J'ai vu la pub de ce disque dans diapason:
Concerto pour violon: Brahms / Stravinski
Avec l'Academy of St Martin In The Fields - Sir Neville Marriner
Et Hilary Hahn, soliste.
Le principe d'extraits de Brahms et Stravinski m'attire bien pour mon premier SACD "classique" en multicanal.
Quelqu'un aurait il écouté cette soliste et/ou ce disque ??
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Musique enregistrée : BLURAY, CD & DVD musicaux, interprètes...
[SACD] Hilary Hahn - Concerto pour violon
- ThP
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Pas entendu son concerto de brahms, mais son concerto de beethoven que j'ai en cd est une référence.
Maintenant je me méfie des enregistrements sony récents, le pire cotoie le meilleur, leurs disques sont parfois noyés dans la reverbération, insupportable (souvent en musique de chambre).
Pas de critique de ce disque sur gramophone, peut etre dans un diapason ?
Maintenant je me méfie des enregistrements sony récents, le pire cotoie le meilleur, leurs disques sont parfois noyés dans la reverbération, insupportable (souvent en musique de chambre).
Pas de critique de ce disque sur gramophone, peut etre dans un diapason ?
- YETI
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tu peux y aller les yeux fermés, j'ai le cd et le son est excellent! Alors, en sacd, ca doit être fantastique!
Waner
Waner
- Waner
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vu dans le hors-série de Diapason qui vient de sortir : il y a une 'cahier' consacré au SACD, qui n'est en fait qu'une publicité (d'ailleurs non déguisée, puisque indiqué publi-information) pour Sony et son SACD : la musique dans toutes ses dimensions......
on y trouve la liste des SACD classiques actuellements 'disponibles', efin, sortis sur le marché, et une explication technique sur le bienfait et la supériorité du SACD. En dernière page de ce cahier, on trouve la pub pour le concerto de Brahms et de Stravinsky par Hilary Hahn, disponible en SACD multichannel......
je trouve que ce genre de procédé est assez faux-cul de la part de Diapason, même s'il est annoncé en couverture : supplément Sony, super audio cd les titres disponibles. Ce cahier fait quand même 16 pages, et la couverture laisse penser, ainsi que la présentation des pseudo-articles qui le composent, que c'est en fait bien Diapason qui se lance dans la présentation du SACD.. Il y a même un éditorial, comme si c'était Jean-Marie Piel qui s'y était collé, alors qu'en fait aucun nom d'auteur n'est signalé pour chaque article, et pour cause, c'est de la pub !!!!
un des articles s'appelle même "un format armé pour durer", en arguant une 'compatibilité sans égale'. Il y est dit qu'une partie des Super Audio CD sont hybrides, mais se gardent bien de dire que seul SONY n'édite que des SACD non hybrides (sauf red rose music je crois, mais ça représente 2 SACD). Ils parlent même de prix 'démocratiques', je me marre...... car en fait ces fameux prix démocratiques ne concernent que les lecteurs, et aucune allusion n'est faite quant aux tarifs des SACD qui sont encore, surtout les Sony, encore supérieurs aux CD classiques.
suit ensuite, la liste des SACD dispo (mais OU sont ils dispo, puisque on n'en trouve toujours qu'une dizaine dans les magasins les plus connus) avec quand même la mention de ceux qui sont hybrides ou non et stééo/multicanal..... of course, TOUS les Sony sont single layer, on continue à se foutre du monde......
bref, je trouve que ce supplément relève plus de l'arnaque que d'autre chose, on n'aprend rien de rien, et c'est dommage que Diapason se soit embringué dans ce jeu, mais peut-être que financièrement cela a rapporté.....
on y trouve la liste des SACD classiques actuellements 'disponibles', efin, sortis sur le marché, et une explication technique sur le bienfait et la supériorité du SACD. En dernière page de ce cahier, on trouve la pub pour le concerto de Brahms et de Stravinsky par Hilary Hahn, disponible en SACD multichannel......
je trouve que ce genre de procédé est assez faux-cul de la part de Diapason, même s'il est annoncé en couverture : supplément Sony, super audio cd les titres disponibles. Ce cahier fait quand même 16 pages, et la couverture laisse penser, ainsi que la présentation des pseudo-articles qui le composent, que c'est en fait bien Diapason qui se lance dans la présentation du SACD.. Il y a même un éditorial, comme si c'était Jean-Marie Piel qui s'y était collé, alors qu'en fait aucun nom d'auteur n'est signalé pour chaque article, et pour cause, c'est de la pub !!!!
