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Salo ou les 120 journées de Sodome

Message » 11 Nov 2011 0:48

Salo ou les 120 journées de Sodome

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Date de sortie : 19 mai 1976
Durée : 1h 55min
Réalisé par : Pier Paolo Pasolini
Avec : Paolo Bonacelli, Giorgo Cataldi, Umberto P. Quintavalle, ...
Genre : Drame, Historique
Nationalité : Italien
Interdit aux moins de 16 ans

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Synopsis : "Durant la République fasciste de Salo, quatre seigneurs élaborent un règlement pervers auquel ils vont se conformer. Ils sélectionnent huit représentants des deux sexes qui deviendront les victimes de leurs pratiques les plus dégradantes. Tous s'enferment alors dans une villa près de Marzabotto afin d'y passer 120 journées en respectant les règles de leur code terrifiant."

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Non, je n'ai pas aimé Salo. Salo n'est pas un film que l'on aime.
C'est une immense gifle insoutenable, un plongeon inexorable dans les fantasmes cruels d'une société bourgeoise froide et consummériste.
Je peux comprendre les réactions premières : dégoût et rejet de ce film. Ce sont de saines réactions, finalement.
Mais il est important que suive le questionnement, essentiel que naisse la réflexion.
Replacer le film dans son contexte, dans son époque, comprendre la volonté du réalisateur et s'autoriser ainsi à cerner la dimension humaine et politique du propos.
Pasolini critique ici le fascisme, les dérives totalitaires, le sadisme du pouvoir pour assurer la domination, la bourgeoisie qu'il exècre, la société de consommation...
Je pense qu'il est indispensable d'instaurer une distance entre les images et soi, et de laisser la place à un intérêt pour le "pourquoi".
Salo est indéniablement un film puissant, inoubliable, qui ne laisse pas indifférent parce qu'il dévoile des pulsions enfouies au plus profond de chacun d'entre nous.
Une claque magnifique!!!

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Fabi
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Message » 11 Nov 2011 4:50

C'est plutôt de cette affiche que je me souviens
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Riffhard
 
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Message » 11 Nov 2011 10:19

C'est une m*rde ce film Image

On va me dire: << Oui, mais, il faut prendre le coté artistique du réalisateur, ... bla² >>
Je ne vois rien d'artistique là dedans :wtf:
kbil69
 
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Message » 11 Nov 2011 11:07

kbil69 a écrit:C'est une m*rde ce film Image

On va me dire: << Oui, mais, il faut prendre le coté artistique du réalisateur, ... bla² >>
Je ne vois rien d'artistique là dedans :wtf:

D'accord avec toi sur le côté " artistique " de Pasolini, il serait peut être intéressant de regrouper les messages que l'on a eu sur ce film il y a quelques semaines dans un des thread " 7 eme art " car je crois que tout à été dit.
Riffhard
 
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Message » 11 Nov 2011 13:00

Tout dépend à quel âge on voit ce film. Je l'ai vu à sa sortie et je l'avais trouvé insoutenable, affreusement dérangeant mais je le trouve, maintenant, plus profond et intéressant comme l'a si bien dit Fabi :

Salo est indéniablement un film puissant, inoubliable, qui ne laisse pas indifférent parce qu'il dévoile des pulsions enfouies au plus profond de chacun d'entre nous.
Une claque magnifique!!!

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Message » 11 Nov 2011 13:34

Riffhard a écrit:
kbil69 a écrit:C'est une m*rde ce film Image

On va me dire: << Oui, mais, il faut prendre le coté artistique du réalisateur, ... bla² >>
Je ne vois rien d'artistique là dedans :wtf:

D'accord avec toi sur le côté " artistique " de Pasolini, il serait peut être intéressant de regrouper les messages que l'on a eu sur ce film il y a quelques semaines dans un des thread " 7 eme art " car je crois que tout à été dit.

