► CRITIQUES des derniers films vus

[tupeutla]

Blue Valentine : canal+hd

Quelle lenteur...

7/20

Pas trouvé. Tu devais être fatigué.

15/20

[opbilbo]

Hugo Cabret

C'est leeeent ! Le film gagnerait à être amputé d'une bonne heure. L'histoire est assez insipide. La seule chose intéressante c'est la reconstitution des tournages dans le dernier quart d'heure.

8/20


Drive

C'est lent aussi mais là c'est fait exprès. Tout est dans l'ambiance.

15/20

-1 pour Hugo !
Un film magnifique ! Le meilleur de toute la sélection des Oscar 2012 (Même si c'était pas dur ! )

5/5.

NB : y avait tout de même Tree of life, que j'ai pas encore vu.

[karyboue]

Moi c'est surtout Sasha Baron Cohen qui m'a epaté !

Rien a voir avec ses imbécilités habituelles.

[Fabi]

L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot



Réalisateurs: Serge Bromberg Ruxandra Medrea
Acteurs: Bérénice Bejo Jacques Gamblin Serge Reggiani Romy Schneider Catherine Allégret
Origine: France
Genre: Documentaire
Année de production: 2009
Date de sortie: 10/03/2010
Durée: 1h42

[youtube]1gutH_uLN4Q[/youtube]

Synopsis : En 1964, Henri Georges Clouzot choisit Romy Schneider, 26 ans, et Serge Reggiani, 42 ans, pour être les vedettes de L’Enfer. Un projet énigmatique et insolite, un budget illimité, un film qui devait être un «événement» cinématographique à sa sortie. Mais après 3 semaines de tournage, le drame. Le projet est interrompu, et les images que l’on disait «incroyables» ne seront jamais dévoilées. Ces images, oubliées depuis un demi-siècle, ont été retrouvées et elles sont plus époustouflantes que la légende l’avait prédit. Elles racontent un film unique, la folie et la jalousie filmées en caméra subjective, l’histoire d’un tournage maudit et celle d’Henri Georges CLOUZOT qui avait laissé libre cours à son génie de cinéaste. Jamais Romy n’a été aussi belle et hypnotique. Jamais un auteur n’aura été aussi proche et fusionnel avec le héros qu’il a inventé. Serge Bromberg et Ruxandra Medrea réussissent ici une «recomposition» de l’œuvre disparue, créant un nouveau film qui raconte l’histoire de ce naufrage magnifique et qui permet au projet d'exister enfin.(Cinebel)



Il est des absences qui laissent un goût amer, celui des histoires inachevées, ces histoires dont on pressent qu'elles auraient pu être exceptionnelles, ces rencontres extraordinaires comme il en arrive tellement peu, contrariées dans leur accomplissement par un destin capricieux et ô combien frustrant!
La déception de ce qui ne sera jamais est intense quand on a touché du doigt le merveilleux de ce qui aurait pu être.
"L'Enfer" fait partie de ces rêves inaboutis, de ces films qui ne verront jamais le jour.



C'est en découvrant le film "Huit et demi" de Federico Fellini qu'Henri-Georges Clouzot décide de changer sa caméra d'épaule et de se tourner vers un cinéma moins classique. La nouvelle Vague se profile, le réalisateur traverse une période sombre, il opte pour un changement esthétique radical. Ce sera L'Enfer, un film sur les affres d'une jalousie à son paroxysme, porté par un couple étonnant : Romy Scneider et Serge Reggiani. Clouzot projette d'apporter un regard délibérément subjectif à l'histoire : les évènements réels seront filmés en noir et blanc. Les délires et extrapolations du personnage masculin, le jaloux, seront filmés en couleurs. Clouzot obtient carte blanche et un budget illimité.
Bien décidé à réaliser LE chef d'oeuvre de sa carrière, Clouzot s'installe dans une suite de l'Hôtel George-V et pendant trois mois travaille en studio, presque jour et nuit, cherchant à traduire en son et image la folie de son personnage.
Il se lance ensuite dans le tournage en juillet 1964, dans le Cantal, au pied du viaduc de Garabit.



Clouzot le perfectionniste teste, expérimente, recommence encore et encore et pousse à bout les 3 équipes de tournage et les 150 techniciens qui se relaient.
Rien ne se passe comme il le souhaite et le réalisateur s'acharne, prisonnier de ses fantasmes, poussant l'expérimentation et ses acteurs toujours plus loin.



C'est le clash. Clouzot se brouille avec Reggiani qui quitte le tournage. Jean-Louis Trintignant est appelé pour prendre le relais mais "l'Enfer" s'arrête là : Henri-Georges Clouzot succombe à une crise cardiaque.
Le projet tombe aux oubliettes pendant un demi-siècle, et avec lui, les dizaines de bobines d'images qu'on dit "extraordinaires".



