ajr a écrit:Bonjour,
Un grand nombre des légendes en question ne seraient-elles pas perçues d'une autre oreille si les concerts étaient davantage fréquentés ?
Car, l'expression du quatuor à cordes étant évoquée aujourd'hui. Comme j'ai assisté au concert de celui-ci http://scene55.fr/saison-2017-2018/quatuor-van-kuijk/ dans la soirée d'hier en étant placé au premier rang de plain-pied face aux instrumentistes (Schumann/jeune fille et la mort de F. Schubert). Je puis vous assurer qu'un très grand nombre de commentaires que l'on peut lire sur de très nombreux fils ne seraient certainement pas écrits si ceux qui les avaient tapés sur un clavier avaient assisté à des événements musicaux de ce genre.
Parce que la puissance sonore que peut délivrer ce genre de formation musicale est très éloignée de ce que l'on en dit très souvent. En particulier dans le grave même si l'on peut évidemment pas le comparer à celui des timbales du début du Zarathustra de Richard Strauss.
La même chose pour la reproduction du piano, instrument particulièrement difficile à capter selon nos très talentueux spécialistes Igor Kirkwood et Julien Reynaud/clériensis, dont j'ai pu entendre jusqu'où il peut aller en puissance, nuances et délicatesse lors du concert de Cédric Tiberghien de décembre 2017 (sonate en si de Liszt et tableaux d'une exposition de Moussorgski), alors que celui du pianiste du trio Wanderer entendu légèrement plus tôt dans une autre salle de dimension presque identique s'exprimait dans d'autres registres.
Bonne journée.
La musique de chambre, même au premier rang d'un auditorium, cela n'a rien à voir avec un concert de rock en fond de salle... Mon système peut reproduire la puissance sonore d'une petite formation, mais pas celle d'un groupe de rock (et tant mieux parce que je n'aime pas me prendre des coups dans l'estomac). Et quand l'instrument le plus grave est un piano ou un violoncelle, pas même une contrebasse, ça ne descend pas énormément. Cela donne plus envie de fermer les yeux que de taper du pied...