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[tenia54]

20 min ? Vous vous êtes arrêtés où, juste après le repas avec Quaid ? L'intrigue n'a même pas commencé, et le Grand Guignol est loin d'être arrivé.

[laurent martiarena]

Ha merde ! Si ils ce sont arrêté au repas avec Quaid, ils ont raté le meilleur avec Elisabeth ! Après moi j'ai bien aimé la progression vers le gore et le trash, faut dire que je suis fan depuis longtemps du studio trauma notamment !

[led balloon]

Disons que je ne regardais pas vraiment, c'était ma femme qui regardait.
J'ai vu l'achat de la substance. J'ai vu l'apparition de la jeune. Mais bon, ça ne m’intéressait pas.
Le propos binaire était évident à la simple lecture du synopsis. J'ai vaguement regardé le début pour voir si le résultat montrerait autre chose mais ça m'a paru, au contraire, en plein dedans. Et les commentaires ici le confirment plutôt.

Cette vision du monde où les femmes où toutes leurs actions, leurs envies, leurs pensées seraient téléguidées par la société, bref des êtres vides.
Évidemment, nos comportements sont énormément influencés par la société, mais l'influence d'une société c'est un truc complexe, ce n'est pas qu'une histoire de dirigeants ou de médias qui nous disent quoi penser, c'est aussi tous les gens autour de nous et tout un tas de rétroactions. Et les hommes comme les femmes sont influencés, ce n'est pas "les hommes", vu comme un grand tout, qui orientent, et "les femmes" qui subissent.

De plus, nous sommes des êtres grégaires, mais nous ne sommes pas que ça. Le désir sexuel et le désir de plaire sont consubstantiels du fait d'être des mammifères. On pourra rectifier autant de fois qu'on veut la société, ça ne changera pas. Ce n'est pas parce que la société le leur dit que les femmes ont envie de plaire.

Bref, à la fin, c'est juste un propos misogyne, cette vision des femmes comme des être totalement sous influence d'une société dans laquelle elles n'ont aucune part, aucune influence et donc aucune responsabilité dans la manière dont elle tourne.