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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

► CRITIQUES des derniers films vus

Message » 22 Aoû 2012 16:48

opbilbo a écrit:...
Ça démarre bien mais ça décolle jamais : Le film se termine par un banal combat sans intérêt ! Je me suis dit : "M;erde alors ! C'est déjà fini ! :o :-? :lol:"
...


Au moins tu n'as pas vu le temps passé :grad:
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...page 300...

Message » 22 Aoû 2012 16:53

Ca y est !!!

Image

:ohmg: :ohmg: :ohmg: :oops:
opbilbo
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Message » 22 Aoû 2012 20:49

le loup celeste a écrit:Battlestar Rebellion - Prisoners of Power (The Inhabited Island) de Fyodor Bondarchuk:
Cette adaptation du roman de 1969 L’île Habitée des frères Strugatsky exploitée dans son pays d'origine sous la forme de deux longs métrages de 110/115 minutes sortis respectivement en 2008 et 2009, nous arrive directement en vidéo dans un remontage de deux heures fait et voulu par le producteur russe pour l'exploitation internationale … et le résultat est catastrophique.

Quelle dommage. J'aurais bien revu ce film dans son intégralité. C'est parfois un peu bourratif mais c'est aussi assez jouissif et, à quelques détails près, très fidèle au roman (qui est évidemment un peu plus explicatif).
Ce type d'édition malheureuse me rappelle l'édition BR de Ghost In The Shell "2.0" massacrée par Mamoru Oshii lui même...
A l'époque j'avais chroniqué ce film ici : The Inhabited Island

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Message » 23 Aoû 2012 9:23

opbilbo a écrit:
DaveStarWalker a écrit:
Salvor Hardin a écrit:Priest : Canal+ Cinema HD

Vampires, Prêtres, Cow-Boys, un mélange et une ambiance finalement agréable.

12/20


Tout à fait d'accord. Une bonne surprise.

Recommandable :D

David :wink:


Pas d'accord ! :grad:

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Ça démarre bien mais ça décolle jamais : Le film se termine par un banal combat sans intérêt ! Je me suis dit : "M;erde alors ! C'est déjà fini ! :o :-? :lol:"

Ma note : 2/5


En fait, on se demande si une suite est prévue ???

Une suite est prévue ? :idee:

David :wink:
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Message » 23 Aoû 2012 11:37

Vu Carlos (le terroriste qui fit trembler le monde) d’Olivier Assayas en DVD (version de 5h30)

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Résumé : Véritable mythe, Carlos est au cœur de l’histoire du terrorisme international des années 1970 et 1980, de l’activisme propalestinien à l’Armée rouge japonaise. A la fois figure de l’extrême gauche et mercenaire opportuniste à la solde des services secrets de puissances du Moyen-Orient, il a constitué sa propre organisation, basée de l’autre côté du rideau de fer, active durant les dernières années de la guerre froide. Le film est l’histoire d’un révolutionnaire internationaliste, manipulateur et manipulé, porté par les flux de l’histoire de son époque et de ses dérives.

Difficile de parler de long-métrage ou de série, vu que le projet se situe à mi-chemin. J’ai vu la version de 5h30, diffusée à Cannes et divisée en 3 parties, que Canal + avait programmée sous la bannière « les séries originales de Canal + » mais aussi sous l’appellation « Créations originales » et disponible en coffret DVD. Assayas en a également tirée une version pour l’exploitation en salles avec un montage de 2h45.

On n’attendait pas forcément Assayas sur un tel projet (tant sur le format que sur le sujet) mais après avoir dévoré les 3 parties, je dois dire qu’il s’en sort à merveille aussi bien dans sa manière de faire vivre une époque (70-80) que dans sa volonté de proposer un portrait tout en ambigüités du terroriste le plus célèbre avant Ben Laden. Son Carlos montre l’importance du personnage sur l’échiquier géopolitique de l’époque, de sa « gloire », quand les deux blocs s’affrontent (les années 70) à son « déclin » quand les cartes sont redistribuées (des années 80 jusqu’à la chute du Mur de Berlin). Et surtout, à travers Carlos, Assayas s’intéresse au destin des idéaux révolutionnaires de gauche (révolutionnaires allemands, japonais, français, basques…), à quel moment l’idée devient action violente et la révolution terrorisme (et terrorisme d’état).

