J'ai crâmé mon ampli... (Atoll in100)

» 30 Jan 2017 22:29

Je précise juste une chose : dans la version originelle de la page d'HiFiRep consacrée à l'IN100, il y a une exclamation "Qu'est-ce que c'est que ce routage ?????" qu'on ne peut plus comprendre, car même dans le cache Google, la photographie qui la précédait a déjà disparu. Il s'agissait d'une photographie du verso du circuit imprimé, où l'on voyait un câblage d'une partie du circuit par un ensemble de fils en l'air. Je ne sais pas pourquoi l'auteur a choisi de la retirer de la publication, car ce n'était qu'une illustration de la réalité (le commentaire sur cette réalité lui appartient).

En aparté, cette affaire illustre la grand problème du contenu d'Internet et des documents informatiques en général : tout est falsifiable et il n'y a pas de mémoire ou d'archive. En conséquence, la fiabilité des documents numériques est très sujette à caution.

» 30 Jan 2017 22:36

Il serait intéressant d'avoir des éléments de réponse de la part d'un membre de l'équipe d'Atoll...

» 30 Jan 2017 22:55

ggtroyes a écrit:Il serait intéressant d'avoir des éléments de réponse de la part d'un membre de l'équipe d'Atoll...

Et ce serait la bonne manière de procéder : soit on participe à un débat public, comme on peut le faire sur ce forum, ouvert à tous, en en acceptant les règles, soit on demande un droit de réponse à l'auteur d'une publication sur l'Internet, un droit qui est d'ailleurs désormais prévu par l'article 6, IV, de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l'économie numérique.

De ce point de vue, Internet, qui a beaucoup de qualités, est une immense régression par rapport à l'écrit imprimé. Ce qui a été imprimé, distribué et vendu ne peut plus être modifié ! A moins d'envoyer les pompiers de Ray Bradbury allumer un foyer chez le détenteur des écrits. C'est la raison pour laquelle la loi sur la presse, l'une des plus vieilles et des meilleures lois jamais votées en France (et c'est pour cette dernière raison qu'elle a un grand âge) avait introduit le droit de réponse. Ce procédé garantissait la clarté et la sincérité du débat de pensée et d'opinion : l'opinion ou le fait qui ont été imprimés et divulgués ne peuvent être censurés a posteriori par celui qui réprouve l'opinion ou voudrait dissimuler le fait au public. Les deux points de vue restent accessibles au public, qui peut ainsi se forger sa propre opinion sur pièces, sans se voir imposer un accès limité au point de vue du plus fort.