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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

► CRITIQUES des derniers films vus

Message » 11 Fév 2018 11:36

tupeutla a écrit:
oldboyzz a écrit:CLOVERFIELD PARADOX

totale imposture que ce titre : ce film n'a rien de rien a voir avec l'esprit des 2 premiers cloverfield :grr: :grr: :grr: :grr:

a part ca...un film de tévé "pas trop mal", c'est bien realisé, y a quelques idées sympa. Le scenario principal est ce qu'il est...l'idée caché qui apparait a la fin est un total bide, c'est dommage ca aurait pu etre mieux amené/travaillé alors que l'autre intrique principale des 2 univers patinent a n'en plus finir
le revoir serait vraiment du temps perdu (ou alors pendant une bonne grosse sieste canapé)
bref. 7/20


Alors là, pas du tout d'accord ! J'ai trouvé, bien qu'il n'ait aucun rapport avec les 2 précédents opus, que c'était un vrai film de SF passionnant.
J'ai été scotché à l'écran pendant toute la durée du film.
Évidemment, on est bien loin des space-opéras mercantiles et bêtifiants des "Star wars".
Pour ma part, c'est du 18/20. Et j'en redemande. :oldy:


Quand Paramount a vu le résultat (il devait sortir au cinema), ils ont été très content de le refiler a NETFLIX qui a payé cash !
jhudson
 
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Message » 11 Fév 2018 18:10

18/20 pour un film branlé avec les pieds, des acteurs au mieux mediocres et une demie tonne de plot holes ? Tu m'étonnes que le niveau des sorties Netflix reste là où elle est mais n'empêche pas Netflix de persévérer dans ce niveau.
tenia54
 
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Message » 12 Fév 2018 18:01

Je partage l'avis négatif de Ténia ... Rien à sauver dans ce navet poussif et mal foutu. La vedette "bankable" cachetonne sans beaucoup de conviction, et on s'ennuie ferme rapidement !
alcatol
 
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Message » 12 Fév 2018 18:16

je reposte ici mon avis de Cloverfield Parangon posté sur le topic Netflix

Sujet: [VOD] Netflix

Darkhan a écrit:
Darkhan a écrit:
Je vais faire court
Le film est un peu Event Horizon qui aurait copulé dans une ruelle sombre avec Supernova de Walter hill , on est donc trés loin du film de JJ , dans l'esprit, dans le fond comme dans la forme
Une histoire sans queue ni tête où on cherchera le point commun avec Cloverfield de JJ que l'on ne trouvera que dans les 10 dernières secondes du film montre en main, histoire de justifier minablement la presence de "Cloverfield" dans le titre
Histoire probablement écrite par quelqu'un atteint du syndrome Gille de la tourette qui balance dans le scénario tous les concepts qui lui passent par la tete sans les poser ou les développer et encore moins à chercher à s'assurer la cohérence de l'ensemble. Voyage hyperspatial, voyage dans le temps, voyages vers des monde parallèles et memes des inter-mondes , paradox espace-temps... Tout y passe façon grande lessiveuse

Dans le Casting hétérogène ils donnent tous plus ou moins l'impression d'avoir atterri par hasard devant la caméra.

Et dire que cela le film a eut les honneurs d'une bande annonce au Super Bowl. :roll:
Ce serait bien que Netflix evite de faire les fonds de poubelles de la Paramount la prochaine fois :zen:


Bon bein j'avais vu juste :zen:
Apparemment Le Deal sur ce film a couté un peu plus de 50 Millions de Dollars à Netflix
Permettant ainsi à la Paramount de rentrer immédiatement dans ses frais sur un Film que meme le CEO jugeait irrécupérable meme après reshoots.

Source => https://www.hollywoodreporter.com/heat- ... ox-1082305

Le passage par Netflix lui permettant sans doute aussi d'eviter de se faire atomiser par la presse avant meme qu'il ne soit accessible au grand public


Je rajouterai qu'il ya des films qui meme trés mauvais tu dis qu'il y avait moyen potentiellement de faire quelques choses d'excellent avec un bon real et un bon scénariste et moyennant des changements de fond + ou - importants

Par exemple, Bright, le film est pas loin de la purge mais l'univers a du potentiel. Et il y a moyen de faire quelques choses de pas mal déjà en trouvant une solution au pb N°1 "David Ayer" :siffle:

