androuski a écrit:Je n'avais jamais rien lu de tel ; faut que je relise à la fraîche parce que je ne suis pas certain d'avoir pigé : c'est une méthode pour mesurer la distance centre émissif-->micro et tu en déduis la position du centre émissif en soustrayant la distance face avant du HP/baffle à la distance obtenue à la mesure ?
Si on pouvait avoir la courbe de phase au point d'émission, elle correspondrait à la courbe de réponse en phase propre au haut parleur.
Comme ce n'est pas possible, le point d'émission et la membrane du microphone sont éloignés d'une distance qui ajoute des rotations de phase qui sont de plus en plus importantes avec la diminution de la longueur d'onde avec l'élévation en fréquence.
Les calculs internes au programme de mesure sont capables d'assurer l'opération de soustraction de façon transparente.
On fait une mesure d'implusion, on en tire la courbe de phase minimale. Puis on réduit doucement la valeur du 'delay' du pic de l'impulsion pour faire coincider le mieux possible les deux courbes de phase, minimale et normale. Quand c'est obtenu, on convertit la valeur du delay en longueur.
Et quel est l'intérêt de connaître la position physique du centre émissif ?
Ca facilite les choses quand on veut tester divers assemblages sans avoir à faire des mesures de calage relatif entre les HP. Je le répète, c'est une donnée qui serait à sa place dans les data constructeur.
Avec la même méthode, on peut reprendre la méthode décrite pour un assemblage medium et un tweeter, avec le micro positionné dans l'axe milieu entre les axes des HP. On détermine la position de chaque centre émissif. Et après, on fait fonctionner les deux voies ensemble, on s'amuse avec les filtres de différents ordres (même d'ordre 0 en y allant mollo) et en appliquant des retards sur le medium ou sur le tweeter. Oh la la, la tronche des réponses impulsionnelles et des courbes de réponse!!!
Siméon