Modérateurs: Modération Forum Oeuvres & Multimédia, Le Bureau de l’Association HCFR • Utilisateurs parcourant ce forum: duf666, misterme, taxchim, xCr et 109 invités

Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

[THEME] Polars / Films Noirs: Les Essentiels.

Message » 08 Sep 2011 13:05

Le deuxieme souffle. 1966. Jean Pierre Melville. http://www.imdb.com/title/tt0060305/

Gustave Minda, dit 'Gu' (Lino Ventura) s'est échappé de prison. Connu du milieu pour sa fiabilité et son courage, il retrouve deux amis, Manouche et Alban à Paris. Ceux-ci ont maille à partir avec deux hommes de main envoyés par Joe Ricci, malfrat vénal et amoral ; Gu surgit au bon moment et les sauve. Manouche et Alban planquent d'abord Gu à proximité de Paris, puis l'aident à se cacher à Marseille, en attendant sa fuite prévue pour l'Italie. Mais Gu souhaite disposer de ses propres finances pour l'opération, par volonté d'indépendance. Un ami de longue date le met sur un coup aux côtés de Paul Ricci, le frère de Joe et vieil ami de Gu : un holdup faramineux sur un fourgon de lingots de platine. Le crime nécessite d'assassiner les deux motards qui l'escortent. Gu accepte et tue l'un des deux motards. Entre temps, le commissaire Blot (Paul Meurisse) traque Gu. Il parvient à le piéger et à l'enregistrer avouant involontairement la complicité de son ami Paul Ricci dans le holdup avant de l'arrêter. Souhaitant s'approprier le butin de son frère, Joe Ricci va alors débarquer à Marseille pour venger son frère incarcéré en manipulant les deux autres complices du holdup qui craignent que Gu ne soit une balance et qu'il ne les donne à leur tour à la police. Fidèle à sa morale de truand, Gu va alors s'évader pour rétablir la vérité coûte que coûte et parvenir à blanchir Paul, qui ne s'est rendu coupable d'aucun des deux meurtres durant le holdup, dans une escalade de violence à l'issue tragique…

Titanesque! Ambiance lourde, atmosphere viciée, rigueur implacable de la mise en scene degraissée, dialogues au cordeau, incarnations magistrales. Tout est au sommet pour une oeuvre qui vas influencer durablement le film noir jusqu'aux cineaste hong kongais qui ne jurent que par melville. Chez melville les personnages sont ecrasés par leur destin, incapables de s'y soustraire, et l'issue toujours tragique. Quand aux femmes elle sont spectatrices, impuissantes a soustraire leurs hommes a un code d'honneur qui ne conduis qu'au neant.

Image

Image

Image

Image

[youtube]WI5Qo_qTz20[/youtube]
Dernière édition par astrorock le 08 Sep 2011 13:10, édité 3 fois.
astrorock
 
Messages: 10618
Inscription Forum: 27 Mar 2005 13:59
Localisation: Jurassien rural du 9.3 néo breton.
  • offline

Message » 08 Sep 2011 13:05

L'inspecteur Harry. 1971. Don Siegel. http://www.imdb.com/title/tt0066999/

Une femme se fait tuer dans sa piscine par un tueur perché sur un toit. Il explique à la police, par téléphone, qu'il compte tuer une personne par jour, tant qu'une rançon de 100 000 dollars ne lui aura pas été remise. On confie l'affaire à l'inspecteur Harry Callahan, qui refuse dès le départ de verser la rançon. On lui adjoint Chico, une toute jeune recrue, contre son gré. Et alors que le tueur a donné rendez-vous à Harry, ce dernier se fait agresser par le tueur et est sauvé de justesse par Chico. Après avoir retrouvé la piste du tueur qui a réussi a blesser Chico, Harry mène la chasse tout seul...

Légendaire! Harry, ses rouflaquettes, le leger feu de planche du pantalon cigarette, les ray ban balorama, la banane et le pull sous la veste sans oublier le 44 magnum! Plus les sentences qui depuis sont devenues cultes! Il y a une rage dans ce film qui fait que je le revois a chaque fois avec plaisir. La mise en scene est simple mais efficace, a la don siegel dont s'inspireras durablement eastwood. Ne cherchez pas d'explication au personnage de harry, le film est un western moderne, pas plus de fascisme ou d'ideologie securitaire et d'auto defense, juste un tres grand polar. Tous les roles sont solidement tenues et j'aime beaucoup la composition de "scorpion" qui a cette folie qui me rapelle le face a face batman/joker de "dark knight". Musique superbe de lazlo schiffrin. Pas de femmes!

