S.Igor Kirkwood:StudioEaubonne+YamahaNS-1000x (by Ohl) FIN

[Iorn]

pourquoi la courbe en 1/6 oct a la même résolution que celle en 1/16 ?

ici une courbe en 1/12 , elle présente plus de résolution que la tienne en 1/12.... c'est marrant

[jimbee]

pourquoi la courbe en 1/6 oct a la même résolution que celle en 1/16 ?

Amha, la mesure est pondérée comme indiqué au pas de 0,16 oct soit 1/6 oct

[Iorn]

oui d'accord donc c'est logique

[holggerson]

J’ai eu le plaisir d'écouter l’installation d’Igor à plusieurs reprises et à divers stades d’avancement de ses réglages. La première occasion était antérieure à la mise au point de la convolution (octobre 2012). Je conserve le souvenir d’une écoute à la définition exemplaire, mais d’une image un peu plate. La seconde écoute (juillet 2013) était concomitante à l’arrivée de la convolution sur les deux voies frontales issues de mesures mono point. L’équilibre m’était apparu comme plus doux, l’image avait gagnée un peu de profondeur mais des incohérences se faisaient entendre dès lors que l’auditeur s’excentrait de la position d’écoute. La troisième (décembre 2013) eu lieu après le traitement intégral des quatre canaux et le perfectionnement des presets des canaux avants suite à l’évolution du mode de mesure vers le multipoint. Il s’agit pour moi de l’écoute de référence : équilibre naturel, définition exemplaire, ampleur de l’image et étagement des plans sonore en net progrès. L’écoute multicanal était somptueuse dans la mesure où elle permettait de plonger les auditeurs dans une bulle sonore dont les dimensions donnaient l’illusion de dépasser les limites physiques de la pièce.

Les nouveaux réglages entrepris par JLO suite à la décision d’avancer la position d’écoute, et qu’Igor m’a gentiment proposé de venir apprécier, ne constitue pas à mon sens une avancée aussi importante que les réglages évalués à l’automne 2013. Ils ont néanmoins permis de faire progresser le système sur quelques points particuliers. Dans le même temps, le nouvel équilibre de la chaîne m’interroge.

Pascal AMOYEL. Chopin : intégrales des Nocturnes. Calliope, 2004
Le pianiste a été enregistré dans une salle très réverbérante du château de Chambord. La balance des micros accorde une part importante au champs diffus et son subtil mélange avec le champs direct donne un aspect onirique au son du piano. Ce parti pris est beau et approprié à l’œuvre mais pas facile à reproduire. Chez Igor, le piano conserve sa structure. Sur certains passages, on peut, en pensée, visualiser les doigts de P. Amoyel se déplacer sur un clavier aux dimensions très réalistes. Il me semble que l’image du piano s’est un peu élargie par rapport à l’écoute de 2013. Le résultat est très bon, mais à niveau soutenu, la réverbération dans l’aigu présente sur l’enregistrement est mal intégrée à l’image sonore et devient agressive. Nous sommes contraints de baisser le volume.

Les Ménestriers Picards - Josquin des Pré (...). Calliope. 2001
Cette musique du début de la Renaissance offre à l’auditeur une palette de timbres très variée. L’acoustique de la chapelle des Saintes Familles à Amiens est magnifiquement reproduite en trois dimensions. L’enregistrement restitue une belle ampleur et surtout un effet d’enveloppement qui m’a toujours impressionné, car on approche les sensations du multicanal. Du fait du rapprochement de la position d’écoute, cet aspect est encore plus marqué. La définition est spectaculaire, celle des percussions est en progrès. Il me semble toutefois que la sonorité un peu aigre et nasillarde du timbre du cornet est quelque peu accentuées.

Ensemble la Follia – Vivaldi : Concerti pour deux mandolines (…). Calliope, 1998.
J’ai découvert cet enregistrement d’Igor chez LE DAIM dont le système offre une écoute pleine de relief. La présente diffusion sur le système d’Igor n’a rien à lui envier sur ce critère et ajoute un supplément en terme de définition. « L’architecture » de l’orchestre est magnifiquement reproduite : les musiciens sont parfaitement rangés sur la largeur et la profondeur, les instruments se détachent les uns des autres. Cet enregistrement est une belle réussite. Je me suis empressé d’acheter l’un des derniers exemplaires disponibles sur internet, car l’inflation guette.