un des articles s'appelle même "un format armé pour durer", en arguant une 'compatibilité sans égale'. Il y est dit qu'une partie des Super Audio CD sont hybrides, mais se gardent bien de dire que seul SONY n'édite que des SACD non hybrides (sauf red rose music je crois, mais ça représente 2 SACD). Ils parlent même de prix 'démocratiques', je me marre...... car en fait ces fameux prix démocratiques ne concernent que les lecteurs, et aucune allusion n'est faite quant aux tarifs des SACD qui sont encore, surtout les Sony, encore supérieurs aux CD classiques.
suit ensuite, la liste des SACD dispo (mais OU sont ils dispo, puisque on n'en trouve toujours qu'une dizaine dans les magasins les plus connus) avec quand même la mention de ceux qui sont hybrides ou non et stééo/multicanal..... of course, TOUS les Sony sont single layer, on continue à se foutre du monde......
bref, je trouve que ce supplément relève plus de l'arnaque que d'autre chose, on n'aprend rien de rien, et c'est dommage que Diapason se soit embringué dans ce jeu, mais peut-être que financièrement cela a rapporté.....
Dernière édition par Invité le 21 Nov 2002 14:27, édité 1 fois.
- Invité
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Moi j'aime pas trop Hilary Hahn... le jeu est trop léger, trop éthéré, je trouve que ça manque cruellement de profondeur et de gravité...
Il faut écouter d'autres versions pour mettre sa version de Beethoven en perspective : Perlman/Guilini, Mutter/Karajan et même Kremer/Harnoncourt... qui est diamétralement opposé !
Et d'autres encore...
Il faut écouter d'autres versions pour mettre sa version de Beethoven en perspective : Perlman/Guilini, Mutter/Karajan et même Kremer/Harnoncourt... qui est diamétralement opposé !
Et d'autres encore...
- KHOI
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C'est un peu ce que j'avais trouvé pour son 1er disque de bach.
Mon pere doit avoir Perlman/Guilini, je vais ecouter.
Kremer/harnoncourt, sur ceux de mozart pas aimé du tout.
Mutter me plait bien dans celui de brahms mais ce n'est pas le cas de tout le monde
Mon pere doit avoir Perlman/Guilini, je vais ecouter.
Kremer/harnoncourt, sur ceux de mozart pas aimé du tout.
Mutter me plait bien dans celui de brahms mais ce n'est pas le cas de tout le monde
- YETI
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YETI a écrit:C'est un peu ce que j'avais trouvé pour son 1er disque de bach.
Mon pere doit avoir Perlman/Guilini, je vais ecouter.
Kremer/harnoncourt, sur ceux de mozart pas aimé du tout.
Mutter me plait bien dans celui de brahms mais ce n'est pas le cas de tout le monde
Cela dit, je trouve que Perlman/Giulini marche encore mieux sur Brahms que Beethoven où ils sont fort rigoureux. Mais à écouter quand même car c''est la version recommandée par Alain Duault.
Quant à Kremer, il faut aimer, il joue corsé ! Avec Harnoncourt, ça peut faire un peu too much (limite vulgaire) donc je comprends tout agacement...
Finalement, j'ai beau écouter, je reviens toujours à Mutter/Karajan, à la fois sur Brahms et Beethoven, c'est triste car il doit y avoir mieux quand même !
- KHOI
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Muter-Karajan dans Beethoven et Brahms oui il y a mieux surtout dans Beethoven. Rapporté à l'age de ASM au moment de l'enregistrement c'est impressionnant, mais rapporter à Menhuin, Oistrach, Heifetz et quelques autres, c'est quand même nettement en retrait.
Dans Brahms, ça reste une des meilleures versions "récentes", mieux qu'avec Masur pour autant que j'ai pu en juger (je n'ai pas entendu l'intégralité du disque avec Masur).
Dans Brahms, ça reste une des meilleures versions "récentes", mieux qu'avec Masur pour autant que j'ai pu en juger (je n'ai pas entendu l'intégralité du disque avec Masur).
