Isabelle44 a écrit:Ou qu'elle n'a pas mis, en disant qu'elle l'a mis ... et qu'elle note les fois où tu t'es gaufré croyant avoir entendu des différences alors qu'elle n'a rien changé ... ( je sais c'est vicieux )
Ca je me le réserve pour la prochaine écoute aveugle que je fais.
Olivier D a écrit:Par exemple Il faut savoir que sur le signal carré du 0 et 1 moins un front est raide, plus la zone d'incertitude pour savoir différencier un 1 d'un 0 ce qui est source de jitter pour le DAC. Si on rajoute les polutions transmises par les signaux on peut comprendre qu il y ait des sources d'amélioration dans le transport bit perfect et mieux apprehender le role des alimentations.
Oui, le jitter existe. Et alors ?
Quelle est la quantité de jitter fournie par un appareil bas de gamme ?
Qu'est-ce qu'il en reste après un bête reclock via un PLL ?
Quel impact sur le signal audio en sortie du DAC ?
Quel seuil d'audibilité ? Bah ça c'est expliqué très proprement dans la vidéo "le mythe du jitter" de Jipihorn.
Il faut quantifier sinon on ne peut rien conclure.
Exemple : un corps en mouvement qui rencontre un autre corps lui aussi en mouvement d'ans l'autre sens sera ralenti (voir fera demi-tour).
C'est un fait, principe de physique newtoniène de base.
En déduis-tu qu'un moustique qui se prends une Formule 1 à 300km/h va changer le chrono de la F1 ?
Bah non. Voilà.
ssebs a écrit:Je ne suis pas d'accord concernant ta généralisation de dire qu'on n'arrive à pas grand chose, avec "nos sens".
A te lire, les métiers de nez (parfumerie, cosmétique...) et toute l'oenologie ne seraient qu'une fumisterie...
Ca n'a rien à voir, la mesure n'est qu'une toute petite partie de ces métiers.
Ce que tu dis va d'ailleurs plutôt dans mon sens.
L'oenologie et la parfumerie sont produits par des experts qui avec des sens mieux entrainés que la moyenne (voir plus sensibles) font des produits sublimes. Pour y arriver, il ont besoin d'un sens un peu plus développer que le commun des mortels, pas d'un truc qui détecte de la micro particule a quart de ppm comme certains s'excitent sur des horloges femto-seconde.
Le point de vue du hifiste subjectiviste endurci sur l’œnologie serai plutôt ceci :
1 - dire qu'un grain pourri n'a pas bon goût par ce qu'il contient la molécule A qui n'est pas bonne au goût
2 - dire donc que le vin X est meilleurs que le vin Y car il a vu dans le vin Y qu'il y avait un grain pourri (sur le millions qui ont fait la cuvée)
3 - camper sur ses positions quand bien même il en distingue pas en aveugle X et Y
4 - camper encore et encore quand bien même un spectromètre n'arriverai pas à détecter la molécule A dans le vin Y
ssebs a écrit:Ils ont calculé qu'il arrivait à détecter des différences de 0.05% environ.
0.05 % c'est même pas -40db.
-120 db la précision d'un oscillo de base. Et c'est une échelle logarythimique !
Encore une fois, si vous manipulez des théoiries sans connaître les ordres de grandeurs, vous allez conclure bien à tors que le moustique peut changer les résultats du grand prix.
ssebs a écrit:Moi-même, j'avais investi un peu dans des actions d'une boite qui avait inventé un nez électronique... Ca paraissait prometteur, et pourtant j'ai dû revendre ça des clopinettes
Difficilement comparable. Mesurer une tension, c'est un besoin de base de l'électronique et je te laisse imaginer ce que l'électronique pèse financièrement depuis ces 40 dernières années et donc le montant de la recherche sur ce sujet.
Un nez artificiel serai certainement opérationnel s'il y avait un gros besoin. Mais je n'en vois guère ...
ssebs a écrit:Certes il y a les spectrogrammes de masse, mais il faut toute une banque de données derrière pour identifier un vin par exemple, alors qu'un oenologue aggueri pourra faire des "déductions" sans avoir forcément dégusté auparavant exactement le même millésime du même producteur...
Quelle banque de donnée ? Tu mélanges tout. La mesure et son interprétation. Il s'agit pas de faire reconnaître à un oscillo si le signal c'est du Dire Straits ou du Chopin.
On lui passe du Dire Straits (ou plus généralement une sinusoide), on mesure, on change un truc dans la source, on re-mesure, il donne l'écart.
Si écart de -110 db par exemple, alors écart indaudible car 30 db sous le seuil d'audibilité. C'est adire 1000 fois plus petit que le plus petit truc que ton oreille peut entendre (dans une salle parfaite, ce que tu n'as pas, par ailleurs).
Voilà, bon bref.
Je m'arrête là, ça deviens de plus en plus HS.