Image

[youtube]ody3AMkXQ7E[/youtube]
astrorock
 
Messages: 10618
Inscription Forum: 27 Mar 2005 13:59
Localisation: Jurassien rural du 9.3 néo breton.
  • offline

Message » 08 Sep 2011 13:10

The french connection. 1971. William Friedkin. http://www.imdb.com/title/tt0067116/

Deux flics des narcotiques, Doyle (Gene Hackman) et Russo (Roy Scheider), ont l'intuition qu'une grosse livraison de drogue est imminente sur Brooklyn. En surveillant Sal Boca, un petit truand italien, ils en viennent à soupçonner un Français venu de Marseille, Alain Charnier (Fernando Rey), d'être à la tête de la filière.

Titanesque, un chef d'oeuvre instantané. Friedkin Nous livre une oeuvre intense, sombre, violente, pessimiste et innove au niveau mise en scene avec cette camera a l'epaule qui feras recette et une photo granuleuse qui fait penser a la qualite d'image des reportages tele de l'epoque. Pas de manichéisme, les personnages sont complexes et pret a presque tout pour arriver a leur fin, cf la scene, stupefiante pour l'epoque, ou doyle abat nicoli en lui tirant dans le dos. La course poursuite automobile demeure une reference 40 ans apres et balaye celle de bullit (1968) qui en parais ridicule (une mustang a fond dans des rues vides....). Les incarnations sont prodigieuses et il faut citer tout le monde tant les acteurs sont tous a fond. A thesauriser.

Image

[youtube]T8RN6FqqNzY[/youtube]
astrorock
 
Messages: 10618
Inscription Forum: 27 Mar 2005 13:59
Localisation: Jurassien rural du 9.3 néo breton.
  • offline

Message » 08 Sep 2011 13:14

Le parrain. 1972. Francis Ford Coppola. http://www.imdb.com/title/tt0068646/

En 1945, à New York, les Corleone sont une des cinq familles mafieuses de la ville. Don Vito Corleone est le Parrain de cette famille. Sollozzo, dit « le Turc », qui est protégé par le Parrain de la famille Tattaglia propose à Don Vito une association dans le trafic de drogue. Mais celui-ci refuse, car il risquerait d'y perdre ses appuis politiques. Sonny, son fils ainé, y est quant à lui favorable. Afin de traiter directement avec Sonny, Sollozzo décide de faire tuer Don Vito qui réchappe miraculeusement à l'attentat. Commencent alors une série de représailles qui amèneront Michael, le frère benjamin de Sonny, à devenir le nouveau parrain…

On est tout simplement face a un chef d'oeuvre de l'histoire du cinema, tous genres confondus. Pourtant la mise en scene parait au premier abbord d'une grande simplicité mais ce classiscisme est d'une telle virtuosite qu'on en reste fascine au dela des multiples revoyures que merite le film. En fait copolla, a l'instar de ciminno, film des ceremonies: mariage, enterrements, baptemes, mais de quelles maniere et dans quels contextes! C'est magistral, operatique donc tragique. On ne sait qui louer au niveau des acteurs et meme si brando ecrase tout, al pacino, robert duvall et james caan sont porte par leurs incarnanation. Et n'oublions pas ces seconds roles qu'il faudrais tous citer mais ou la performance de richard castellano (clemenza) est remarquable. Deux clins d'oeuils avec la presence de richard conte (don barzini) et sterling hayden (le cpt mk cluslkey) comme une filiation avec les grands films noir des 50's. La photo est magnifique, et s'il ne devais rester qu'une scene a citer ce serais celle de l'ouverture (tiens comme dans un opera...) avec le parrain recevant le croque mort. Comme chez melville les femmes ne sont que spectatrices et impuissantes a arracher leurs homme a leur destinée. Dianne keaton excellente, talia shire exceptionelle, la mama superbe et Simonetta Stefanelli troublante.