Le film-série est construit et découpé en 3 parties. Dans la première, parfois un peu trop biographique et manquant un peu de matière psychologique, on suit Carlos, le révolutionnaire, cet insurgé antisioniste, anti impérialiste, qui déjà a participé à des camps d’entraînement en Jordanie et se revendique du FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine), à travers une séries d’actions et d’attentats principalement à Paris (le tristement célèbre attentat contre le Drugstore St Germain). La seconde partie, la meilleure, suit Carlos, le terroriste, lors de la prise d’otage des ministres de l’OPEP à Vienne jusqu’à sa mise à l’écart du FPLP par son fondateur Haddad. La dernière partie suit Carlos, le mercenaire, qui a fondé son propre groupe et vend ses services au plus offrant ou à celui qui peut lui assurer une protection (Hongrie, Lybie, Syrie ou Soudan). Et à mesure que l’échiquier politique bouge, Carlos est de plus en plus isolé jusqu’à son inévitable arrestation et condamnation.

La force d’Assayas c’est de prendre son temps (le format le lui permet), de s’appuyer sur un important travail de recherches pour parfaitement resituer le contexte politique et historique de l’époque et surtout de faire entière confiance à Edgar Ramirez pour porter le projet. L’acteur vénézuélien (comme Carlos) est impressionnant de force, d’aisance et se montre crédible dès la première seconde. Une véritable performance qui fait de son Carlos un personnage intelligent, séducteur, aux accès de fureur glaçants. Il est aussi détestable que fascinant et offre au spectateur une vraie complexité (Assayas refuse, avec raison souvent, l’explication psychologique et privilégie l’action).

Une réussite de forme et de fond, accompagnée d’une excellente BO post punk (New Order, Wire, Dead Boys…) et portée par un acteur magistral (César du meilleur espoir masculin pour ce rôle).
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Message » 23 Aoû 2012 18:40

Hush, en route vers l'enfer : canal+ cinema hd

Petit budget, mais prenant et boulant ! :D

13/20
Salvor Hardin
 
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Message » 23 Aoû 2012 21:25

La locataire : canal+ hd

Vous pouvez zapper :grad:

3/20
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Message » 23 Aoû 2012 23:01

+1 ! :-? :grad:
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Message » 24 Aoû 2012 0:02

ImageIl faut sauver le soldat Ryan (Saving Private Ryan) de Steven Spielberg :

Le synopsis :

Alors que les forces alliées débarquent à Omaha Beach, Miller doit conduire son escouade derrière les lignes ennemies pour une mission particulièrement dangereuse : trouver et ramener sain et sauf le simple soldat James Ryan, dont les trois frères sont morts au combat en l'espace de trois jours. Pendant que l'escouade progresse en territoire ennemi, les hommes de Miller se posent des questions. Faut-il risquer la vie de huit hommes pour en sauver un seul ?

Le film : *****

Récompensé à juste titre par 5 Oscars (meilleurs réalisateur, photographie, son, image et effets sonores), Il faut sauver le soldat Ryan est l'un des plus grands films de guerre jamais réalisés. La réalisation est exceptionnelle, les scènes de guerre sont d'un réalisme et d'une violence toujours inégalés (le débarquement est traumatisant), les acteurs sont justes et émouvants, le scénario inspiré d'une histoire vraie n'omet pas de mettre en avant les grandes valeurs que sont l'honneur et la solidarité, et le film a le bon goût de dénoncer la stupidité de la guerre. Un authentique chef-d'œuvre.

Image

Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-il-faut-sauver-le-soldat-ryan-109355561.html
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Message » 24 Aoû 2012 0:13

ImageA Better Tomorrow (2010) de Song Hae-sung :

Le synopsis :

Deux frères Hyuk et Chul ont été séparés pendant dix ans, depuis que l'aîné Hyuk a fui le régime tyrannique de Corée du Nord en abandonnant toute sa famille. Lorsque les deux frères se retrouvent, Chul ne pardonne pas et menace de tuer son aîné. Mais désormais Hyuk a intégré un gang puissamment armé et fait équipe avec les plus dangereux trafiquants. c'est ce qui va motiver Chul pour devenir le flic le plus impitoyable du pays...

