trifon a écrit:IL y a souvent des discussions à propos du 1080P comme étant le Graal..
Faut voir ce qui est diffusé, si ce sont des films en argentique à la base, cela peut être du format Blu Ray qui est du 1080p mais, détail d'importance, à 24 images par seconde.
Diffuser ce type de contenu à 50Hz 1080p n'a aucun sens: pas d'amélioration par rapport au 1080i.
Je crois que Netflix diffuse dans ce format Blu Ray des contenus.
Pour que le 1080p@50hz apporte quelque chose, il faut que la source soit enregistrée dans ce format, ce qui est rare car numérique de bout en bout.
On voit ça sur YouTube par exemple car c'est effectivement du numérique au départ.
Mis à part de gros blockbusters à effets enregistrés en numérique au départ, j'ai l'impression que l'argentique domine encore les prises de vues.
Faudrait que ceux qui utilisent Netflix nous fassent un petit CR à ce sujet.
Hello,
Oui, en argentique seul le grain vient limiter la netteté de l'image, et comme grain augmente avec la sensibilité ISO les meilleurs sont les Technicolor à bas ISO. Seuls les nouvelles camera 8K qui ont des capteurs de l'ordre de 40 millons de pixels sont capable du même rendu.
On en parle dans Word cinema
Tarantino, J.J Abrams, Apatow, Nolan… Seule une poignée de réalisateurs continuent de défendre la pellicule. Un support hérité de la photographie et dont la symbolique a traversée presque deux siècles : en témoigne encore le logo des fichiers .avi. Mais à l’heure de la dématérialisation, la pellicule n’évoque plus que l’âge d’or du cinéma. Le numérique en a peu à peu dévalorisé le procédé d’obtention, le coût et le stockage. Néanmoins sa définition esthétique séduit encore.
Au niveau visuel, la nuance entre le procédé numérique et l’argentique (pour la pellicule) a son importance. D’un côté la pellicule possède une »texture », celle d’une granularité de l’image où les clairs sont accentués et les nuances favorisées. Ceci étant dû au fait de sa technique d’obtention : la photochimie. L’image est « captée » sur une surface photosensible – recouverte de cristaux d’argent, dont le procédé en tire d’ailleurs le nom – et lui en donne une certaine tonalité suivant son exposition. De l’autre, on reproche au numérique la »froideur » de son l’image. La plage dynamique, ratio entre l’intensité lumineuse maximale et minimale capables d’être enregistrées, y est tout simplement plus faible. Les contrastes sont alors peu élevés et nécessitent un travail supplémentaire d’étalonnage afin de rendre l’ensemble plus esthétique. Un cas que l’on peut retrouver illustré dans le récent Mad Max : Fury Road.
Je n'ai hélas aucun moyen de mesurer les flux de Netflix et leur bitrate pour voir si c'est vraiment du 1080p ou du 1080i ... le Speed test de la connexion internet par la fibre est insuffisant, il ne permet pas comme sur le SAT de voir la valeur du bitrate instantané max et du bitrate moyen.
Cldt