Image

Image

Image

[youtube]bf16Vc3iZjE[/youtube]
astrorock
 
Messages: 10618
Inscription Forum: 27 Mar 2005 13:59
Localisation: Jurassien rural du 9.3 néo breton.
  • offline

Message » 08 Sep 2011 13:17

Le privé. 1973. Robert Altman. http://www.imdb.com/title/tt0070334/

Terry Lennox débarque en pleine nuit chez son ami le détective privé Philip Marlowe. Il lui demande de le conduire d'urgence au Mexique. Marlowe accepte mais, à son retour, la police l'attend. En effet, Terry est accusé d'avoir assassiné son épouse et le détective est soupçonné de complicité.

Magnifique! Déja il faut imperativement lire le bouquin de chandler dans sa derniere traduction, c'est un incontournable du genre. A partir de ce materiaux on pouvais se louper comme souvent avec les adaptations de chandler, et bien la non, il faut dire qu'il y a leight bracket au scenario, ca aide. Altman aurais pu raconter son histoire dans le contexte des années ou il a ete ecris mais il le situe dans l'année de son tournage et le pari est particulierement reussis. Autre pari reussis, arriver a imposer la coolattitude de eliott gould (parfait) sans nous faire oublier le prototype du privé a la bogart mais sans nous le faire regretter. Atout majeur du film, les decors naturels ou los angeles devient un personnage majeur du film. Le ton du film est particulierement desanchanté, voire mélancolique, cette histoire d'amitié trahie laisse un gout amer dans la bouche mais aussi de l'espoir car marlowe a son ethique et il s'y tiens quel qu'en soit le prix a payer, sans haine mais sans crainte. Au niveau des acteurs tout tiens a la performance de eliott gould parfait en privé cool qui conserve sa nonchalence et son humour quelque soit la situation. Sterlin hayden est formidable, les seconds roles bon. A noter l'apparition de schwartzy en homme de main muet. Rayon femme c'est fin sixties a mort avec des tenues bien baba bourgeoises. Nina est quelconque sans etre mauvaise et Jo Ann d'une fulgurente beauté, ce seras d'ailleurs son seul film.

Image

Image

[youtube]GeNyD9UFXHs[/youtube]
astrorock
 
Messages: 10618
Inscription Forum: 27 Mar 2005 13:59
Localisation: Jurassien rural du 9.3 néo breton.
  • offline

Message » 08 Sep 2011 13:18

Magnum force. 1973. Ted Post. http://www.imdb.com/title/tt0070355/

Alors que San Francisco est secouée par une série de mystérieuses exécutions punitives de criminels présumés, le supérieur de Callahan, le lieutenant Briggs, assigne le jeune débutant Early Smith comme nouveau partenaire de Callahan. Lorsque les preuves amènent Harry à penser que l’un de ses vieux amis est malheureusement tombé sous les balles des justiciers pour l’empêcher de les arrêter, il découvre que cet escadron de la mort est en fait constitué d’agents de police débutants. Pensant que ses méthodes sont proches des leurs, ils lui proposent de se joindre à eux. Avec son refus, jugeant qu’ils sont aussi criminels que les gens qu’ils ont assassinés, Callahan se retrouve alors dans leur ligne de mire. Alertant Briggs sur le cas de ses jeunes collègues, Callahan n’est pourtant pas soutenu, malgré des preuves plus qu’évidentes. Peu après, comme un avertissement, Harry apprend que Smith a été tué par l’explosion de sa boite aux lettres. Évitant de subir lui-même le même sort, Harry Callahan se retrouve finalement pris en otage par Briggs qui se révèle être à la tête de l’escouade justicière. Parvenant à le désarmer, Harry doit alors affronter toute l’équipe de l’escadron. Après les avoir éliminés un par un, Harry Callahan fait exploser une bombe dans la voiture de Briggs.

Enorme, le meilleur de la serie. Un harry radical, un polar pur et dur. Encore plus de rage que dans le premier opus de la serie ce qui n'est pas rien. Pas de quartier, aussi bien avec les truands qu'avec les flics pourris.

Image
Pitain harry m'as piqué mes ballorama!

