Alain, ton analyse est pertinente et je rajouterai qq explications.
Bose n'est en effet pas un mauvais produit bien au contraire. Comme nous le précisons tous les 2 les mauvais produits ne durent jamais bien longtemps malgré tous les efforts commerciaux.
Néanmoins, pour la plupart des membres de ce forum nous ne faisons pas parti de la cible de Bose malgré des CSP plutôt + que CSP-. On est sur des concepts et une approche commerciale complètement différente à savoir que la valeur ajoutée des produits Bose n'est pas le son mais d'arriver à reproduire un son "réaliste" pour un encombrements ridicule voire que l'on peut cacher avec une certaine notion du design et de l'esthétique d'intérieur.
Notre démarche plus hifiste est au contraire d'avoir des enceintes plus visibles, sans contraintes d'occupation d'espace (ou presque) pour un son parfaitement réaliste, plus "physique".
Les autres marques que tu mentionnes s'engouffrent donc sur un segment de marché occupé par trop peu d'acteurs et sur lesquels ils ont une potentialité de chiffre additionnel en attaquant une cible différente de leur coeur de cible traditionnel. Ce n'est toutefois pas leur coeur de métier (pas la miniaturisation on va dire) et ne peuvent donc que suivre le référent, le leader du segment.
Pour les écrans plats, il faut bien évidemment commencé qq part
. Mais je ne suis pas persuadé que les premiers conso recherchaient l'image absolue. Là encore le bénéfice du produit était de proposer la TV avec un design plsu abordable que ces gros blocs et surtout un encombrement réduit en profondeur sur les meubles des salons. L'image pourrie
est une composante à ne pas négliger mais n'a pas du être le premier facteur dans la décision d'achat de ces produits. Il rentre aussi en compte le coté "Innovant", la Nouveauté, le dernier truc techno à posséder. La fonction marketing en tient bien évidemment compte dans son attaque des marchés et son approche du conso sur les produits à fort potentiel technologique... c’est d’ailleurs l’innovation qui permet un renouvellement rapide des parcs car les besoins restent eux inchangés.
D'autre part, pour qu'un produit se vende il doit aussi répondre à une attente, à un besoin inassouvi, désiré. Pour ta pomme de terre c'est pareil. Le marketing a juste décrypté et répondu à un besoin de tendre vers plus de naturel, de bio. Rien n’est évidemment lancé sans avoir déterminé le potentiel de gain, le résultat. Ensuite, la mise en oeuvre et la mise en forme c'est autre chose et les procédés sont discutables. Si le marketing fait prendre des vessies pour des lanternes c'est que le conso le veut bien aussi.
Ce que j'ai appris depuis ces dernières années c'est que le conso est de moins en moins « crétin », et de mieux en mieux informé ; s’il achète c’est que ça répond chez lui à un appel, une envie, une émotion, une nécessité…