- JohnTChance
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dans le beethoven, alors que je m'attendais à une version de référence, la version Perlman/Giulini m'a considérablement déçu : je n'arrivais pas à rentrer dedans, à m'y intéresser, et ça, dès l'introduction, dès les 5-6 premières secondes, qui donnent tout le suite le ton ou pas au reste.
une fois de plus, je n'ai jamais retrouvé autant d'émotion qu'avec les versions de Menuhin/Furtwängler..... leur Brahms de 49 à Lucerne est un de mes tous premiers souvenirs de gamin. Je me revois encore en train de l'écouter, assis en tailleur (euh la position, pas les fringues, j'avais 7-8 ans.....) devant la boite à savon Pathé-Marconi de mon père. J'ai du écouter le troisième mouvement des centaines de fois sans jamais m'en lasser. Et je n'ai jamais retrouvé dans aucune autre version, la pulsation, le rythme, la symbiose entre le violon et l'orchestre de ce 3è mvt. Malgré la prise de son de l'époque, l'orchestre de Furtw offre une assise pas possible à Menuhin et les deux autres mouvements sont autant à la hauteur.
quant au Beethoven, la version de 47 récemment rééditée (à prix fort, les cochons) chez Testament est géniale, et la version EMi de 53 ne l'est pas moins......
une fois de plus, je n'ai jamais retrouvé autant d'émotion qu'avec les versions de Menuhin/Furtwängler..... leur Brahms de 49 à Lucerne est un de mes tous premiers souvenirs de gamin. Je me revois encore en train de l'écouter, assis en tailleur (euh la position, pas les fringues, j'avais 7-8 ans.....) devant la boite à savon Pathé-Marconi de mon père. J'ai du écouter le troisième mouvement des centaines de fois sans jamais m'en lasser. Et je n'ai jamais retrouvé dans aucune autre version, la pulsation, le rythme, la symbiose entre le violon et l'orchestre de ce 3è mvt. Malgré la prise de son de l'époque, l'orchestre de Furtw offre une assise pas possible à Menuhin et les deux autres mouvements sont autant à la hauteur.
quant au Beethoven, la version de 47 récemment rééditée (à prix fort, les cochons) chez Testament est géniale, et la version EMi de 53 ne l'est pas moins......
- Invité
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Ben oui, Menhuin avec Furtvangler était particulièrement inspiré et ça a donné deux concertos pour la vie. Le Beethoven à Lucerne est peut-etre le plus grand.
- JohnTChance
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- Localisation: Paris
JohnTChance a écrit:Muter-Karajan dans Beethoven et Brahms oui il y a mieux surtout dans Beethoven. Rapporté à l'age de ASM au moment de l'enregistrement c'est impressionnant, mais rapporter à Menhuin, Oistrach, Heifetz et quelques autres, c'est quand même nettement en retrait.
Dans Brahms, ça reste une des meilleures versions "récentes", mieux qu'avec Masur pour autant que j'ai pu en juger (je n'ai pas entendu l'intégralité du disque avec Masur).
Oui je crois qu'ASM était à peine adolescente, non ?
Si ASM a une version décente sur Brahms avec Karajan (et pas ASM/Masur chez DG qui est décevant à mon goût), qui prendre en enregistement récent sur Beethoven ?
- KHOI
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moi qui ai du mal à m'émouvoir de versions autres que celles de Furtwängler, j'ai acheté Kremer/Harnoncourt autant pour le Beethoven que pour le Brahms (avec le double concerto). Autant j'ai plutot pas mal aimé leur Beethoven, la fougue et le 'too much' comme dit Khoi dans Beethoven, autant dans Brahms, je n'ai pas retrouvé l'émotion, le coté archi-humain de Menuhin-Furt à Lucerne (Brahms).
mais la cadence jouée par Kremer dans le Beethoven (du Schnittke je crois) est un peu déstabilisante (il y même un piano qui vient s'y joindre)........
mais la cadence jouée par Kremer dans le Beethoven (du Schnittke je crois) est un peu déstabilisante (il y même un piano qui vient s'y joindre)........
- Invité
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Si ASM a une version décente sur Brahms avec Karajan (et pas ASM/Masur chez DG qui est décevant à mon goût), qui prendre en enregistement récent sur Beethoven ?
On a le droit de remonter jusqu'à quelle année pour répondre ?