Image

[youtube]RrJupVEG2Ks[/youtube]
astrorock
 
Messages: 10618
Inscription Forum: 27 Mar 2005 13:59
Localisation: Jurassien rural du 9.3 néo breton.
  • offline

Message » 08 Sep 2011 13:20

Le parrain II. 1974. Francis Ford Coppola. http://www.imdb.com/title/tt0071562/

Depuis la mort de Don Vito Corleone, son fils Michael règne sur la famille. Amené à négocier avec la mafia juive, il perd alors le soutien d'un de ses lieutenants, Frankie Pentageli. Echappant de justesse à un attentat, Michael tente de retrouver le coupable, soupçonnant Hyman Roth, le chef de la mafia juive. Vito Corleone, immigrant italien, arrive à New York au début du siècle ; très vite, il devient un des caïds du quartier, utilisant la violence comme moyen de régler toutes les affaires. Seul au départ, il bâtit peu à peu un véritable empire, origine de la fortune de la famille des Corleone.

La saga du parrain, c'est le ring de Wagner. Une suite aussi forte que l'opus original c'est rare, mais ici c'est la cas. Je ne vais pas m'apesantir tant mon propos n'eclaireras pas grand monde tant tout a ete dis, je veus juste souligner le formidable travail de creation de vito corleone jeune par de niro qui le rend totalement credible par rapport au jeu de brando. Pour le reste on retrouve les memes comediens porte par leur role et la mise en scene de copolla. Un chef d'oeuvre de plus.

[youtube]qJr92K_hKl0[/youtube]
astrorock
 
Messages: 10618
Inscription Forum: 27 Mar 2005 13:59
Localisation: Jurassien rural du 9.3 néo breton.
  • offline

Message » 08 Sep 2011 13:23

Chinatown. 1974. Roman Polansky. http://www.imdb.com/title/tt0071315/

Une femme qui se présente comme Mme Mulwray, engage le détective privé Jake Gittes (Jack Nicholson) pour suivre son mari, ingénieur des eaux de la ville et soupçonné d'adultère. Ce dernier est bientôt retrouvé mort, noyé. Les personnages évoluent dans une intrigue et une atmosphère pesante de dangers, où bien des références (telles une scène à Echo Park) renvoient à la gestion de l'eau. Gittes poursuit son enquête, et découvre que la femme qui l'a engagé n'est pas la vraie Mme Mulwray. Il s'éprend ensuite d'Evelyne Mulwray (Faye Dunaway), la véritable femme de l'ingénieur, et poursuit ses recherches malgré les diverses menaces de tueurs professionnels, jusqu'à la découverte de la vérité. Le film se clôt sur un final dramatique dans le quartier chinois de Los Angeles.

Géant! Dieu sais si je ne goute guere polanski mais la et de maniere totalement innatendue, il pond une oeuvre majeure du genre. Je passe sur la reconstitution magistrale du LA des 30's, la superbe photo, pour m'attarder sur le formidable scenario de robert towne, qui aboutit a cette reussite majeure. C'est sombre, tordu, ambigu, bref conforme au meilleurs film du genre.Les acteurs sont fantastiques avec un nicholson au top, un surprenant john huston en acteur, les seconds roles exwcellents. Bon vous savez que fayedunaway n'est pas ma tasse de the aussi bien physiquement qu'en tant qu'actrice, mais la elle est bonne. Bref, precipitez vous!

Image

Image

[youtube]3aifeXlnoqY[/youtube]
Dernière édition par astrorock le 21 Sep 2011 7:52, édité 1 fois.
astrorock
 
Messages: 10618
Inscription Forum: 27 Mar 2005 13:59
Localisation: Jurassien rural du 9.3 néo breton.
  • offline

Message » 08 Sep 2011 13:23

Le prince de New York. Sidney Lumet. http://www.imdb.fr/title/tt0082945/

Danny Ciello est un policier du SIU, Service spécial de la police dans la lutte antidrogue. C'est l'élite de la police à qui aucune faute n'est pardonnée par les autorités judiciaires et fédérales. Ces dernières confient à Danny la mission de piéger un avocat véreux. Mais Danny va bientôt comprendre qu'il est manipulé.