Là sur Cloverfield Parangon pour moi, tout est à jeter. Meme l'OST est sans interet.
Darkhan
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Message » 13 Fév 2018 12:19

Ah mais des films avec une bonne idée de départ mais un résultat même pas médiocre, y en a des flanquées, hein. :mdr:
tenia54
 
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Message » 13 Fév 2018 12:21

Clairement :lol:
Darkhan
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Message » 19 Fév 2018 17:40

AMERICAN HONEY (CINE)

Synopsis : Star, ado de 17 ans, s'enfuit loin de sa demi-famille en décomposition : Père au chômage abusant d'elle, frère et soeur à l'abandon ... Attirée par Jake et la "bande de jeunes", Elle traverse en minibus avec eux différents états, survivants en vendant des abonnements magazines. Nous suivons son intégration, ses découvertes, déceptions et espérances ...

Ce film clairement "art et essai" vaut le détour, en surmontant son principal handicap: 2h43, c'est 20 à 30mn de trop pour décrire soigneusement cet univers très actuel, déglingué mais fonctionnel, dans lequel se côtoient certains "laissés pour compte"" de l'Amérique aculturée de Trump : Jeunes sans aucune idée d'un quelconque futur, qui se fondent dans le groupe et se soutiennent au quotidien, chômeurs miséreux et parents démissionnaires, retraités sans but qui s'ennuient ferme ... L'étude sociologique est passionnante et fine, sans outrance et sacrément réaliste, même s'il faut la décoder pour en saisir l'intérêt : Le thème de la meute notamment, ses règles et sa solidarité, l'Alpha et ses oukazes, la chasse quotidienne de chacun de ses membres pour survivre, le risque de vivre loin d'elle, une parabole astucieuse et forte pour amplifier la description très pessimiste d'une partie de la société rurale US ... Contrairement à Logan Lucky, pas grand chose à sauver dans cette réalité là.

16/20
alcatol
 
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La société rurale US pour changer un peu...

Message » 19 Fév 2018 21:36

Rien de neuf depuis The Florida Project que j'ai trouvé excellent, quoi.
Ah, si le neuf consiste à filmer en 1.37:1, format que tout le monde a abandonné... 8)
Par contre nous servir des films qui durent plus de deux heures avec un scénario mince comme une épaule de hanneton, ça c'est courant. Les réalisateurs à l'égo surdimensionné devraient faire plus confiance au monteur du film, qui lui, ne passe pas son temps à se regarder le nombril.
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Message » 21 Fév 2018 15:11

LA FORME DE L'EAU (CINE)

Synopsis : Une demoiselle muette, correctement installée dans une vie soli(t/d)aire et tranquille, fait le ménage dans une agence aérospatiale américaine des années 50. Un container arrive dans le laboratoire qu'elle entretient, ainsi qu'un agent de l'état Américain, chargé de "traiter" le contenu, en l’occurrence une créature aquatique étrange ...

J'aurais adoré vibrer pour ce film de 2h03, soigneusement marketé et pourtant bien réalisé. De vibrations, point ... Guillermo del Toro prend (un peu trop) son temps pour planter le décor, notamment un début style "Amélie Poulain", prend également son temps à faire enfin décoller l'action ... Je suis sans doute "déformé" par les plus récentes productions cinématographiques plutôt elliptiques, voire épileptiques (par exemple, Miss Sloane toujours à 200km/h) mais le coté "je vais lentement et j'assume" m'a ôté la majeure partie du plaisir à découvrir l'histoire, malgré tout un peu trop standard et prévisible à mon goût.
La reconstitution très soigneuse des années 60, son esthétique, le grain de la pellicule même, semblent avoir été parmi les objectifs de M. Del Toro, mais cela est finalement pesant et ne suffit pas à en faire un chef d'oeuvre. Dommage.

Mention spéciale tout de même à l'actrice principale Sally Hawkins, absolument charmante et émouvante dans ce rôle taillé pour elle, et que j'avais déjà énormément apprécié dans "Be happy" et "Blue Jasmine".

14/20
Dernière édition par alcatol le 21 Fév 2018 21:41, édité 1 fois.
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Message » 21 Fév 2018 17:17

tupeutla a écrit:Rien de neuf depuis The Florida Project que j'ai trouvé excellent, quoi.
Ah, si le neuf consiste à filmer en 1.37:1, format que tout le monde a abandonné... 8)
Par contre nous servir des films qui durent plus de deux heures avec un scénario mince comme une épaule de hanneton, ça c'est courant. Les réalisateurs à l'égo surdimensionné devraient faire plus confiance au monteur du film, qui lui, ne passe pas son temps à se regarder le nombril.


