FDRT a écrit:Sans vouloir être desobligeant, dans le titre on parle de réalité et depuis 5 pages on ne parle juste que de niveau sonore... On ferait mieux de modifier le titre par "niveau sonore réaliste" plutôt que de parler de réalité.
Qu'en est-il de l'image, de la définition, de la transparence, de la dynamique, de la qualité des timbres, ... je pense que l'on ne parle pas de la même chose !
Mon dernier concert était Anne Gastinel et Claire Désert. Pour le niveau sonore et la dynamique, on repassera. Mais quel talent ! Et ce violoncelle qui vibre avec son côté charnel presque humain...
A ma connaissance, que ce soit en HR ou en BR, aucun système n'est capable de restituer la réalité... Et de toute façon, celui qui prétendrait le contraire serait soit un trés grand naïf, soit un grand sourd, soit un imposteur.
C'est facile à démontrer par l'absurde, car s'il existait un système parfait alors il serait capable de reproduire à l'identique l'ensemble du message. Or un concert est enregistré avec d'autres appareils donc celui-ci est déformé donc le système de reporduction étant parfait, il ne déformerait pas le message déjà déformé. Donc, celui-ci resterait déformé et donc n'aurait pas l'apparence de la réalité. Donc pour restituer l'apparence de la réalité, il faudrait un système capable d'appliquer les déformations inverses à celles générées lors de l'enregistrement. Ce serait donc un système déformant donc imparfait. Donc le système parfait (comprendre capable de restituer la réalité de l'original) n'existe pas. CQFD.
Je pense que lorsque l'on a compris cela, on a fait un grand pas dans la connaissance de la hifi.
C'est pour cela qu'effectivement, le titre est un peu provocateur et présomptueux.
Maintenant, pour revenir au discours technique, certes dans un HP HR, il y a moins de dispersion thermique (c'est assez différent de la notion de distortion) au niveau de bobine because membrane plus lourde, ...
Mais, pour faire du HR, il faut des gros moteurs associés à des membranes légères. Et plus les membranes sont légères, moins elles sont rigides. Et plus elles se distordent sous la contrainte générant pour le coup directement des distorsions (ce qu'on appelle aussi colorations, charmes, caractéristiques sonores propres, ...). Donc pour éviter cela, on rigidifie les membranes mais ça les alourdit et donc ça freine le moteur augmentant la dissipation thermique et par voie de conséquence diminuant le rendement. Donc on augmente le moteur pour gagner en rendement mais du même coup on augmente les contraintes sur les membranes, en créant de nouvelles distortions. Donc on renforce les membranes ... etc ...
Pour être caricatural, en HR, les pertes se situent sur les membranes d'où distorsions (pertes de précisions dans les timbres). En BR, les pertes se situent sur les moteurs en dissipation thermique (perte de rendement se traduisant par une perte de dynamique).
Mais bon, tout ça c'est un peu caricatural et d'autres problèmes existent...
Cordialement
FDRT
en fait , on devrait parler d'intensité sonore plutot que de niveau sonore. L'intensité sonore fait que l'on ressent l'instrument reproduit comme réaliste.
Hors pour obtenir l'intensité, il faut passer par des hp capable de pression acoustique instantanée élevée.
Si on prend un piano comme exemple; la reproduction de cet instrument va nécessiter sur de très courte période une pression sonore instantanée importante pour être crédible.
Sur un enceinte Bas rendement, cela va être plus compliqué à obtenir à moins de posséder un ampli capable de fournir une puissance instantanée colossale.
De fait, c'est plus facile avec du haut rendement. Bien que dans ce cas, il faille de toute façon des puissances crêtes importantes également.
Sur une enceinte bas rendement de qualité, les timbres seront réalistes , si l'enceinte est de qualité mais la pression instantanée va être plus compliquée à obtenir.