- JohnTChance
- Messages: 487
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- Localisation: Paris
Le Perlman/Giulini dans Beethoevn? Plombé, sans vie, éteint... Le Brahms par les mêmes trois coudées au dessus... bien d'accord avec Bruno.
Hahn dans le Beethoven? Interprétation proche du sublime, d'une profondeur justement incroyable car elle ne se donne pas en spectacle... la fusion parfaite entre le chef, l'orchestre et la soliste... et prise de son splendide... L'une des interprétations préférées de Brendel, de ce concerto. Pas un hasard si cette violoniste est admirée par ces confrères et consoeurs d'un point de vue musical et violonistique. Une sorte d'énigme cette jeune femme...
Menuhin/Furt? Bon, si les deux avaient enregistré avant guerre, on pourrait quand même écouter le violon de Menuhin sans avoir toujours un petit sentiment de gêne à cause d'un jeu déjà marqué par le temps... Mais évidemment c'est assez génial, quand même.
Oistrakh dans Beethoven? Avec Cluytens : l'une des meilleures interprétations qui soient...
Kremer/Harnoncourt? Plus vif, plus articulé que les autres, un peu too much parfois mais vivifiant...
Leur vraie réussite à eux deux : c'est le concerto de Schumann...
Mutter Karajan dans Beethoven? Et si on passait à autre chose... la direction plombée de HVK, ses tempos trainants, une petite fille aux ordres... ça ne tient pas la distance...
Les remake récents de Mutter sont de plus en plus étranges : sonorité blanche, portamentos, manièrismes, phrases désarticulées pour faire un sort à chaque note... non vraiment... dans cinquante ans peut-être quand on écoutera ça différemment, comme le témoignage d'une artiste qui a peté les plombs... cf. ses sonates pour piano et violon de LVB qui sont atroces, d'un mauvais goût poilant... et d'un jeu de violon souverain cependant... Stravinsky disait de Vengerova son prof de piano, une célébrité des salles de concert du tournant du XIXe au XXe : 'pianisme sublime, gout musical zéro'. Idem pour Mutter depuis quelque temps...
Alain
Hahn dans le Beethoven? Interprétation proche du sublime, d'une profondeur justement incroyable car elle ne se donne pas en spectacle... la fusion parfaite entre le chef, l'orchestre et la soliste... et prise de son splendide... L'une des interprétations préférées de Brendel, de ce concerto. Pas un hasard si cette violoniste est admirée par ces confrères et consoeurs d'un point de vue musical et violonistique. Une sorte d'énigme cette jeune femme...
Menuhin/Furt? Bon, si les deux avaient enregistré avant guerre, on pourrait quand même écouter le violon de Menuhin sans avoir toujours un petit sentiment de gêne à cause d'un jeu déjà marqué par le temps... Mais évidemment c'est assez génial, quand même.
Oistrakh dans Beethoven? Avec Cluytens : l'une des meilleures interprétations qui soient...
Kremer/Harnoncourt? Plus vif, plus articulé que les autres, un peu too much parfois mais vivifiant...
Leur vraie réussite à eux deux : c'est le concerto de Schumann...
Mutter Karajan dans Beethoven? Et si on passait à autre chose... la direction plombée de HVK, ses tempos trainants, une petite fille aux ordres... ça ne tient pas la distance...
Les remake récents de Mutter sont de plus en plus étranges : sonorité blanche, portamentos, manièrismes, phrases désarticulées pour faire un sort à chaque note... non vraiment... dans cinquante ans peut-être quand on écoutera ça différemment, comme le témoignage d'une artiste qui a peté les plombs... cf. ses sonates pour piano et violon de LVB qui sont atroces, d'un mauvais goût poilant... et d'un jeu de violon souverain cependant... Stravinsky disait de Vengerova son prof de piano, une célébrité des salles de concert du tournant du XIXe au XXe : 'pianisme sublime, gout musical zéro'. Idem pour Mutter depuis quelque temps...
Alain
- haskil
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Ben oui, Menhuin avec Furtvangler était particulièrement inspiré et ça a donné deux concertos pour la vie. Le Beethoven à Lucerne est peut-etre le plus grand.
Raah il me les faut, une descente cagoulee a la mediatheque s'impose
Pourvu que ca sorte en sacd ces trucs la.
- YETI
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