Le film : *****

Ce remake du film éponyme (Le Syndicat du crime de par chez nous) produit par John Woo lui-même n'égale certes pas son aîné, la faute à des acteurs (loin d'être mauvais d'ailleurs) qui n'arrive jamais à atteindre le charisme de Chow Yun Fat, mais passé quelques longueurs et une première demi-heure qui demande un effort d'attention particulier pour suivre qui est qui, cette nouvelle version s'impose comme un ambitieux polar dramatique et violent où les moments de bravoure du film original sont encore plus spectaculaires et où il est question de crime, de trahison, de vengeance, de fidélité et finalement de rédemption dans un scénario qui réserve une grande place à l'évolution de ses personnages. Un bon remake.

Image

Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-a-better-tomorrow-2010-109355954.html
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Message » 24 Aoû 2012 11:11

Image

J'irais dormir à Hollywood - Br loc

Synopsis allociné :

Il s'appelle Antoine de Maximy et a décidé de conquérir les Etats-Unis : ses routes à pertes de vue, ses paysages grandioses, ses mythes en cinémascope, ses villes immenses, ses communautés, ses stars hollywoodiennes, ses anonymes... D'Est en Ouest, notre voyageur filmeur prend la route. A pied, en stop, en taxi, en bus, à vélo et même... en corbillard ! New York, Miami, Nouvelle-Orléans, Las Vegas... En ligne de mire : Hollywood, où il espère se faire inviter chez une star pour la nuit ! Au hasard du chemin, il va croiser des hommes et des femmes, chacun révèlera sans fausse pudeur, une part de lui-même. Tous ces portraits dessinent un visage aussi touchant que surprenant des Etats-Unis.

Antoine de Maximy, infatigable globe-trotter, reproduit ds ce film le concept remarquable de la série TV "j'irais dormir chez vous" filmé à l'aide de 3 caméras portatives télécommandées qui a donné qq formidables pépites : http://fr.wikipedia.org/wiki/J%27irai_dormir_chez_vous

Cependant l'ambition énorme du projet (la traversée des US d'est en ouest) cadre mal avec la durée limitée d'un film, ce qui au final impose un montage où les rencontres sont assez éphémères et ce manque d'approfondissement génère un peu de frustration pour le spectateur. Je recommande d'ailleurs fortement de visionner le film une 2e fois avec le commentaire du réal. qui apporte une voix off qui est un réel plus car elle dévoile bon nombre d'anecdotes étonnantes qui enrichissent le récit. On retiendra qd même de ce film des rencontres extrêmement surprenantes qui donnent à voir une Amérique que l'on ne voit pas souvent, pour ne pas dire jamais. Et rien que pour cela le film est à voir (et ce d'autant plus si vous ne connaissez pas la série j'irais dormir chez vous pour découvrir ce concept unique de faire du reportage).

A noter qu'une version allongée du film appelée J'irais dormir en Amérique (huit épisodes de 26 minutes) est dispo en DVD.
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Message » 24 Aoû 2012 20:09

Image

Film d'action sympa
Je ne me suis pas ennuyé, quelques dialogues creux
mais de très bonnes idées.
Ne se prend pas au sérieux,
En regardant ce film j'ai l'impression qu'ils avaient oublié de le dire à Matt Dillon :ane:

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Et je regardai, et je vis apparaitre un cheval couleur pale, et son cavalier se nommait la Mort, et l'enfer le suivait...Bigre c'est terrifiant tout çà !!
rann
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Message » 25 Aoû 2012 8:25

Thirst.

Ou comment un prêtre désireux de servir une expérience médicale va se retrouver vampire malgré lui.
Ou comment un homme et une femme qui n’ont rien en commun vont se trouver transpercés (au propre et au figuré !) par une passion dévorante, absolue, ultime.
Ou comment des néons blafards d’une maison hantée par la bétise, la culpabilité et l’ennui on passe à un sidérant ballet sur les toits, à des scènes d’un érotisme brulant.