Hervé LAMY – Christus Rex. JADE, 1997
Ensemble Vox Clamentis – Filia Son. ECM, 2012
Deux programmes de chants grégoriens enregistrés dans des acoustiques très longues : six secondes de réverbération à l’abbaye de Fontfroide dans le cas d’Hervé Lamy. Ces longues et élégantes trainées vocales sont reproduites dans leur intégralité par le système d’Igor, avec beaucoup de nuances et de relief. En revanche, les sifflantes me paraissent un peu insistantes et mal intégrées aux voix. La faute aux micros ? La faute au système ? Un peu des deux il me semble.

Barbara – Au cœur de la nuit. Philips, 1967
Dans l’introduction de cette chanson, la voix de Barbara est accompagnée d’une contrebasse. La basse, à gauche en arrière, est bien timbrée et dense. Le corps Barbara au centre, plus en avant, est comme incarné, sa voix est focalisée de manière extrêmement réaliste : un superbe hologramme sonore de la dame en noir !

Globalement, cette écoute laisse apparaître de nouveaux progrès concernant la profondeur de l’image, la focalisation des sources et la définition du grave. L’effet de relief et la précision de l’image sonore ont bénéficié d’une progression continue depuis la mise en place de la convolution, et c’est à mon sens le principal acquis de cette technologie sur le système d’Igor. Je ne saurais dire si ces aspects sont arrivés à leur optimum, en revanche ils ont été portés à un très haut niveau de réalisme. L’équilibre de la chaîne résultant des nouveaux réglages me parait en revanche moins agréable qu’auparavant. L’aigu a sur certains passages quelque chose d’un peu factice, et il me semble possible d’améliorer ce point sans nuire aux autres qualités de ce système exceptionnel.

[Le Pivert]

Et sur un bon Pink Floyd par exemple ?

[domaud]

Une amélioration facile:de bons cables et les quelques "défauts" s'envoleront comme par magie!

[holggerson]

Je n'ai jamais entendu de Pink Floyd sur la chaîne d'Igor, mais je suis certain que ça doit décoiffer, surtout les masterings multicanaux DSOTM, le tout dernier Endless River en BR... que je trouve très spectaculaires. En CD, les bons Pink Floyd, techniquement parlant, sont pas courants, même parmi la nouvelle série remastérisée parue il y a 3 ou 4 ans. Dommage pour Interstellar Overdrive et Atom Eart Mother...

[tonton flingueur]

Je ne saurais dire si ces aspects sont arrivés à leur optimum, en revanche ils ont été portés à un très haut niveau de réalisme. L’équilibre de la chaîne résultant des nouveaux réglages me parait en revanche moins agréable qu’auparavant. L’aigu a sur certains passages quelque chose d’un peu factice, et il me semble possible d’améliorer ce point sans nuire aux autres qualités de ce système exceptionnel.

Bonjour!
La notion du côté "moins agréable" serait elle en rapport avec un aspect trop analytique du message sonore perdant ainsi le fil de la musique en elle même?
Une notion de "fatigue" à être tout le temps sur la brèche sur de longues écoutes par tant de détails empêchant un laisser aller musical?

[holggerson]

Bonjour Tonton Flingueur

Je n'exprimerai pas la chose ainsi. Pour moi, le coté désagréable s'apparente, sur certaines modulations, à un excès d'aigu (Josquin des Pré et dans une moindre mesure Vivaldi) doublé parfois de la sensation que cette partie du spectre joue seule dans son coin (Chopin à niveau soutenu, sifflantes sur les chants grégoriens).

[domaud]

Les cables je vous dis!les cables!!!!

