gerardfma a écrit:Quant au commentaire sur le fait que sur la RME les 8 bits servent à véhiculer le volume, je ne le conteste pas, mais là encore une précision me semble nécessaire:
- les circuits intégrés DAC audio "anciens" ne disposaient que d'un type d'entrée, l'entrée digitale en provenance du circuit de réception s/pdif.C'est toujours cette entrée qui est utilisée dans le cas de DAC en mode s/pdif et ce que j'ai dit s'applique le plus souvent.
- les circuits plus récents disposent d'une seconde entrée, un port série de type I2S, qui permet de dialoguer avec le DAC d'une autre manière, via un protocle particulier (et pas forcément standard), en bénéficiant de fonctionnalités supplémentaires, tel que ce controle du volume. Ce port est typiquement utilisé dans le cas de cartes audio architecturées autour d'un DSP (car il faut amener du micrologiciel pour piloter l'interface), comme la RME et quelques autres...
On est donc pas forcément pas d'accord, le tout est juste de s'assurer qu'on parle bien de la même chose avant d'ouvrir d'inutiles hostilités
Non non aucune hostilité de ma part, je t'assure.
Tu as raison il faut savoir de quo précisément on parle.
Ce que j'ai dit de la commande numérique du volume ne s'applique à coup sur que dans le cas d'un player pc qui utilise une sortie renderer en 24 ou 32 bits, bypasse le kmiser et qui adresse directement les drivers d'une cs suffisamment récente pour gérer le 24 bits.
C'est à priori valable avec d'autres (toutes ?) cs que les rme, heureusement.
C'est juste que rme a développé un petit outil de contrôle numérique bien foutu, qui ne tourne qu'avec les rme et qui permet de checker les signaux numériques qui transitent par la carte.
Après est ce que c'est généralisable à tel ou tel dac ? No sait.
Je trouve c'est presque un abus de langage de dire que le dac transformerait un 16/44.1k en 24/XX.Xk ce qui n'a rien d'étonnant de la part des constructeurs qui n'hésitent pas à jouer sur l'ambiguïté et la méconnaissance de phénomènes vite complexes.
Sans doute que l'augmentation de résolution apparente peut aussi être utilisée pour gérer le volume en numérique de manière transparente en restant raisonnable sur l'atténuation.
Mais l'upsampling c'est à mon avis au mieux un gadget inutile, un bon vieil oversamplig 128x surfit largement (il parait qu'il faut dire over lorsque c'est le dac qui multiplie par un entier et up lorsque c'est du type src).
D'ailleurs que se passe il au niveau des filtres anti repliement ? ils sont désactivés lorsque l'upsampling est débrayable ?
Dans le cas de l'utilisation d'un pc et des dacs de la carte son ce n'est pas faisable à ma connaissance.
@bazouka : oui, on n'est plus bit perfect dès qu'on touche au volume en numérique ou quand on fait du filtrage actif avec son pc ôcy et encore moins à la sortie analogique du dac.
Tu veux dire quoi par la technique volume à 100% est une erreur ? Et pourquoi la sortie analogique saturerait elle rapidement si tu n'appliques pas de gain ? je ne comprends pas.
Sauf si tu fais références à certains mix maximisés ( où plutôt martyrisés par la loudness war) à fond les ballons et qui écrêtent mais avec ce type de mixage ce n'est pas de la dentelle qu'on écoute, alors...
D'autant qu'une fois qu'un signal numérique a clippé et est enregistré ainsi, tu auras beau baisser de 50 ou 80% tu ne retireras plus la saturation du signal.
Souvent les outils de mesure du signal type crête mètres permettent de paramétrer le nombre de samples au 0dbfs où il va dire overload et aussi les constantes de temps qu'il va appliquer Forcement les studio de mastering ont des appareils ultra précis et des convertos de courses avec des algos " intelligents" ce qui n'est pas tjrs le cas de nos outils à nous, donc s'ils jouent avec la ligne blanche (rRchard si tu bous lit)...