Ulysse21 a écrit:Pure classe A a écrit:Multiplier les écoutes pour le revendeur c’est bien. Mais quand on a passé la semaine à le faire et qu’in fine on a vendu une malheureuse installation à 2000 euros, je comprend qu’on puisse avoir « les nerfs »
Malheureuse à 2000euros il ne faut pas pousser! C'est justement le budget que certains ne vont pas hésiter à mettre à la FNAC en croyant se payer un super truc.
Et pour 2000euros, nos pros sont capables de proposer à du grand public quelque chose de bien. Mais il faut se faire connaitre et ailleurs que dans les revues spécialisées.
Sauf que celui qui va mettre 2 000 euros à la FNAC n’est pas dans la même démarche que nous.
J’ai vu des amis mettre 12 000 euros dans du Home Cinéma (plasma compris et acheté chez Planète Saturn il me semble) sans se poser vraiment de question.
Et ils étaient très satisfaits de ce qu’ils avaient acheté.
Quand je vois les réactions d’amis qui viennent dîner à la maison devant notamment les électroniques à tubes, je comprends pourquoi le marché de la HIFI (et plus particulièrement de la HIFI audiophile) est un marché de niche qui n’intéresse qu’un nombre très limité de personnes.
Et ne permet pas de faire vivre la pléthore de magasins qui existent en France.
Il y a trop d’atermoiement dans l’acte d’achat de HIFI « audiophile » pour en faire une activité rentable pour la majorité des magasins. Sauf à gagner des clopinettes pour le patron et encore moins s’il a des employés.
Quand au « racisme » anti-jeune, il a bon dos. Le nerf de la guerre dans le commerce c’est l’argent. Et souvent les jeunes n’en ont pas beaucoup.
Je ne vais pas souvent dans les magasins de HIFI, mais quand j’y vais, c’est que j’ai dans la tête de faire évoluer mon système.
Combien de fois ai–je vu des gens et malheureusement souvent des jeunes « squatter » un magasin, sans mauvaises intentions d’ailleurs, et finalement empêcher le patron de faire son travail correctement.
Un magasin, quel qu’il soit, vit parce qu’il vend. Et pour vendre, il faut des acheteurs
Pour un patron de magasin un peu commerçant, et pour vendre de la HIFI il faut l’être, il reconnaît assez vite, sinon tout de suite, quelqu’un qui vient pour acheter
Un exemple : quand vous rentrez dans un magasin de chaussures, soit c’est pour regarder et dans ce cas la vous faites le tour et puis au revoir (et vous ne monopolisez ni le lieu ni personne), soit c’est pour acheter et dans ce cas la vous allez essayer et souvent (toujours ?) repartir avec une paire de chaussures. Mais il ne vous viendrait pas à l’idée d’essayer 5 ou 10 paires de chaussures en sachant très bien que vous n‘en achèterez aucune.
La HIFI audiophile, c’est pareil. Je pense qu’il y a beaucoup de patrons de magasins qui en ont marre de faire écouter leur matériel et de vendre un produit ou une installation une fois sur quinze ou sur vingt.
Pierre