Ces images oubliées ont été retrouvées et elles sont absolument incroyables.
Serge Bromberg obtient l'autorisation d'utiliser les rushes et réalise un documentaire fascinant : "L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot" qui raconte l'histoire de cette déroute flamboyante, de ce tournage stupéfiant, de ce projet fou d'un passionné génial.
Cette histoire, Serge Bromberg nous la raconte via les récits et interviews des témoins directs du tournage, via des extraits de dialogues, lus par Bérénice Béjo et Jacques Gamblin, mais surtout par l'utilisation de nombreux extraits captivants des quinze heures de rushes et d'essais.
Le résultat est hallucinant, édifiant et d'une magie hautement poétique, et Romy Schneider, livrée aux visions de Clouzot, n'a jamais été aussi magnétique et séduisante.



Le documentaire de Serge Bromberg a permis à "L'Enfer" d'exister, au moins partiellement, au travers de ces petits bouts de rêves. Mais par la même occasion, il nous laisse une terrible sensation de manque, en révélant ce qu'il aurait pu être et qui ne sera jamais.

Fabi

Cerise sur le gâteau : 11 min de magie et de sensualité hypnotique... on dit merci qui?

[youtube]qREz3rZ3qo4[/youtube]

Sujet dédié : un p'tit clic ici

[Salvor Hardin]

Sexe entre amis : canal+hd

Quelques moments drôles.

11/20

[Arsenic]

Hugo Cabret

C'est leeeent ! Le film gagnerait à être amputé d'une bonne heure. L'histoire est assez insipide. La seule chose intéressante c'est la reconstitution des tournages dans le dernier quart d'heure.

8/20


Drive

C'est lent aussi mais là c'est fait exprès. Tout est dans l'ambiance.

15/20

-1 pour Hugo !
Un film magnifique ! Le meilleur de toute la sélection des Oscar 2012 (Même si c'était pas dur ! )

5/5.

Oui, Hugo Cabret est une magnifique déclaration d'amour au cinéma. Difficile de rester de marbre devant pareille passion.

[tupeutla]

EVA
Réalisé par Kike Maillo
Avec Daniel Brühl, Marta Etura, Alberto Ammann...

,

2041. Alex, un ingénieur de renom, est rappelé par la Faculté de Robotique, après dix ans d’absence, pour créer le premier robot libre : un enfant androïde. Il retrouve alors Lana, son amour de jeunesse, et son frère David, qui ont refait leur vie ensemble. Et il va surtout faire la connaissance d’Eva, sa nièce, une petite fille étonnante et charismatique. Entre Eva et Alex se dessine une relation particulière, et ce dernier décide alors, contre l'avis de sa mère Lana, de prendre Eva pour modèle de son futur androïde…

C'est pour moi ce qu'on peut faire de meilleur dans le domaine de l'anticipation. Pas de tape-à-l'œil, de bons acteurs et une sage mise en scène. Étonnant et efficace.

17/20

[lag@uffre]

"Killer Joe, c'est un peu l'histoire de Cendrillon sauf que le prince charmant est un tueur à gage" William Friedkin

Bien barré, excellemment joué, mise en scène maîtrisée, aussi déviante que tendue. Final un peu soudain...ce qui est sympa mais qui enlève un poil d'attrait au film. J'imaginais que cela irait plus loin, dans la dramaturgie mais surtout dans le propos.
C'est très curieux car pendant la séance, il m'a refait considérer mon approche de cinéma, mais en sortant, je savais que je l'oublierai très vite...

13/20

[youtube]cxpvzmvFHTM[/youtube]

[lag@uffre]

Makoto une jeune lycéenne dynamique et garçon manqué sur les bords va voir sa vie changer à tout jamais suite à une journée très spéciale. Levée en retard comme d'habitude, la jeune fille va vivre une dure journée rythmée par un enchainement poisseux de désagréments divers, événements qui la mèneront à obtenir un "pouvoir" bien pratique, celui de voyager dans le temps à sa guise.

Enfin vu le long métrage qui a vraiment révélé Mamoru Hosoda. Et bien je peux vous dire que je vais me matter Summer Wars et les Enfants Loups vite fait!
D'un pitch et d'un scénario quasi commun dans le monde de l'animation japonaise, Hosoda pose une mise en scène d'une évidence totale et parvient à atteindre des sommets de narration. Chaleureux, doux-amer, nostalgique, déluré, d'une limpidité totale malgré les sauts chronologiques incessants...une bouffée d'air frais qui fait pointer l'émotion ni vu ni connu j't'embrouille.
Ajouté à cela une qualité d'animation sans faille et une ligne de trait faussement simple et diaboliquement agréable, vous obtenez la séance parfaite.
Encore!!!! Et avec cette fois-ci pourquoi pas, un scénario plus osé.

