après une journée de décantation:
c'est un film qui souffre d'impossibilité oui, ils sortent sans scaphandres dans un environnement inconnu... ou le type attrape un sac à dos assez important et le porte d'une main comme si il était vide.....
Ce qui m'a plus ce sont les thématiques sous jacentes:
la mégalomanie des programmeurs d'ia qui se retrouve dans les cyborgs.
Les mutations génétiques issus des recherches et expérimentation dans le domaine, la dispersion volontaire ou non dans la nature des outils mutagènes et séquenceurs utilisé en labo.
La film parle de virus, mais comme dans Prométhéeus j'ai eu l'impression que rien de cela n'était naturel, mais plus la résultante hybride de nanotechnologies et de génie génétique dont on ne connait pas l'origine. ( est ce que les géants l'ont créé, ou l'ont ils trouvé et expérimenté). Cela fait une différence avec les absurdes midichloriens d'origine divine
. Dans Aliens c'est assez crédible et au fond donne du fond et du lien à la saga ou les complexes militaro industriels sont omniprésent.
Il y a des pistes de réflexions sans avoir de réponses. Nous sommes dans le domaine de la science fiction. Rien n'empêcherait un génome de créer un système nanotechnologique à bases de carbone, silicium et autres dont l'usage est le séquençage génétique.... il suffirait de programmer le génome en conséquence pour que l'assemblage atomique et moléculaire soit l'outil que l'on désire. Ensuite le bidule est indépendant. Non seulement indépendant, mais pouvant évoluer s'adapter car il comporte une phase génomique dans son fonctionnement élémentaire.
C'est l'impression que cela me donne, alors que dans Starwars, j'ai préféré mettre cette histoire dans la case anecdote sans aucune utilité pour l'histoire.
D'autres choses cools:
La conquête spatiale non pour découvrir mais pour coloniser, un peut dans l'ère du temps et.... depuis longtemps....
Le fait que les huits clos loin de tout en situation de stress intense et de survie génèrent des comportements qui ne sont pas forcément cohérents:
des personnes qui ne sont pas destiné aux commandements ne prennent pas les bonnes décisions et se laisse porter par leurs émotions au dé"triment de toute règle élémentaire de survie.
( Le Dr Xavier Maniguet a de son vivant écrit un ouvrage à ce sujet " Survivre, vaincre en milieu hostile". Il montre avec de nombreux exemple des cas de survies quasi impossibles ou les personnes vivent, et d'autres ou les catastrophes s'enchainent de manières fatales alors que la situation n'est pas si désastreuse au départ. La seule différence est le mental des personnes, leur personnalité, leur formation et leur expérience. Les chaines de décisions ne sont pas les mêmes. Leur conséquence en milieu hostile en situation de survie sont à effet quasi immédiat et quasi irréversible.)
Le face à face des deux ia est un aspect fascinant du film. Leur programme est proche mais pas similaire, et leur champ d'expérimentation est très différent. Le résultat est tout aussi différent.
Comme dis l'adage, vous voulez savoir qu'elles sont les inquiétudes inconscientes des américains? Regardez leurs films d'horreurs.