corintin a écrit:pda0 a écrit:Je viens de lire ce fil et notamment...
tu fais un très bon résumé ici : http://forum-hifi.fr/thread-542-post-622571.html#pid622571 dont ce que tu expliques sous la rubrique "implications essentielles"... ce n'est pas si simple ! et bravo pour cette synthèse et ton expérience largement partagée
La correction numérique (room correction type Trinnov, Dirac, Lyngdorf, etc...) se base sur ce qui est mesuré autour du sweet spot sans avoir aucune information sur le local, ni les enceintes, ET ne peut corriger que le champ direct afin que la somme du champ direct + champ réverbéré présente une réponse amplitude/fréquence "idéale" (ou la plus proche d'une courbe cible théoriquement idéale au sweet spot). D'où, le plus souvent, la déception à l'écoute car la probabilité de dégrader les timbres est bien plus importante que la probabilité d'améliorer les choses.
Vu que c'est dans le sujet "correction active" et pas forcément uniquement basé sur l'automatique, il faut rajouter une précision très importante pour éviter les mauvaises informations.
On peu très bien corriger de manière correcte le champs direct, c'est d'ailleurs ce que l'on devrais toujours essayer de faire, séparer le champs direct du champs diffus et réverbéré, Pdao précise bien dans sa synthèse que c'est uniquement valable pour les systèmes de corrections auto... et encore qu'avec certains systèmes de correction automatique on peu aussi très bien les configurer en manuel, le Trinnov d'ailleurs lui fait bel et bien une séparation du champs direct du diffus, on peu d'ailleurs régler la taille de la fenêtre en cycles, alors évidement a partir de mesures faites a distance on perd tout de même quelques infos, mais si on contrôle bien ce qu'il fait on peu parfaitement arriver a corriger le champs direct et le champs diffus.
Sinon en tout manuel avec de simple PEQ ou avec un peu de correction avec des filtres FIR, il est assez "simple" de pouvoir mesurer et corriger le champs direct et également faire une correction du couplage du système dans la salle, quand je dit "simple", c'est quand on a quand même l'habitude de le faire et qu'on maitrise les techniques de la mesure.
La déception d'une correction est surtout liée a la manière dont elle faite, mais il faut bien comprendre qu'une correction ne rendra jamais une mauvaise salle bonne et idem pour une enceinte, quoiqu'il m'ai déjà arrivé de rendre acceptable une mauvaise enceinte, car on peux toujours corriger son équilibre tonal et rare les enceintes a être parfaite de ce point de vue. Mais on ne peu pas corriger sa réponse polaire, ni ses distorsions... Mais l'équilibre tonale c'est déjà un gros plus, en linéarisant la réponse de l'enceinte on améliore aussi sa réponse impulsionnelle et la phase, c'est totalement lié ! ainsi que le fait de pouvoir adapter la réponse de l'enceinte a la salle.
Donc non la correction d'une manière générale ne dégrade pas forcément les timbres, au contraire si on le fait bien ils sont améliorés, mais évidement cela suppose de prendre en compte le champs direct ce qui est tout a fait faisable si on a peur qu'un système de correction automatique dégrade les timbres car il ne prend pas en compte le champs direct il faut éviter de lui faire faire de la correction dans le médium aigu et se limiter au grave/bas-bas médium, ce que précise très bien Pdao d'ailleurs.