Autant les lumet precedent m'on profondement boursouflé par leur moralisme autant la nous tenons un immense film. Et dieu sais s'il faut du talent pour nous tenir en haleine pendant quasiment trois heures sans action ou presque. Pas de partis pris, juste la secheresse des fait, les motivations des hommes dans leur action au service de la justice. Et dieu sais si rien n'est simple dans ce domaine. Pas d'effet de mise en scene, une tres belle photo, des acteurs justes, aucunes faiblesses dans le casting, meme pour les seconds roles. Et la on se souviens de douze hommes en colere, de network et on se dit que lumet sais quand meme faire des films. Grand!

[youtube]CUz8HKTGsPM[/youtube]
astrorock
 
Messages: 10618
Inscription Forum: 27 Mar 2005 13:59
Localisation: Jurassien rural du 9.3 néo breton.
  • offline

Message » 08 Sep 2011 13:24

Il etais une fois en amerique. 1984. Sergio Leone. http://www.imdb.com/title/tt0087843/

David Aaronson, dit « Noodles », au soir de sa vie, revient à New York et se souvient. Il contemple d’un regard dur, désabusé et pourtant apaisé, sa vie manquée. Sa jeunesse délinquante dans le Lower East Side, ghetto juif des années 1920, sa bande d’amis et surtout Max, son ami de toujours. Leur ascension dans la pègre grâce au trafic d'alcool. Mais il se rappelle aussi la violence, la sombre période de la Prohibition, les meurtres, et le projet de casse de la Réserve fédérale des États-Unis qui a causé la mort de ses compagnons.

J'attend la sortie du blue ray pour chroniquer.

[youtube]mzhX2PD6Srw[/youtube]
astrorock
 
Messages: 10618
Inscription Forum: 27 Mar 2005 13:59
Localisation: Jurassien rural du 9.3 néo breton.
  • offline

Message » 08 Sep 2011 13:25

Witness. 1985. Peter Weir. http://www.imdb.com/title/tt0090329/

Un jeune enfant d'une communauté Amish est témoin d'un meurtre. L'inspecteur John Book est chargé de protéger le garçon et sa mère, Rachel. Blessé par les tueurs, il se réfugie chez Rachel. Il participe aux travaux de la communauté et s'éprend de la jeune femme. Mais les tueurs sont à la recherche de l'enfant qui doit témoigner au procès.

MA-GNI-FI-QUE. Film d'une grande sensibilité qui oppose la vie citadine et la vie rurale qui plus est dans une communaute qui refuse le modernisme. Chacun devras faire un pas vers l'autre et vaincre ses prejuges pour terasser le mal, represente par des policiers corrompus. Magnifique photo avec les eclairages naturel des scenes chez les amish. Pas une scene inutile, rythme parfaitement maitrise. Harisson ford est d'une grande justesse, kelly mcgillis me trouble a chaque revoyure, seconds roles parfaitement incarne. un tres grand polar.

[youtube]DY3XnCyKAEU[/youtube]
astrorock
 
Messages: 10618
Inscription Forum: 27 Mar 2005 13:59
Localisation: Jurassien rural du 9.3 néo breton.
  • offline

Message » 08 Sep 2011 13:26

L'année du dragon. 1985. Michael Cimino. http://www.imdb.com/title/tt0090350/

Un vétéran de la Guerre du Viêt Nam, Stanley White (Mickey Rourke), est devenu flic à New-York et enquête sur des assassinats et un trafic de drogue à Chinatown. Stanley White déclare à lui tout seul la guerre à la mafia chinoise new-yorkaise. Stanley subit la fracture culturelle qui règne aux États-Unis, entre les populations d'origine européenne, considérées comme sans esprit, et celles venues de Chine qui se revendiquent détentrices d’un savoir supérieur ainsi que l'affirme un jeune mafieux arriviste (John Lone) qui, par ailleurs, tente d’imposer des idées nouvelles dans son propre clan composé de vieux chefs trop sclérosés pour évoluer. Policier le plus décoré de New York, Stanley est colérique, têtu et arrogant, en conflit avec sa hiérarchie ; il devient revanchard et s’attaque de front à cet empire asiatique, en grande partie souterrain, déployé sur Manhattan.