Je vais m'occuper de cela dès que je le pourrai. Ce serait effectivement très intéressant.
Par contre, prétendre qu'ici, sur HCFR, tout a été dit sur un film qui fait couler autant d'encre depuis 35 ans... euh... comment dire... on risque de passer pour un forum prétentieux, non ? :lol: :wink:
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Message » 11 Nov 2011 13:57

takeshi29 a écrit:
kbil69 a écrit:Un film dégueulasse que j'ai vu dernièrement: Salo ou les 120 journées de Sodome

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Synopsis:
Durant la République fasciste de Salo, quatre seigneurs élaborent un règlement pervers auquel ils vont se conformer. Ils sélectionnent huit représentants des deux sexes qui deviendront les victimes de leurs pratiques les plus dégradantes. Tous s'enferment alors dans une villa près de Marzabotto afin d'y passer 120 journées en respectant les règles de leur code terrifiant.


Franchement en plus d'être mal sein, c'est dégueulasse, écœurant voir gerbant :-?
Je regrette de l'avoir vu tellement c'est inhumain ...


Personnellement j'aime beaucoup ce "Salo" et on en a un petit peu parlé par ici :

http://www.homecinema-fr.com/forum/viewtopic.php?p=175117114#p175117114
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Message » 11 Nov 2011 13:58

takeshi29 a écrit:
Riffhard a écrit:
yous a écrit:"salo ou les 120 journées de sodome de pasolini" m'avait bien retourné à l'époque et pourtant suis pas chochotte

Je pense que pour Pasolini la faction fachiste du film n'était qu'un prétexte pour exprimer ses fantasmes en ayant l'excuse de se couvrir en montrant des tortionnaires, pour moi la fuite et la mise à mort des fachistes n'apporte rien au film si ce n'est encore que fantasmes.
Ce film est le seul que j'hesite encore à racheter de peur que quelqu'un de mon large entourage ne tombe dessus à la maison et me taxe de je ne sais quoi...
Il exerce une attraction plus que malsaine, une fois qu'on l'a vu on s'en rappel à vie exemple les clous ou bien le cycle scatologique...
Gerbant et déroutant dans le fond, on est très loin du poète qu'était Pasolini à une époque de sa vie...


Je l'ai revu il n'y a pas très longtemps et je l'ai trouvé toujours aussi impressionnant.
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Message » 11 Nov 2011 14:01

Riffhard a écrit:Toujours aussi impressionnant en quoi ? Il serait intéressant que tu développes :thks:

takeshi29 a écrit:Déjà ce film est impressionnant de par sa modernité, aussi bien au niveau du message délivré qu'au niveau des moyens employés pour véhiculer ce message. Décidément ce débat est très à la mode sur le forum actuellement mais on est ici face à un film charnière dans l'histoire du cinéma, tant l'emploi de la violence sous toutes ses formes est poussé à son paroxysme, et il est une preuve à lui tout seul que le fait de choquer peut ne pas être un acte gratuit, mais destiné à imprégner durablement la rétine et par voie de conséquence le cerveau du spectateur.

Bien entendu le contenu même des scènes est marquant mais la mise en scène ne fait que renforcer le sentiment de malaise qui va crescendo, et ne laisse jamais le spectateur souffler.

Pour moi, ce film va bien au-delà d'une simple réussite artistique, il est aussi une oeuvre d'utilité publique.

Fabi67 a écrit:
takeshi29 a écrit:Déjà ce film est impressionnant de par sa modernité, aussi bien au niveau du message délivré qu'au niveau des moyens employés pour véhiculer ce message. Décidément ce débat est très à la mode sur le forum actuellement mais on est ici face à un film charnière dans l'histoire du cinéma, tant l'emploi de la violence sous toutes ses formes est poussé à son paroxysme, et il est une preuve à lui tout seul que le fait de choquer peut ne pas être un acte gratuit, mais destiné à imprégner durablement la rétine et par voie de conséquence le cerveau du spectateur.

Bien entendu le contenu même des scènes est marquant mais la mise en scène ne fait que renforcer le sentiment de malaise qui va crescendo, et ne laisse jamais le spectateur souffler.

Pour moi, ce film va bien au-delà d'une simple réussite artistique, il est aussi une oeuvre d'utilité publique.