17/20

[youtube]UIfQ2Z5pan4[/youtube]

[lag@uffre]

EVA
Réalisé par Kike Maillo
Avec Daniel Brühl, Marta Etura, Alberto Ammann...

,

2041. Alex, un ingénieur de renom, est rappelé par la Faculté de Robotique, après dix ans d’absence, pour créer le premier robot libre : un enfant androïde. Il retrouve alors Lana, son amour de jeunesse, et son frère David, qui ont refait leur vie ensemble. Et il va surtout faire la connaissance d’Eva, sa nièce, une petite fille étonnante et charismatique. Entre Eva et Alex se dessine une relation particulière, et ce dernier décide alors, contre l'avis de sa mère Lana, de prendre Eva pour modèle de son futur androïde…

C'est pour moi ce qu'on peut faire de meilleur dans le domaine de l'anticipation. Pas de tape-à-l'œil, de bons acteurs et une sage mise en scène. Étonnant et efficace.

17/20

Je l'avais honteusement loupé, faut que je répare ça.

[LeBarr]

Identité secrète "Abdunction"

Un adolescent découvre sur Internet qu'il fait partie d'une liste de personnes disparues et que toute sa vie n'est qu'un mensonge...

Ce film est bien rythmé, le scénario est assez simpliste mais cela se laisse voir. Une bleuette d'adolescents saupoudrée d'action, mais la photographie est bien réussie... Si ce film était sorti il y a 20 ans, il aurait eu beaucoup plus de succès...

13/20 ... 2 points en plus pour le petit rôle de Sigourney Weaver

[Salvor Hardin]

Mort à l'arrivée : canal+cinema hd

Intrigue sympa.

12/20

[Salvor Hardin]

The American : canal+ hd

Beau visuellement, autocentré sur Cloney, un peu lent mais finalement plaisant

12/20

[lag@uffre]

A Manhattan, un coursier à vélo est pris en chasse par un policier corrompu, qui tente d'intercepter un courrier loin d'être ordinaire. La course-poursuite commence !

Tombé par hasard sur l'affiche, je fus interpellé par le nom du réal: David Koepp. En résumé, il s'agit d'un des scénaristes les plus en vu par Hollywood dans les années 90. Plutôt versatile, il a signé des "scripts" monstrueux d’efficacité, mais aussi de sales purges paresseuses.
On pourrait penser que lorsqu'il a les coudées franches, il laisse parler le meilleur de sa personnalité. Et bien non: dans sa filmographie se côtoie aussi bien le fascinant Hypnose (Stir of Echoes) que les très mou du genou Fenêtre Secrète et Fantôme sur la ville...
Je garde un souvenir assez flou de "Réactions en Chaîne" mais il m'avait semblé plus qu'intéressant.

Qu'est-ce que Koepp a donc bien cherché à faire avec Premium Rush? Pas d'ambition, pas de révolution, pas d'intensité, juste un petit film rigolo, totalement inoffensif. Bon casting, belle mise en image, scène de rush à vélo hyper fluide et grisante...et pis c'est tout. Assez curieux de faire une pause dans sa (longue) carrière de scénariste pour pondre un film aussi quelconque.
On sent bien ici ou là l’envie de coller à son époque, sports extrêmes, personnages cool, smartphones,etc...mais cela manque un peu de sincérité. Alors voilà, pas honteux mais vraiment vraiment dispensable.

10/20

[youtube]jZ9IVnt37bo[/youtube]

[lag@uffre]

Dans un sombre royaume, sévit une Reine maléfique en quête de jeunesse éternelle. Pour échapper à la colère de la reine, jalouse de sa beauté, Blanche-Neige se réfugie dans une forêt fantastique. Le chasseur chargé par la reine de tuer cette dernière, va être envouté par le charme et la force de cette guerrière et devenir son allié dans son combat contre le mal.

Ohhh la jolie coquille vide! Chapeau bas monsieur le directeur artistique, merci et au revoir!
Sérieux, je n'associe même pas le réal dans la réussite visuelle, aucune mise en scène. Tout est filmé en cut, sans liant, aucune montée d'émotion, et ce malgré tout le mal que se donne Charlize Theron.
Le scénar est d'une pauvreté! Des idées à peine esquissées (les rapports entre personnages, les backgrounds), du pompage en règle (mononoke/legend), un manque de choix (dark pas dark),...Faut voir la qualité des dialogues, du gros cliché, des phrases toute faites...on a l'impression que les acteurs découvrent l'étendue du désastre pendant la prise!
Poubelle.

08/20 pour le visuel