corsario a écrit:Voilà donc rien du tout. Essaye de réfléchir par toi-même au lieu de mal comprendre ce qu'écrivent d'autres.
Utilise ton cerveau, confronte ce que tu lis à ton expérience. Essaye d'avoir un regard critique sur ce que tu lis.
Mon cher Corsario, ne pouvons-nous pas débattre sans agressivité excessive et sans attaque personnelle ?
Je t'invite à t'en prendre à mes idées plutôt qu'à moi.
Et dans un premier temps, essaye de les comprendre.
Je suis parti de la définition du classique donnée par Bernstein et d'une définition du rock donnée par Risset.
Ces définitions sont bien entendues imparfaites. Elles ne parviendront jamais à englober totalement la réalité, mais il faut que tu leur donnes leur chance pour bien les comprendre.
Par exemple, penses-tu sérieusement que dire qu'il existe des partitions de Deep Purple ou de salsa réfute la définition de Bernstein ? Evidemment que non. On peut faire des partitions de n'importe quel morceau de musique.
Ce que dit Bernstein, c'est que la musique classique est une musique exacte, et ce qui sert à mesurer l'exactitude, c'est la partition.
Par contre, même s'il existe peut être une partition de Lazy de Deep Purple, cette partition n'en dit que très peu sur le morceau lui même. Cette oeuvre est définie essentiellement par le 2ieme morceau de la face 2 de Machine Head.
Donc, un des traits caractéristiques du classique (un des traits, pas le seul) est l'importance de la partition, et l'un des traits de la musique pop/rock (un des traits, pas le seul) est qu'elle est définie par un enregistrement. Ce qui ne veut évidemment pas dire que l'on ne peut pas faire de partitions de musique pop/rock et que l'on ne peut pas enregistrer du classique.
corsario a écrit:La musique classique est en général plus difficile à écrire (plus de pupitre), plus difficile à jouer (mélodies et harmonies plus complexes) que la variété ou le rock, en général, mais c'est tout. Conceptuellement il n'y a pas de différence entre les partitions de Michel Berger et de Chopin (artistiquement c'est une autre histoire), ni entre les Beatles et Hadyn.
Explique-moi alors comment je fais pour distinguer tout de suite du classique du pop/rock s'il n'y a pas de différence conceptuelle ?
Ceci étant, je suis d'accord avec ton affirmation qu'il n'y a pas de différence conceptuelle entre les partitions de Berger et celles de Chopin (tu auras néanmoins remarqué que je ne limite pas mon discours aux partitions).