Haskil répond : précisons que le vrai problème est que ce minima n'est pas atteint par de nombreuses marques d'amplificateurs audiophiles... qui en sont loin et plus que ça puisque j'en connais même qui se mettent en protection alors même qu'ils sont loin d'être poussés dans leurs retranchements ! Raison pour laquelle les mesures des revues ne sont jamais faites sous 4 ohms... encore moins sous deux ohms...
Même la NRDS ne mesure pas sous 4 Ohms, c'est vrai. Il nous reste, heureusement, les revues étrangères, anglo-saxonnes ou germaniques!
Précisons que l'exemple que tu prends chez NAD ne vaut que pour quelques modèles de petits intégrés dont le premier bébé de la marque et un nouveau modèle, et peut-être d'autres.
Parles-tu du concept ISC ou du dimensionnement des composants?
S'il s'agit de l'ISC, il est présent sur tous les appareils série "C; seul les gros bloc 218THX et haut de gamme S200 en sont dépourvus.
S'il s'agit des composants, je n'en sais rien! Difficile de trouver l'information!
D'autres vont moins loin dans le raffinememnt conceptuel de l'alimentation mise en oeuvre dans le 320 BE, ils collent carrément des transfos et des condos trop petits pour les puissances annoncées !
Cela est quant même rarrissime, au point que je ne vois pas trop d'exemples.
Des amplificateurs qui ne sont spécifiés que sous 8 Ohms, cela existe, dont un grand nombre dont ont peut se demander ce qu'ils feraient sous 4 Ohms, style le Cyrus 6, testé par HF il n'y a pas longtemps: 2X40W/ 8 Ohms spécifiés, avec un transfo de 107VA...
Ou encore le Creek 5350SE: 2x95w/8 Ohms, qui n'est spécifié sous 4 Ohms qu'avec un seul canal en service! Transfo de 250VA.
Les Atoll IN50 et AM50 me parraissent aussi bien justes au regard de leurs spécifications (2x70W, 4 Ohms, 150 VA), contrairement au plus gros modèles, qui affichent des marges assez confortables.
Reste que tout cela peut très bien fonctionner si judicieusement (ou prudemment!) utilisé.