Le top pour se faire remarquer de nos jours, c'est filmer :
- 1:37
- 16 mm pour avoir un grain bien présent
- N/B
- et si possible sans parole
-Et le must: un dispositif utilisait PENDANT tout le film , ce qui est bien pour un court métrage est souvent pénible sur un long

Souvent la critique se jette sur ce genre de film !
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Message » 21 Fév 2018 17:23

il y a eut The Artist et ça c'est fini comme ça :siffle: :lol: => http://www.lapresse.ca/cinema/nouvelles ... sement.php
Darkhan
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Message » 21 Fév 2018 17:40

Darkhan a écrit:il y a eut The Artist et ça c'est fini comme ça :siffle: :lol: => http://www.lapresse.ca/cinema/nouvelles ... sement.php


Comme quoi le cinema "d'auteur" restera cantonné ..

Et ca démontre l'écart entre la critique et les spectateurs qui payent leur place, et encore ils ne sont pas plains qui manquait de la couleur ....

10 ans après la fin du cinema Muet, ces films étaient rejeté par le jeune public , 70% a 80 % des films muets ont disparu .

Canal Cinema diffuse un film sur les tout premiers films mondiaux, ceux des frères Lumiére en 1895 Lumière ! L'aventure commence, chaque "film" dure 50 secondes, soit la durée d'une bobine de film avec une camera a manivelle !

Aucun film n'a été perdu, et ceux qui se demandent quel intéret de restaurer des films de plus de 120 ans, les images se passent de commentaire !

On apprend qu'Edison qui avait son propre procédé cinématographique, a fait expulsé des USA les cameramen de Lumiére qui venaient filmer des documentaires.
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Message » 25 Fév 2018 11:48

THE SQUARE (CINE)

Synopsis : Christian, beau quarantenaire divorcé et père de 2 fillettes, conservateur d'un musée d'Art contemporain Suédois, montre tous les signes de réussite. Un détail (La perte de son mobile et portefeuille), grain de sable dévastateur, va lui imposer progressivement une "méditation en pleine conscience", lui et nous révélant son "utilité idiote" dans la société, les raisons et les limites de la "liberté d'expression", portée à bout de bras par la classe aisée, cultivée comme un étendard factice et rassurant, protégeant nos sociétés soit-disant démocratiques de l'abord et la résolution sincère de nos vrais problèmes (potentiellement destructeurs), notamment vis à vis de l'immigration, de la fracture sociale et de son résultat, les "laissés pour compte".

Sincèrement, le coté "Intello" de ce film, limite ch.iant, déplaira à beaucoup. Cependant, la mise en scène, le scénario, l'image et le jeu des acteurs sont remarquables. Tout comme "Festen", avec cependant nettement plus d'humour grinçant et décapant, différents thèmes sociétaux, diablement actuels et importants sont très intelligemment traités, nous laissant dans la tête des questionnements essentiels sur les jeux de rôle parfois insupportables imposés à tous, indispensables (vraiment ?) pour que les différentes couches sociales, à l'inégalité criante, puissent se côtoyer sans s'affronter. Le "carré", et surtout la phrase qui résume sa raison d'être, révèle à tous ses absurdités. Une scène d'anthologie,
le diner-Performance, qui donne l'un des poster publicitaire du film
, questionne puissamment (sans donner de réponse) les limites de l'art et la part animale de notre humanité.

Franchement passionnant à tous points de vue, en s'accrochant un peu, pour moi une Palme d'Or méritée : 17/20
Dernière édition par alcatol le 25 Fév 2018 15:11, édité 2 fois.
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Message » 25 Fév 2018 13:44

Son Snow Therapy était loin d’être convaincant, le film enchainait scène sans intérêt sur scéne sans intérêt, a par une qui se voulait être le ressort du film .
jhudson
 
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Message » 25 Fév 2018 15:09

Les thèmes abordés et questionnés ici sont bien plus nombreux et universels que dans Snow therapy, ce qui a sans doute motivé et convaincu le jury de Cannes ... La grille de lecture ne cesse en effet de s'agrandir après visionnage, ce qui est l'apanage, pour moi en tout cas, d'un grand film.
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