[tonton flingueur]

Bonjour Tonton Flingueur

Je n'exprimerai pas la chose ainsi. Pour moi, le coté désagréable s'apparente, sur certaines modulations, à un excès d'aigu (Josquin des Pré et dans une moindre mesure Vivaldi) doublé parfois de la sensation que cette partie du spectre joue seule dans son coin (Chopin à niveau soutenu, sifflantes sur les chants grégoriens).

OK merci

[Igor Kirkwood]

Grand merci Laurent pour ton CR talentueux et précis.

Je rappelle aux forumeurs qui ne le sauraient pas que tu écoutes, dans une salle partiellement traitée 3 enceintes Cabasse Baltic II + caisson + convolution simplifiée + éventuellement surrounds + une bonne maitrise et une bonne interrogation sur ce que doit être la reproduction sonore.

C'est la quatrième fois que tu écoutes l'installation I.K./J.L. OHL au fur et à mesure des progrès, ton avis est donc précieux, en effet on n'est pas le meilleur juge pour évaluer sa propre installation.
Je remarque que tu as bien mémorisé les diverses étapes, dont la plus importante pour toi est la convolution maitrisée par JLO en décembre 2013.
Oui il est certain que plus une chaine Haute Fidélité progresse plus .....la progression dans la qualité de reproduction sonore devient difficile.
Toutefois tu acceptes de lister des progrès auditifs en mars 2015 (par rapport à décembre 2013):
-effet 3 D accentué
-pureté des graves accrue.
-meilleure cohérence de l'ensemble.
Avec toutefois une réserve sur le niveau de l'aigu, qui serait un peu trop relevé.

Le problème de la courbe cible en général et dans l'aigu en particulier est un casse tête bien connu : voir site de Francis B.
A un demi dB près on obtient satisfaction, ou l'aigu est agressif ou il est mou....
Lors de la venue der nos amis Belges (Olivier le daim, jfacoustics) le tweeter avait été ajusté....à la baisse de 0,7 dB
Dommage que l'on ai pas eu le temps d'essayer d'autres ajustements en aigu.
Toutefois L'avis de Tonton Flingeur et GG 14 sur les mêmes réglages en aigu a été différent, Un moment même Tonton Flingueur a demandé un relèvement du niveau de l'aigu de + 1 dB sur le tweeter.

Il est sur que la visite de Syber samedi, sera instructive à ce effet lui il en sera à sa 6ème écoute

Pour la problématique micros d'enregistrement/niveau du tweeter ta remarque est intéressante. En effet mes 2 micros Neumann TLM 50 ont deux relevés d'aigus , un centré sur 4000 Hz et l'autre sur 8000 Hz. En effet l'utilisation d'un micro ultra plat 20/20000 Hz se discute, en effet les retours de réverbération importante dans des lieux à acoustique naturelle comme l'Abbaye de Fontfroide (CD Jade avec Hervé Lamy) sont bas médiums/graves et l'Art de l'Ingénieur du Son est de reproduire à la fois le recul et la réverbération foisonnante du lieu avec la clarté des voix , et je dois dire que le relevé en aigu cela aide, ainsi que la directivité cardioïde de l'aigu. Mais l'ajustement étant délicat, celui ci peut être critiqué.

[Iorn]

peux t on connaitre le niveau d'écoute pour Vox clamentis ?

Cela joue aussi sur l'appréciation des sifflantes. Si c'est à faible niveau , c'est sur qu'en montant le volume , ça va devenir dérangeant.

[holggerson]

Le niveau des écoutes était modéré.

Avec toutefois une réserve sur le niveau de l'aigu, qui serait un peu trop relevé.

Subjectivement oui, mais cela ne signifie pas ipso facto que ce soit objectivement le cas. Peut-être sagit-il plutôt d'un manque dans le grave ? Le niveau du caisson n'était-il pas un peu plus relevé fin 2013 ?

[Iorn]

Sur ce disque à niveau modéré ,l'équilibre sonore est limpide, mais les sifflantes pas gênantes.

Le niveau de grave ne change pas grand chose aux sifflantes. C'est le niveau sonore qui joue beaucoup. Plus c'est fort plus cela s'entend . Toutefois , il faut vraiment mettre très fort pour que cela devienne gênant