Gilles R a écrit:Bonsoir Maxwell,
Oui, ma vision du concerto pour violon de Beethoven peut surprendre, car il n'est pas désagréable à écouter ce concerto, mais il n'a pas beaucoup de matière…
Tu as raison, mais c'est quand-même une œuvre difficile a faire sonner, à ne pas alourdir côté orchestre, sans parler du violon qui ne doit pas cracher du jus de citron vert
quand Alain parle de gamme pour la 6e de Tchaikovski… le 1er thème, là du coup c'est vraiment une gamme (montante descendante)… mais tu as raison ce n'est pas un bon argument.
Je la connais bien cette symphonie :wink: Non ce que je ne voulais pas, c'est qu'Alain dévoile des choses qui apparaissent très clairement à l'audition de l'œuvre, car moi ce qui m'intéresse au plus haut point dans cette expérience, c'est ce que nos amis non professionnels de la musique vont y découvrir. Ils ont une façon d'écouter que nous n'avons plus et que nous ne pouvons plus avoir. Du coup, je voulais justement savoir comment ils auraient entendu notamment ce thème 1 par exemple. Mais maintenant c'est foutu...
Alors, je suis intervenu pour brider Alain, afin qu'il ne me gâche pas ce plaisir
Alain, excuse, mais bon, je te voyais parti sur les chapeaux de roue...
Mais enfin, heureusement, il y a encore beaucoup, pour eux, à découvrir...
De plus, tel qu'Alain l'avait écrit, cela donnait l'impression que toute l'œuvre était constituée de gammes ce qui, bien évidemment, est différent dans la réalité...
Non, Beethoven n'a pas à travers cette œuvre pris l'écriture dans la forge de son travail des grandes œuvres, cela reste bien sage. Il y a peu de moments où cela décolle… du niveau d'une bonne pièce bien sûr, mais pas dans la légende des dernières sonates et des derniers quatuors… des symphonies 3, 5, 6, 7, 9… des concertos pour pianos 4 et 5… bref tu les connais mieux que moi.
Je te l'accorde bien volontiers... Mais c'est rafraîchissant de constater que le grand Ludwig a aussi écrit des choses en dehors de ses grandes lignes de force...
Personnellement, j'aime beaucoup ce concerto pour violon. Il faut le prendre tel qu'il est...
D'ailleurs, il n'en a pas écrit 36 pour le violon
Tiens tu mets en face, rien que l'ouverture Coriolan… Et bien moi, une musique comme celle là m'épate toujours autant.
Aaaah... Quelle merveille, en effet... C'est bien évidemment toute autre chose, une autre dimension... Mais, pour moi, le concerto en ré a sa place aussi dans l'univers de Beethoven... Personnellement, je serais bien triste si, par je ne sais quel malheur encore, on ne devait plus jamais l'entendre...
Je ne connais pas la version pour piano… la partie soliste est sûrement plus épaisse…
Je m'attends à une réaction d'Alain…
Chic ! va y avoir du rififi à la hifi… (pastiche)
Oooh pourquoi
Comme tu ne connais pas la version piano, je te la laisse découvrir.
Quand on a les deux conducteurs, on se rend bien compte de certaines choses... C'est intéressant... Et toi qui est l'un de nos grands compositeurs, d'autant plus... Aussi, avant d'en reparler avec Alain et/ou moi, question de ne subir aucune influence, il serait plus judicieux que tu l'écoutes avant... non ?
Au plaisir de te lire
Amitiés
Max, adorable membre des