Bonjour,
Comme il n'y a pas de bons plans à signaler en ce début pluvieux de matinée de mars, je vais en profiter pour revenir sur l'effet loupe abordé par nos amis Hubert_
Agnostic1er et René_
renecito, en apportant quelques éléments valables au casque et aux enceintes.
En premier lieu, un élément que je rappelle fréquemment, bien que j'essaie d'effectuer mes écoutes à un niveau sonore réaliste, je me rends compte qu'il est inférieur à ce que j'entends lorsque j'assiste à des concerts. Par ailleurs, comme je l'ai à nouveau constaté hier soir lorsque la soprano Véronique Gens a interprété le - Poème de l'amour et de la mer - d'Ernest Chausson*, la copie ne représente pas souvent l'original. Déjà, parce que la voix que j'ai entendue d'assez près (6e rang) était davantage intégrée à l'orchestre, tandis qu'elle chante devant l'auditeur sur l'enregistrement, sur lequel son timbre est également différent, plus grave, ample, riche. Celle que j'ai entendue était beaucoup plus claire et semblait davantage monter dans l'aigu.
Puis, un autre des aspects que je constate chaque fois tient au volume sonore des tutti orchestraux dans certaines pièces qui fait dire à certains qu'il les oblige à devoir le réduire avec certains casques ou associations, tellement le son devient insupportable, désagréable, agressif.
Avis que je ne partage pas du tout et encore moins le lendemain d'un concert conclu par - La mer - de Debussy, dont le final orchestral, soutenu par les cuivres, pourrait provoquer le même réflexe au spectateur si chaque fauteuil disposait d'un potentiomètre.
A souligner également, le très important écart de dynamique entre l'introduction de l'oeuvre par la harpe et la déflagration orchestrale finale.
Malgré une mer grise, bon dimanche.
* accompagnée par l'orchestre national de Cannes PACA dont l'effectif a été augmenté à la suite de cette promotion nationale.