Yoann44 a écrit:Étant amateur a des années lumières de vos connaissances en la matière et pour rester dans le sujet, quelle serait votre œuvre de référence afin de pousser aux limites un système et être discriminatoire ?
Le disque chez moi qui met le plus en difficulté les haut-parleurs est le concert de Hans Zimmer à Prague, qui est sorti il n'y a pas longtemps en Blu-ray. Sur les plages d'Interstellar, à la fin, je ne peux pas pousser le volume sans malmener mes petits haut-parleurs de grave. Je suis obligé d'écouter à niveau modéré.
Je précise que j'écoute en 2.0. Habituellement la piste Dolby Atmos downmixée. Je ne me rappelle plus si j'ai constaté la difficulté sur cette piste ou sur la piste 2.0 qui est proposée en parallèle.
La dynamique n'a rien d'exceptionnel. C'est le contenu massif en basses fréquences qui pose problème. Ca secoue trop les membranes.
Mais pour le matériel, cela n'indique guère autre chose que le diamètre du haut-parleur de grave. Ce n'est pas un gage de qualité. De plus, le disque de Hans Zimmer n'est pas représentatif, et le niveau de grave qu'il contient est vraiment excessif. Pour moi, cela ne vaut pas le coup de dimensionner un système juste pour écouter cette plage.
Un extrait plus discriminant et utile, mais vous ne le trouverez probablement pas dans vos discothèques, est la plage Hypnorhythm sur le CD Helium du groupe Transwave : une belle note de 35 Hz jouée à niveau musical moyen, presque sans harmoniques.
C'est plus raisonnable que le Hans Zimmer, je trouve, et aussi révélateur de la distorsion harmonique. En écoute dans un magasin, des colonnes JM Lab produisaient une distorsion audible sur cette note, tandis que des BC Acoustique Araxe passaient le grave sans aucune distorsion : il n'y avait que la pure palpitation très basse fréquence.
Igor Kirkwood a écrit:Je pensais naïvement que la dynamique c'était l'écart max entre le plus haut niveau (forte maxi) et le plus bas niveau (ambiance du lieu d'enregistrement), mais toi Jean-Luc tu introduit la notion de 10% des plages les plus fortes et 10 % des plages les plus faibles.
Moi j'ai considéré le contenu musical significatif le plus bas (partie intégrante d'une note de musique, atténuations en fin de note exceptées) et le plus haut : niveau au milieu de la plus forte attaque. Mais je ne me suis pas défini de méthode stricte pour choisir la mesure de niveau, en particulier quelle durée minimum considérer pour l'attaque.