Désolé pour le CR tardif … je suis un peu bousculé par le travail …
Dernière rencontre anniversaire
Easylounge avec
Accuphase et
Bowers&Wilkins.
Pour l’occasion les deux intervenants
Hamysound et
Bowers&Wilkins France n’ont pas lésiné.
Hamysound s’est chargé des électroniques et nous a apporté la crème Accuphase.
Le transport audio numérique très haut gamme
DP-900 secondé par son indispensable
DAC DC-901. Un préampli
C-3800 accompagné par son binôme le bloc d’ampli stéréo pure classe A
A-65.
Côté
Bowers&Wilkins tout simplement le vaisseau amiral de la gamme 800, la très imposante
800Di.
Il s’agissait donc d’un très gros système.
Easylounge avait aussi assemblé un deuxième système à partir de matériel en démonstration permanente. Des
805Di amplifiées par un
Accuphase E-460 et un
LINN Akurate DS en tant que source. Un caisson de basse
Velodyne DD+12 pour soutenir les petites
805Di.

Parlons un peu des électroniques exceptionnelles
Accuphase présentées durant ces deux journées. De toute évidence
Accuphase n’a pas usurpé sa réputation. Les appareils sont d’une finition irréprochable, la construction si rigoureuse que la marque n’est pas avare de montrer les entrailles de ses réalisations. On le sait,
Accuphase c’est du vrai haut de gamme à la japonaise. Le poids ne ment jamais, les
Accuphase sont bien rempli en électronique et sont construit avec une grande générosité d’aluminium ce qui assure non seulement une bonne isolation de l’appareil aux champs électrique environnant mais aussi une inertie capable d’absorber les vibrations néfastes au bon fonctionnement des composants.
En tous cas je vous engage à aller voire les photos des intérieurs de ces machines, c’est superbe et on sait ce pourquoi on paie.
Source CD/SACD
DP-900.
Le transport par excellence par
Accuphase.
La machine est très impressionnante. Sa conception se base sur le principe de l’optimisation des flux numérique sans upsampling. Les CD sortiront donc en PCM 16bit 44.1 Khz et les SACD en DSD natif. Afin d’y arrivé le
DP-900 est équipé d’alimentations surdimensionnées et filtrées au maximum. Les flux numérique sont traités par un FPGA qui applique des routines propriétaires
Accuphase. La mécanique est maison et taillée dans l’aluminium, elle pèse 10,7 kg à elle seule ! Le lecteur totalise 30kg. Cette impressionnante mécanique assure une lecture stable sans vibration et dans un silence absolu. L’ouverture et la fermeture du tiroir se fait avec une souplesse exemplaire, sans aucun bruit et sans variation de vitesse. On sent immédiatement la robustesse et la fiabilité de la construction.
Les flux numériques sont véhiculés soit par une sortie coaxial soit par une sortie propriétaire Accuphase HS-Link sous forme de prise RJ45. Cette dernière permet la transmission du DSD, c’est elle qui nous intéresse le plus et c’est elle qui sera utilisée durant les deux jours de démo.

DAC
DC-901.
Le partenaire du
DP-900.
On y retrouve la formule
Accuphase, grosse alimentation, filtration maximum et construction lourde. Ce n’est pas côté courant et stabilité que ces Accuphase peuvent faire défaut.
Le
DC-901 utilise un FPGA. Il sert à mettre en œuvre le
MDSD d’
Accuphase qui permet d’appliquer des filtres numériques propriétaires en vu de réduire les erreurs et d’accentuer les performances des décodeurs.
La conversion numérique analogique est confiée à deux DAC
ESS Sabre ES9018. Ces DAC exceptionnels affichent des données constructeur de très haut niveau. Ils sont capables d’un décodage très performant, PCM et DSD natif.
Ils proposent aussi un circuit interne de correction du jitter.
Comme le
ES9018 est un DAC à 8 canaux le
DC-901 possède l'équivalent de 16 DAC utilisés pour le décodage. Le
MDSD en tir parti pour assurer le décodage le plus précis et exacte possible.

Le Préampli
C-3800.
Il s’agit du fleuron de la marque.
Blindé d’entrées et de sorties, section processeur externe, circuit symétrique réel, conception à carte (21 au total sans compter la PCB). La qualité Accuphase de nouveau, 24,8kg sur la balance, du très lourd pour un préampli hifi.

Réglage caché sous la trappe

L’amplificateur bloc
A-65.
Capable de descendre à 1 ohms ! 2x 60 watts de puissance et pure classe A avec une distorsion harmonique au pire à 0.07%, on peut considérer qu’il n’y en a pas !
Affichage vu-mètre digital à chiffre ultra précis.
Borniers démesuré … une très belle machine.

