alpacou a écrit:eric65 a écrit:Limites à ne pas dépasser dans l’amélioration d’un système audio ? (celui d’Igor ou tout autre système audio très performant (trop performant ?))
Pour ne pas dépasser la réalité de ce qui est perçu au concert en vrai, même aux meilleures places.
Réflexion issue de cet échange dans le forum voisin viewtopic.php?f=1112&t=29819561&start=2730shiva.1.39 a écrit:eric65 a écrit: Le potentiel émotionnel d'une telle source HDG est énorme lorsqu'elle est bien mise en oeuvre ; l'écoute avec le casque Stax SR-007 (et bientôt 009) met très bien en valeur tout ce potentiel. L'écoute est d'une certaine manière surnaturelle car je suis persuadé que l'on entend bien plus de détails que si on assistait en vrai à un concert, même aux meilleures places.
Oui, c'est tout à fait juste ! La source est de loin l' élément à privilégier lors de la mise en oeuvre d'un système, et il est vrai que pour aller souvent au concert classique, je confirme que sur un bon système casque, on entend plus de détails que dans la réalité. Après, savoir si c'est bien ou pas....C'est un autre débat !
Pierre
En jouant sur les mots je suis d'accord : la source est le plus important pour pouvoir bénéficier d'une reproduction de qualité.
Mais uniquement si par source on entend (...) l'ensemble du processus de captation/mixage.
Aujourd'hui il n'y a pratiquement aucune chance de subir ce qu'on pouvait par le passé appeler trahison ou en plus consensuel déformation, lorsque le média de reproduction était du vinyle ou de la k7 tant il fallait soigner les réglages pour limiter au maximum les dégradations.
Dire que l'on peut entendre plus de détails lors d'une reproduction de qualité d'une bonne captation est également juste dans une certaine mesure.
Car un micro ne possède pas de facultés psycho acoustiques à l'inverse du couple oreilles/cerveaux qui va adapter notre perception aux conditions du moment.
Cela dit à titre personnel je ne sais pas ce qu'est LA RÉALITÉ, une représentation de celle ci oui.
Pour reprendre l'exemple du concert acoustique où est la réalité ?
A la place de l'instrumentiste ? Elle diffère déjà dans le cas d'un duo et pas difficile de comprendre que le timbalier ou un batteur ne vit pas la même réalité qu'un flutiste .
A la place du chef d'orchestre ou de l'auditeur ?
S'agissant de ce dernier est il immergé dans la même réalité selon qu'il se trouve au centre et au quatrième rang ou bien au fond à droite de la salle derrière un gros pilier dans le cas d'une église ?
Ou alors de celle du preneur de son, auquel cas cette réalité est totalement arbitraire et dictée par des choix techniques comme esthétiques.
Pour répondre de manière obligeante à alpacou , LA REALITE se limitera à celle d'un auditeur lambda normalement placé au milieu d'une salle de concert standard (ni bonne ni mauvaise).
Cet auditeur percevra au moment du concert "en vrai" un certain degré de détails sonore.
Si à la sortie du concert il achète le CD d'enregistrement du même concert et qu'il l'écoute chez lui avec un bon système audio, il recevra également un certain degré de détails sonores.
Faut'il que ce niveau de détails sonores perçus à domicile égalise et même dépasse celui entendu au concert pour obtenir ce que nous qualifierions d'écoute réaliste (celui que l'on souhaiterait entendre comme dans une salle de concert) ?.