Et la boucle est bouclée, Salo étant le film qui a modifié la vision qu'avait Haneke de la violence au cinéma et changé son point de vue sur les possibilités et les nécessités du cinéma. Pour lui, il reste un des meilleurs films à ce jour, même s'il avoue en avoir été choqué et malade durant deux semaines.

takeshi29 a écrit:Et oui Fabi, d'où ma référence au débat à la mode sur le forum. Si tu ne l'as pas encore vu, désolé mais ça pourrait faire un film de plus sur ta liste...
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Message » 11 Nov 2011 14:03

tenia54 a écrit:
kbil69 a écrit:Un film dégueulasse que j'ai vu dernièrement: Salo ou les 120 journées de Sodome

Image

Synopsis:
Durant la République fasciste de Salo, quatre seigneurs élaborent un règlement pervers auquel ils vont se conformer. Ils sélectionnent huit représentants des deux sexes qui deviendront les victimes de leurs pratiques les plus dégradantes. Tous s'enferment alors dans une villa près de Marzabotto afin d'y passer 120 journées en respectant les règles de leur code terrifiant.


Franchement en plus d'être mal sein, c'est dégueulasse, écœurant voir gerbant :-?
Je regrette de l'avoir vu tellement c'est inhumain ...


On en a déjà parler ailleurs, mais Salo, c'est formidable. C'est l'électro-choc dont beaucoup ont besoin vis-à-vis de leur voyeurisme non assumé.
D'ailleurs, je me demande sur quelle base tu as voulu regarder Salo. :mdr:
Probablement (mais je me trompe peut-être) sur celle de sa réputation sulfureuse.
Tu voulais du sulfureux, te voilà servi. :mdr:

C'est, en somme, ce que dit Pasolini avec son final implacable, en nous mettant directement en position de voyeur.

Quand ça c'est passé, tu n'as fais que regarder.
Si ça se reproduirait, tu ferais probablement pareil.
T'en voulais pour ton pognon, en voici. J'espère que ça te fait bien bander.

Le score de Morricone sur cette scène finale me hantera probablement encore longtemps.
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Message » 11 Nov 2011 14:08

lag@uffre a écrit: (...)
Et oui, tout résonne différemment chez chacun. Ce qui est sûr, c'est que Salo se veut un film politique, et dans la revendication, une certaine surenchère est toujours de mise. Il ne faut pas non plus totalement négliger certaines facilités.
Pour moi Salo est en fait très naïf. Je n'ai pas eu besoin de sa vision pour réaliser ce qu'il tentait de dire. C'est quasi réactionnaire à l'envers en fait. Pasolini déçu de tous les espoirs fondés dans la révolution sexuelle et de sa génération, réagit violemment et déverse son fiel, à raison, sur le pouvoir quel qu’il soit. Si tôt qu'on vieillit on est corrompu, la libération des pulsions devient incontrôlable, on fait faire ce qu'on veut aux générations futures...donc tout fout le camp. C'est pas du Mozart non plus.
Pasolini n'est pas tout blanc face à cette perversion et le disait lui-même, il est quand même aller creuser chez lui. Et c'est là que la "nécessité" de l'horreur devient tendancieuse. La psychanalyse personnelle se mêle à ce discours politique et je pense que c'est plus là que le film perd la moitié de ses spectateurs. Cela reste une vision personnelle forte, soit, mais on est en droit de désapprouver, voir de trouver ça dégueulasse.
Utilité publique...pour qui?
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Message » 11 Nov 2011 15:00

On en a déjà parler ailleurs, mais Salo, c'est formidable. C'est l'électro-choc dont beaucoup ont besoin vis-à-vis de leur voyeurisme non assumé.
[i]D'ailleurs, je me demande sur quelle base tu as voulu regarder Salo.
Probablement (mais je me trompe peut-être) sur celle de sa réputation sulfureuse.
Tu voulais du sulfureux, te voilà servi.

C'est, en somme, ce que dit Pasolini avec son final implacable, en nous mettant directement en position de voyeur.

Quand ça c'est passé, tu n'as fais que regarder.
Si ça se reproduirait, tu ferais probablement pareil.
T'en voulais pour ton pognon, en voici. J'espère que ça te fait bien bander.

