Bonjour USB
Je voudrais éviter d'être le seul à faire des retours sur ces appareils, en me transformant de fait en une sorte de Gourou ou de Pythie des FDA. C'est très sympa, mais cela devient vite insupportable pour les lecteurs du fil, et aussi pour moi en fait. Ca a fini par dégénérer sur le bleu sans doute pour d'autres raisons, mais aussi pour celle-là.
Les débats techniques, c'est autre chose, on reste dans du vérifiable par tout un chacun.
Mais donner des avis subjectifs, même les plus sincères possibles, cela peut finir par ressembler à du bashing d'autres appareils et technos et à du prosélytisme débile des FDA.
Je vais essayer de répondre à ta question, une fois ces quelques "précautions" prises.
Le D802 m'a semblé parfaitement cohérent sur mes biblios Klinger Favre D56 2 voies, 90 dB de rendement, dans une pièce de 18m2 traitée sur les 6 faces, box in the box, écoute de type monitoring, 1.50m de distance des enceintes. Enceintes, distance d'écoute et pièce sont assez impitoyables pour juger d'une électronique.
Un second D802 n'a rien amené.
Sur les TAD E1, 87 dB de rendement, pièce de 32 m2 avec traitements passifs, 2.50m de distance d'écoute, une très légère faiblesse dans les aigus (mais le Tweeter Berylium est intrinsèquement difficile à maitriser), et un léger manque de matière bas medium et bas.
Un second D802 en bi-amp horizontale passive, a résolu le manque bas médium et bas. Les aigus restent une petite faiblesse.
C'est cette config qui m'a mis la tête à l'envers.
Sur des Vivid G1, 91 dB, pièce de 50 m2 avec traitements passifs et acoustiquement parfaite (ben oui, ça existe), même petit manque d'aération dans les aigus. Le manque dans le bas médium est allé jusqu'à donner une impression de "flou" sur les pistes "chargées" que j'ai mentionnée dans le petit article sur Audiophile-Magazine.
Pas d'essai effectué avec 2 D802.
Il faut préciser qu'à chaque fois que je parle de manque ou de défaut, on est dans des choses objectivement "faibles" mais qui dans la recherche audiophile peuvent s'avérer très importantes subjectivement.
J'ai prêté l'un de mes QA100 à Joël, propriétaire des Vivid G1 et patron d'Audiophile-Magazine. Il a très récemment écrit un petit qq chose à propos du QA100 dans le BE des câbles Esprit paru sur 6moons avec photo du QA100:
http://www.6moons.com/audioreviews2/esprit2/4.htmlPower DACs and true digital amplifiers with PCM/PWM conversion are newer candidates for S/PDIF use. This was the case for a small Chinese direct-digital amp I used with both my Lumin S1 and Esoteric K-03. Don't believe for a moment that this lightweight 100w/8Ω QLS100 box was underpowered for my big Giya speakers. Perhaps only a very limited number of audiophiles have yet tried this kind of non-intuitive combination but I can insure you, this QLS Hifi kit is even more surprising than the small Tripath amps I reviewed a decade ago. Its direct pricing from China is completely ridiculous yet competes with very ambitious analogue gear. With the Vivid G1, the results were not far removed from following the Lumin with my Coincident direct-heated triode pre and two bridged Luxman amps.
But today isn’t about revealing what could be a serious forward step using full-on digital amplification.
Mais d'un autre côté, il est évident que si j'avais le système et la pièce de Joël, il ne me viendrait pas une seconde à l'idée de passer à 1 ou 2 de ces FDA. L'aération et la finesse du haut médium et de l'aigu, l'holographie démoniaque et la présence incroyable laissent encore une marge de progrès aux FDA.
Ma réponse a été longue, mais je souhaite éviter les dérapages qui ont eu lieu ailleurs.
Amitiés