Thirst, c’est tout ça, mais plus encore. Chaque regard de Kim Ok-vin est une supplique à la fusion des corps. Chaque coup d’oeil de Song Kang-Ho est un océan de douleurs et de regrets.

Thirst, ce sont les thêmes de la foi, de la mort, de la revanche, admirablement articulés autour d’un scénario qui se permet tout, même un humour ravageur. Ce sont des images d’une beauté à couper le souffle, des acteurs en apesanteur (dans tous les sens du terme), une transgression permanente, entre jouissance et panique.
La transformation de la sublime Kim Ok-vin, et la scène finale sont des oeuvres d’art.

Park Chan-Wook redéfinit le romantisme. Et on aime ça.

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Message » 25 Aoû 2012 8:27

The Cabin in the Woods.

Au départ, on craint le pire: un slasher movie qui suit une bande d’étudiants un peu crétins qui veulent faire la fête dans une maison reculée en pleine montagne. Déjà vu mille fois, avec toujours les mêmes ressorts et les mêmes personnages: la bimbo, l’intello, le nerd, le male et la pièce rapportée…

Et pendant une heure, on se désole devant tant de lieux communs, même si certains indices nous poussent à savoir ce qu’il en est réellement.

“You think you know the story”, dit l’affiche.

Et puis la dernière demi-heure est une libération, jouissive, réjouissant jeu de massacre et de délire organisé.

On sent bien la patte de Whedon, producteur, qui en profite pour faire de son petit film d’horreur une critique féroce de la société du spectacle, entre Vendredi 13 et Loft Story, puis au final un constat amer sur l’espèce humaine qui ne lève pas chez lui beaucoup d’espoirs de rédemption.

Même si le propos sociologique aurait pu être nettement plus développé, on passe un bon moment, entre distanciation souriante et voyeurisme coupable et totalement assumé.

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Message » 25 Aoû 2012 9:13

Image

Le monde de Barney - BR loc - Vu en VOSTFR

Synopsis inspiré allociné

Barney Panofsky est un homme apparemment ordinaire qui revisite sa vie passée alors qu'il est âgé et seul. Sa première femme Clara, est une rousse incendiaire, infidèle et libre d’esprit… La seconde "madame P." est une riche princesse juive superficielle préoccupée par son paraître et qu'il surprend au lit avec son meilleur ami Boogie qui au passage lui rend service puisqu'il comptait divorcer. Seulement, Boogie disparaît suite à cela et Barney est soupçonné de l'avoir assassiné. Le flic qui enquête est persuadé de sa culpabilité mais ne pourra rien prouver faute de cadavre et le poursuivra toute sa vie en écrivant un bouquin. Il a ensuite un coup de foudre pour Miriam, sa troisième épouse, qui deviendra la mère de ses deux enfants et l’amour de sa vie. Mais une vie, c'est long, et est-ce qu'un tel amour, aussi fou soit-il, peut tenir quand on s'appelle Barney et qu'on a ses vieux démons...

Le monde de Barney est un film qui se laisse voir sans déplaisir grâce à la faune de ses personnages et la quantité de situations tantôt louffoques, tantôt sérieuses mises en scène. C'est donc sur un rythme varié que l'intégralité de la vie d'adulte de Barney nous est offerte depuis sa vie d'épicurien ds sa jeunesse agitée jusqu'à sa solitude, la maladie et la mort. Entre les deux, il y a aura eu beaucoup d'alcool, beaucoup de cigares, des potes dévergondés, une réussite financière, une poignée de femmes, un amour fou, deux enfants et un père aimant. Malgré cela, je suis resté mitigé face à ce film car le personnage de Barney donne le sentiment dérangeant de manquer d'intérêt et de rester trop superficiel, notamment par rapport à sa femme Miriam. C'est donc une demi déception, non pas à cause du film en lui-même qui a peu de défauts mais de l'intérêt du personnage principal dont on se demande si sa vie mérite d'être mise en image.
Emmanuel Piat
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