COLOSSAL, TITANESQUE! Un chef d'oeuvre instantané. A sa sortis je suis allé voir le film trois soir de suite. Ca c'est un artiste, pas un malick ou un kubrick, un metteur en scene qui n'as pas fait beaucoup de films mais de la race de ceux qui restent gravés dans la retine. Pitain! Je ne sais meme pas quoi dire devant la force de ce film, le foisonnement des personnages, leur complexite, c'est tout simplement hallucinant. Mickey rourke ne seras plus jamais a ce niveau stratospherique d'intensité, john lone est epoustouflant avec un jeu d'une grande force mellée de finesse, les seconds roles sublimés. Cimino amene tous son monde au dela d'eux meme, l'oeuvre laminant tout sur son passage et se revelant supperieure a l'addition des performances individuelles. Rien que d'ecrire ca me terasse!

[youtube]HRGBV5eSbyQ[/youtube]
astrorock
 
Messages: 10618
Inscription Forum: 27 Mar 2005 13:59
Localisation: Jurassien rural du 9.3 néo breton.
  • offline

Message » 08 Sep 2011 13:26

Dangereuse sous tous rapports. 1986. Jonathan Demme. http://www.imdb.com/title/tt0091983/

À New York, Charles, jeune vice-président de banque, naïf et coincé, aime se donner le frisson en quittant les snacks sans payer son chocolat. Il attire ainsi l’attention de Lulu, une brune au look extravagant, fougueuse et ultra-sexy créature, qui l’enlève dans sa voiture. Malgré ses balbutiantes protestations concernant épouse et travail, Charles se laisse entraîner dans une équipée délirante, échevelée, un road movie riche en émotions inédites : conduite kamikaze, alcool au volant, vol au tiroir-caisse, grivèlerie, T-shirt tout neuf déchiqueté, relations sexuelles menotté, sortie de route, auto-stoppeurs embarqués beuglant Wild Thing... Qui est Lulu ? Où veut-elle en venir ? Inquiet au début, tant sa pulpeuse maîtresse est imprévisible, Charles finit par prendre goût à ce nouveau style de vie dangereux et excitant. Amoureux de Lulu, il envoie par-dessus les moulins épouse, enfants, partie de squash, déductions fiscales, hautes responsabilités et brillante carrière. Ils arrivent dans la ville d’enfance de Lulu, en Pennsylvanie. Lulu présente Charles à sa maman comme étant son mari. Lulu s’appelle en réalité Audrey et, de femme fatale brune à cheveux mi-longs, elle se métamorphose en sage fille blonde à cheveux courts, dans la robe de ses dix-huit ans. Elle entraîne Charles au bal des anciennes de son école. Là, les choses se gâtent. Tout d’abord, Charles se retrouve nez à nez avec Larry Dillman, un comptable de son entreprise qui a épousé une ancienne condisciple d’Audrey. Audrey apprend ainsi que Charles n’est pas le grand fauve qu’il prétend être : sa femme l’a quitté pour son meilleur ami, emmenant les trois enfants. En même temps apparaît un inquiétant personnage, Ray, sorti de prison plus tôt que prévu. Il n’est autre que le mari d’Audrey, qui se disait divorcée, sans autre précision. La comédie sentimentale — qu’une séquence à l’eau de rose chez la mère d’Audrey semblait diriger vers un heureux dénouement — bascule dans le thriller. La fantasque Audrey, qui a mené le jeu avec autorité dans toute la première partie du film, s’efface curieusement, reprend sa place d’épouse soumise, semble comme envoûtée par son mari malsain, et ne fait plus qu’assister passivement à l’affrontement inégal entre le frêle Charles et le sauvage psychopathe. La deuxième partie du film est dominée par le danger que représente l’ultra-violent Ray. Charles n’abdique pas. Bien qu’Audrey soit indéchiffrable, bien que son attitude soit particulièrement trouble, il croit deviner qu’elle n’aime plus son mari. Il espionne le couple, et finit même par enlever Audrey. Mais celle-ci, loin de lui témoigner de la reconnaissance, lui reproche d’avoir menti au sujet de sa femme. Il l’emmène néanmoins à New York pour la mettre à l’abri de Ray. Lequel est à leurs trousses. Dans un final fracassant, la violence se déchaîne.

