R. Bassi n'est pas le seul à avoir observé de tels écrêtages lorsque l'amplificateur n'est pas assez puissant et leur disparition avec un amplificateur suffisamment puissant. Bob Carver avant lui aussi dès 1972 à partir d'un passage d'un enregistrement de l'Empereur avec Rudolf Serkin au piano : http://www.technicalaudio.com/pdf/Audio ... Design.pdf (voir figures 14 et 15 de l'article et le texte d'explication page 32, dernière colonne, puis p. 34).
Haskil pourra peut-être nous dire de quel enregistrement il peut bien s'agir.

Le point important à retenir des expériences de Carver et de Bassi est que la puissance moyenne délivrée par les amplificateurs qui écrêtent fugitivement le signal n'est pas différente de la puissance moyenne des amplificateurs qui n'écrêtent pas (on parle bien d’écrêtages fugitifs et non d'un écrêtage massif et quasi-permanent, qui est une condition plus que fautive) : ce qui change, c'est la capacité à passer sans écrêtage des crêtes de modulation tellement brèves, donc, qu'elle ne changent pas la puissance moyenne mesurée. C'est une bonne illustration du pourquoi du comment du tableau des préconisations de puissance d'amplification du document édité par Cabasse. Il ne s'agit jamais d'écouter plus fort ou trop fort. Il s'agit toujours de reproduire le signal (d'un enregistrement de qualité) fidèlement tel qu'il est, dans toute son amplitude, sans distorsion ni écrêtage.