Le score de Morricone sur cette scène finale me hantera probablement encore longtemps.
[/i]

Je trouve très bon ce qui a été dit là...

On donne parfois des vertus au cinéma américain, pourquoi pas d'ailleurs, il lui arrive d'être efficace, démonstratif et pas moins violent, mais jamais il n'aurait pu se lancer dans une telle aventure. C'est, pour moi, ce qui fait la force du cinéma européen. Il n'a peur de rien, même avec la perspective de prendre un bouillon. J'aime le cinéma européen.

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Message » 11 Nov 2011 15:10

Fabi67 a écrit:
Riffhard a écrit:
kbil69 a écrit:C'est une m*rde ce film Image

On va me dire: << Oui, mais, il faut prendre le coté artistique du réalisateur, ... bla² >>
Je ne vois rien d'artistique là dedans :wtf:

D'accord avec toi sur le côté " artistique " de Pasolini, il serait peut être intéressant de regrouper les messages que l'on a eu sur ce film il y a quelques semaines dans un des thread " 7 eme art " car je crois que tout à été dit.

Je vais m'occuper de cela dès que je le pourrai. Ce serait effectivement très intéressant.
Par contre, prétendre qu'ici, sur HCFR, tout a été dit sur un film qui fait couler autant d'encre depuis 35 ans... euh... comment dire... on risque de passer pour un forum prétentieux, non ? :lol: :wink:

Oui tu as raison, je voulai dire que nous en avions fait le tour ;)
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Message » 11 Nov 2011 15:31

Le grand raymond oliver http://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Oliver disait que la sole au chocolat c'est pas de la cuisine mais de la merde.

ce film, c'est de la sole au chocolat.

et toute les pseudo justifications pasoliniennes ainsi que celles de ses thuriferaires ne me feront pas changer d'avis.
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Message » 11 Nov 2011 15:33

papinova a écrit:On en a déjà parler ailleurs, mais Salo, c'est formidable. C'est l'électro-choc dont beaucoup ont besoin vis-à-vis de leur voyeurisme non assumé.
[i]D'ailleurs, je me demande sur quelle base tu as voulu regarder Salo.
Probablement (mais je me trompe peut-être) sur celle de sa réputation sulfureuse.
Tu voulais du sulfureux, te voilà servi.

C'est, en somme, ce que dit Pasolini avec son final implacable, en nous mettant directement en position de voyeur.

Quand ça c'est passé, tu n'as fais que regarder.
Si ça se reproduirait, tu ferais probablement pareil.
T'en voulais pour ton pognon, en voici. J'espère que ça te fait bien bander.

Le score de Morricone sur cette scène finale me hantera probablement encore longtemps.
[/i]

Je trouve très bon ce qui a été dit là...

On donne parfois des vertus au cinéma américain, pourquoi pas d'ailleurs, il lui arrive d'être efficace, démonstratif et pas moins violent, mais jamais il n'aurait pu se lancer dans une telle aventure. C'est, pour moi, ce qui fait la force du cinéma européen. Il n'a peur de rien, même avec la perspective de prendre un bouillon. J'aime le cinéma européen.


C'est la grande force de ce film de nous faire passer d'une histoire ou nous regardons, voyons passivement, une fantaisie érotique avec des bourreaux et des victimes( spectateurs, acteurs) à un passage par degrés, a une une situation triangulaire ou le spectateur devient voyeur actif et complice car il reste dans la salle: bourreau, victime, voyeur.
Une démonstration magistrale de ce qu'est la perversion.Il nous prend, la, par le biais de notre jouissance à regarder des scènes de sadisme et nous montre puis nous apprend qq chose que nous rejetons sur les autres, les bourreaux.
Pasolini en était un grand connaisseur, mais l'efficacité du film est aussi dans la démonstration historique exemplaire .
Je me souviens, tout le monde est sorti blême du cinéma et j'ai proposé à ma compagne d'aller manger une choucroute, pas vraiment la meilleures idée après ce film :wink:

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Salle dédiée: Mitsubishi 9000D/Marantz 7702/ampli Primare+Nuforce/Oppo 103/Zapitti 4k/Nas Synology/Enceintes MKS*9
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