit, le noyau amorce la combustion du silicium, une combustion nécessitant une température d'au moins 100 millions de degrés.)


Régulus, la prochaine supernova?

Selon les statistiques, ce phénomène extraordinaire ne peut se produire qu'une ou deux fois par siècle dans une galaxie normalement peuplée de 100 milliards d'étoiles. Or la Voie lactée est maintenant avare en explosions de premier ordre depuis plus de quatre cent cinq ans. À quand la prochaine supernova ? Ne soyons pas trop pressés. À moins de 100 années-lumière, toute étoile explosive serait fatale à notre existence.
En l’état actuel des choses, la meilleure candidate serait Régulus, une super-géante bleue située à 78 années-lumière... Avec ses 7 millions de kilomètres de diamètre (soit plus de cinq fois celui de notre Soleil), Alpha du Lion bénéficie d'une température de surface de 11000 °C pour un coeur dépassant les 100 millions de degrés. Formée bien après la naissance du Soleil, Régulus disparaîtra bien avant la mort de notre étoile. Notre souhait le plus ardent est que cet événement se passe le plus tard possible...

(extrait de "100 idées reçues , contrevérités et faits insolites sur la conquête de l'espace de Luc Mary et Philippe Poinas, ed. Archipel)
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Message » 28 Jan 2020 1:06

J'aimerais bien voir sur quoi ils fondent (theorie et calcul) de telles affirmations (tantôt moins de 100000 AL, moins de 1000 AL, tantôt moins de 100 AL, donc danger même à 100000 AL).

" Que le Soleil se transforme en supernova, et la Terre serait complètement pulvérisée huit minutes après l'événement." Ah bon, la matière serait expulsée à la vitesse de la lumière? Ou alors les photons et autres neutrinos seraient capables de pulvériser une planète??

Évidemment je ne suis qu'un amateur avec un bagage modeste, mais je m'interroge: je croyais que les planètes étaient inséminées par la matière dispersée par les supernovae et par les comètes. Or d'après cet article les supernovae "pulvérisent" les planètes... moi pas comprendre.

De plus pour qu'il y ait explosion d'un objet il faut que celui-ci reçoive un impact ou une onde de choc si intense que sa structure ne peut l'absorber. Or dans l'espace les planètes ne sont pas soumises à la résistance de l'air ni à la réaction du support. A moins d'un corps massif comme un astéroïde, j'ai un peu de mal à concevoir qu'une déflagration puisse faire "volet en éclat" une planète située dans le "vide", j'aurais plutôt tendance à croire que la planète en question serait déplacée voire éjectée de son orbite, mais pas détruite. Simple supposition.
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Message » 28 Jan 2020 9:09

de ce que j'ai compris notre planète n'est pas vraiment solide, ou du moins elle ne l'ait qu'en parti. hormis la croute terrestre il y à une masse importante à l'état liquide (en fusion) puis effectivement un noyaux très dense à l'état solide. frappée par une déflagration de l'ampleur de l'explosion d'une super nova je pense que la structure même de la terre s'en trouverait chamboulée, modifiée. enfin moi aussi j'y connais rien mais c'est intéressant.
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