haskil a écrit:Et tant pis pour les Monsaingeon dont on oubliera certainement le nom un jour.
Hélas ! Dans les films qu'il a fait, il sera toujours là, comme le commandant Cousteau Et personne ne pourra les remonter pour nous épargner son numéro de "je suis l'égal de celui que j'interviewe"...
Alain
Arrêtez sur Monsaingeon, ça devient lourd... J'arrive à comprendre et respecte le point de vue d'Alain mais je trouve ses reproches quelque peu disproportionnés. Il faut prendre ces apparitions plus comme un clin d'oeil que comme de la prétention. C'est un mec sympa, simple et passionné, prêt à aider les autres et c'est rare dans ce métier. Et puis, regardez ses films sur Oistrakh, Gould, Menuhin, Richter, Fisher-Dieskau ! C'est tout de même autre chose que les émissions du "Panaris" Duault ou des conne.ries snobinardes et vides de sens que l'on nous sert habituellement à la télévision !
Personnellement, je préfère voir Monsaingeon en chair et en os dans un de ses films sur Gould qu'un François Castang ou un Duault présentant une certaine Favre-Kahn et profitant de l'occasion par je ne sais quelle pirouette pour casser du sucre sur le dos d'un type comme Boulez.
Il faut monter aux barricades pour de véritables injustices et pas pour des conneries éventuelles d'un type qui a un réel talent.
Une anecdote. Un célèbre critique et musicologue français comparait les concertos pour piano de Prokofiev. Il louangeait alors les avancées fulgurantes de l'écriture de ce dernier entre le premier et le second, différences bien plus flagrantes qu'entre le second et le troisième...
Le Problème est que la version du second que nous connaissons maintenant est en fait une seconde version du second concerto alors initialement composé entre le 1er et le 3e. Le manuscrit original ayant été détruit dans l'incendie de l'appartement du compositeur de Saint-Pétersbourg, la seconde version du 2e concerto a donc été composée peu après le 3e. Il s'agit donc là d'une faute significative. Est-ce que cela fait de Samuel un incompétent pour autant ?