Réglages caché sous la trappe.

Impressionnant câblage Wireworld et Furutech

L’intégré
E-460.
2x 180 watts, caractéristiques constructeur exemplaire, il sera largement suffisant pour les
805Di.

Voilà donc pour l’électronique, côté enceinte je pense que nous connaissons tous les
800Di et les
805Di, au moins sur le papier.
Passons au plus intéressant, les écoutes ! Et essayons de déterminer si la pratique rejoint la théorie.
Soyons honnête les deux systèmes mis en œuvre était assez complexe et on demandé du travail pour sonner correctement. C’est bien là le paradoxe, plus un système hifi est performant et plus il demande du travail pour donner le meilleur de son potentiel.
Le système 1 :
DP-900,
DC-901,
C3800,
A-65 sur
800Di.
Le vendredi le système ne marchait pas bien ! Et oui autant de matériel de qualité et le résultat n’était pas à la hauteur de nos espérances. Nous sommes face à plusieurs problèmes. Tout d’abord les électroniques Accuphase étaient neuve et demandaient indéniablement un rodage. Du coup remerciements particulier à
Hamysound qui a mis à disposition du matériel d’exception fraîchement déballé ! Si on fait la somme totale … saluons leur générosité !
Comme le matériel est resté en fonction toute la nuit les écoutes du samedi furent bien meilleures.
Ensuite vient le problème de la pièce. Les
800Di sont tout de même imposante et demande beaucoup plus de volume et certainement un traitement acoustique passif de la pièce, même minime.
Nous avons écarté les enceintes pour améliorer l’aération, changé le pincement pour bien centrer l’image sonore. Encore un point qui a contribué à améliorer les écoutes du samedi.
Dernier problème, la
800Di est gourmande ! Je dirais même vorace ! Si je me base sur mon expérience, les
803Di sont passée par de la classe A/B 188 watts, puis classe A A/B 10w + 150w pour finir sur de la classe A A/B 20w + 450w et enfin elles ronronnent comme elles le doivent ! Très clairement même si le
A-65 a de la maîtrise il ne suffisait pas. Il aurait fallut plus de jus ou faire de la bi amplification. Deux
A-65 en mode bridgé mono … là je pense qu’on aurait été nickel.
Malgré tout les écoutes du samedi ont fait oublier les problèmes constatés le vendredi.
Il ne manquait q’une meilleure tenue du grave, ce que seul une amplification plus puissante pouvait assurer. Il ne faut pas oublier que les
800Di utilisent deux woofers de 25cm avec de gros aimants, les faire bouger correctement n’est pas une chose facile.
Le samedi la restitution me convenait beaucoup plus, on sent bien le potentiel énorme mais difficile des
800Di. Un son précis dans le haut, un médium caractérisé et tout aussi plaisant que celui des
802Di (normal) et un ensemble assez chaleureux avec des basses enveloppantes mais qui manquaient un peu d’assise et de vélocité. Toujours ce problème de manque de puissante côté ampli. Cependant on reste dans du très haut niveau avec une amplification un peu plus généreuse tout aurait été parfait et on n’aurait pas eu une bonne écoute mais une écoute exceptionnelle.
La grosse claque fut le couple
DP-900,
DC-901.
Précision, rapidité … tout y est !
Transmission des datas et décodage parfait, l’ensemble excelle sur les bons disques et est impardonnable sur les mauvais enregistrements. Le rendu est tel qu’on en oublie la présence de la mécanique. Absolument splendide !





Magnifique sérigraphie "
Bowers&Wilkins" gravée dans la partie aluminium du pieds de la
800Di
Câble d'enceinte haut de gamme
Wireworld.

Le système 2 :
E-460,
Akurate DS,
DD+ 12 et
805Di.
Vendredi aussi un problème.
Le paramétrage automatique du
DD+12 totalement erroné … tout rentrera dans l’ordre le samedi … décidément une vraie loi des séries !
Une fois tout bien au point nous pouvions passer sérieusement aux écoutes.
On obtient un système cohérent, preuve qu’un 2.1 bien fait marche très bien en hifi.
Petite pointe dans le haut du spectre, un rendu un peu trop clair à mon goût.
Peut être que dans ce cas le
E-460 était trop puissant pour les petites
805Di.
Par contre les impactes étaient indéniablement bien maîtrisé et les basses quasiment parfaite.


Au final deux écoutes assez différentes et toute deux de très bonne facture.
Dommage de ne pas avoir écouté les
800Di au meilleur de leur forme, mais ça me donne envie de les tester de nouveau avec une amplification mieux appropriée !
Seul regret … le prix du couple
DP-900 DC-901 … car j’ai adoré ces deux machines et je me serais bien fait un petit plaisir … très gros en l’occurrence !



