Test HCFR : JVC DLA-NZ7, projecteur 4K laser, e-shift 8K

Test HCFR : JVC DLA-NZ7, projecteur 4K laser, e-shift 8K

COMPTE-RENDU DE CYRILLE_EKTOR

 

Mise en œuvre

 

L’environnement de test

Pièce quasi dédiée.

L’écran est de marque Xtrem Screen Reference, toile blanche pleine de gain 1, d’une base de 2,5m (diagonale 113 pouces).

Projecteur situé à 507 cm de la toile, spectateur à 353 cm.

 

Unboxing

https://www.homecinema-fr.com/video-hcfr-jvc-dla-nz7-unboxing/

À noter que les exemplaires clients arrivent avec des emballages en carton (pas toujours doublés) et des protections en mousse, ce qui sécurise le transport par rapport à des polystyrènes qui ne sont plus en mesure d’absorber les chocs quand ils sont fendus.

 

Installation

Grosse nouveauté côté installation du projecteur sur potence :

l’arrivée de nombreux points de fixations autres que les quatre pieds vissés très éloignés les uns des autres.
L’installation sera grandement facilitée.

À noter la présence de filetages pour une lentille anamorphique.

 

Par rapport à l’ancienne gamme, le projecteur est un peu plus long d’un centimètre.

Il faudra prévoir l’espace nécessaire pour l’accueillir.

Certains en savent quelque chose, ils ont dû reconstruire des niches plus spacieuses.

 

Lien du manuel en français :

https://fr.jvc.com/video/dila/DLA-NZ7B/

 

Chaleur dégagée et bruit

L’aspiration de l’air frais se fait à l’arrière de l’appareil par les deux grilles contenant les filtres à poussières, démontables pour l’entretien.

 

Côté gauche, présence d’un ventilateur et du dispositif de filtrage secteur (on aperçoit une grosse self à travers la grille).

 

Côté droit, présence de deux ventilateurs. On remarque un gros caloduc avec des ailettes pour le refroidissement.

L’air est expulsé vers l’avant à 45° de part et d’autre du projecteur.

 

Côté droit, on remarque un 4ème ventilateur et l’émission d’une faible lumière verte, sans incidence sur les conditions de visionnage.

À l’avant gauche, dans une pièce à 22°, l’air chaud sort à 34.2° seulement (laser à puissance maxi).

Ceux qui n’ont pas la chance d’avoir de climatisation l’été vont apprécier.

 

En mode laser bas, le projecteur produit un bruit de 36 dB à 1 mètre de la lentille, dans l’axe.

En mode moyen, il est à peine plus bruyant à 37 dB (même bruit qu’un N7 en lampe bas).

En revanche, en mode haut, c’est une soufflerie à 40.5 dB (quasiment le même bruit qu’un N7 en lampe haut). L’intensité sonore est donc multipliée par deux à peu près.

À cela peut s’ajouter le bruit de l’e-Shift (+0.5dB), une sorte de bruit de buzz de transformateur plus aiguë.

La nuisance de ces bruits sera plus ou moins perceptible en fonction des individus et surtout de l’environnement. En salle dédiée et traitée, projecteur à distance du spectateur, il n’y aura aucune gêne particulière.

 

Temps d’allumage et extinction

Le logo D-ILA apparaît au bout de 32 secondes et l’image à 43 secondes.

Le démarrage est un peu plus rapide que sur les projecteurs à lampe (-13s).

L’extinction prend seulement 11 secondes au lieu de 62s.

 

Ce vidéoprojecteur pollue-t-il le secteur et les autres électroniques ?

Le projecteur émet un peu de bruit secteur, même en veille, ce qui sera sans incidence.

En fonctionnement, le bruit secteur augmente en fonction de la puissance du laser.

Il sera préférable de le brancher sur une prise à part de son installation son.

 

Incidence du sens de la prise secteur (schucko pour laquelle on peut inverser phase et neutre)

Cet appareil est-il sensible au sens de la pris comme peuvent l’être des amplificateurs audio.

A priori non vu le type d’alimentation utilisé (SMPS) mais vérifions tout de même.

Effectivement, la différence de courant de fuite est insignifiante.

 

Faut-il utiliser le mode natif du projecteur (3840×2160) ou le mode zoom (4096×2160), intérêt d’un écran panoramique 2:35/2.39

Utiliser toute la matrice permet de gagner un peu de luminosité.

On conviendra que le mode natif porte très mal son nom… car la définition native du projecteur est de 4096×2160 donc implique un écran 17/9.

Or, la majorité des personnes possèdent un écran 16/9.

Partant du mode natif, utiliser le mode zoom va donc zoomer l’image qui va déborder en haut et en bas mais surtout sur les côtés.

Sur un écran 16/9, il va donc falloir dézoomer l’image mais si on règle correctement les bords latéraux pour ne pas perdre d’informations, il va rester une petite bande noire en haut et en bas.

 

Plusieurs solutions :

  • On re zoome l’image pour les faire disparaître et on admet la perte d’informations sur les côtés. L’utilisation de la fonction « mask » du projecteur va permettre de rogner ces bords qui vont s’afficher hors de la toile.

Ce choix sera problématique si on utilise un bureau Windows où l’on a besoin de tout voir.

  • On descend l’image avec le lens shift pour faire disparaître la bande noire du bas. Celle du haut sera donc doublée. On peut utiliser un artifice (velours noir) pour cacher cette bande noire si elle vous gêne.

Un explicatif sur cette question.

 

 

Tout dépend des contenus regardés par l’utilisateur. Si ce sont essentiellement des films, le mode panoramique apportera une meilleure immersion car l’œil n’aura plus le référentiel de noir des bandes « noires » d’un écran 16/9 ou 17/9. En découlera une perception de contraste décuplée.

 

 

– lien vers le sujet HCFR dédié au projecteur JVC DLA-NZ7 : https://www.homecinema-fr.com/forum/projecteurs-uhd-4k/2021-jvc-dla-nz7-nz8-rs2100-rs3100-voir-post-1-t30116417.html

 

 

 

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