Un drole de tres bon film que je revois chaque fois avec grand plaisir. Le scenario, remarquable sous l'apect conventionel de la premiere heure, est tres finement filmé et interpreté. C'est le deja vu jeune cadre deboussole par son recent divorce qui part en viree de week end avec la fleur veneneuse rencontree par hasard pour se donner des sensation. Et puis plus le film avance plus les roles s'inversent, l'homme gentil et naif du debut vas se reveler plein d'astuces et de determination pour soustraire celle qu'il decouvre, au dela des apparences initiales, au joug de son mari, vrais taré de service. Tous les acteurs sont vraiment excellent, tout en finesse, du a une direction d'acteurs remarquable. Pas une scene inutile, pas un temps mort, une bande son etonante pour l'epoque, un de mes petit film fetiche de ces années. Vraiment excellent.

[youtube]FaFAupcn4IQ[/youtube]
astrorock
 
Messages: 10618
Inscription Forum: 27 Mar 2005 13:59
Localisation: Jurassien rural du 9.3 néo breton.
  • offline

Message » 08 Sep 2011 13:27

Le sixieme sens. 1986. Michael Mann. http://www.imdb.com/title/tt0091474/

Aux États-Unis, l'agent fédéral William Graham vit retiré de ses obligations professionnelles depuis qu'il a été gravement blessé par le dangereux psychopathe cannibale Hannibal Lecter incarcéré par la suite. Jack Crawford, un ancien collègue du FBI, le contacte pour qu'il l'aide à arrêter un tueur en série, Dragon rouge, qui assassine des familles lors des nuits de pleine lune. Pour réussir sa mission, Graham va se mettre à penser comme le meurtrier et va notamment consulter, dans ce sens, le détenu Hannibal Lecter, éminent psychiatre s'il en est malgré sa démence.

Un uppercut! A sa sortie nous ne fumes meme pas deux peles dans la salle de cinema. Et pourtant quel film. Le personnage du serial killer n'etais pas nouveau, cf la nuit du chasseur, mais jamais on n'avais traite le sujet de cette maniere si malsaine et qui feras date. Il y a un avant et un apres "manhunter", car ce film est un grand film malade, empoisonné par la presence de lecter, mille fois plus effrayant, genialement incarné par brian cox (alors qu'il est emprisonné tout le film), que la future composition un poil grand guignolesque de hopkins. l'interpretation de william petersen est toute en introspection, les seconds roles, qu'on retrouveras tres souvent dans les autres films de mann, sont excellents. Photo superlative de dante spinoti, musique angoissante de michel rubini, mise en scene dégraissée et virtuose. Un film d'une force inoui et qui la conserve 25 ans apres sa sortie. Le polar de la decennie!

[youtube]czVMfUd5dFI[/youtube]
astrorock
 
Messages: 10618
Inscription Forum: 27 Mar 2005 13:59
Localisation: Jurassien rural du 9.3 néo breton.
  • offline

Message » 08 Sep 2011 13:33

Piege de cristal. 1988. John McTiernan. http://www.imdb.com/title/tt0095016/

1987. Policier à New York, John McClane se rend à Los Angeles afin de passer Noël en compagnie de son épouse Holly et leurs 2 enfants. Mais arrivé à l'immeuble de la multinationale Nakatomi où est employée Holly, John entend des cris ponctués de détonations : un groupe de terroristes a débarqué dans l'immeuble et pris les occupants en otage...

Je sais ce que vous pensez, y vas pas aimer. Pensez 25 ans plus tard ca as forcement mal vieillis car depuis il y a eu surenchere dans ce genre de films et pas la meilleure (cf les 3 sequelles et tant d'autres...). Ben non, c'est toujours aussi bien et meme excellent car il y a un tout tout bon derriere la camera et ca change tout. Et comme devant bruce willis est tres bon et que les mechants sont vraiment mechants et superbement interprete par Alan Rickman et Alexander Godunov on se regale. A voir et revoir.

[youtube]91xJ642MXj0[/youtube]
astrorock
 
Messages: 10618
Inscription Forum: 27 Mar 2005 13:59
Localisation: Jurassien rural du 9.3 néo breton.
  • offline


Retourner vers 7ème Art

 
  • Articles en relation
    Dernier message