caraibe a écrit:Perso, je préfère une image 2.35 plutôt qu'une image 16/9.
C'est une question de cadrage essentiellement ..Et aussi l'habitude de voir l'écran s'agrandir quand en salle on passait au scope
Beaucoup associent cinéma et format scope, à mon sens c'est un tort.
Non, c'est parfaitement normal de faire cette association, vu que le Cinemascope (format 2.35/1) a été développé et exploité afin que les spectateurs puissent trouver un "avantage qualitatif" au cinéma par rapport à la télévision (format 4/3) qui commençait alors à se développer.
Donc, on allait au cinéma pour voir des choses qu'on était certain de ne pas voir à la télé ! (ça a un peu changé avec la généralisation du 16/9 sur les télé et l'accroissement significatif des tailles d'écrans - et je ne parle même pas de la video-projection...)
caraibe a écrit:J'ai vu AVATAR en 2.35 au ciné puis chez moi en 1.77 P...Quelle immersion !!!
on a beau tourner la chose dans tous les sens, en numérique (sauf changement) c'est le plus petit format ...Je sais ça met en rogne les inconditionnel du 2.35.
Je n'ai pas vu Avatar au ciné en 2.35/1, vu que je l'ai vu en 3D (il était alors projeté en 1.85/1). Par contre, pour rester avec le même réalisateur, j'ai vu Titanic au ciné en 2.35/1 (son format originel) et je l'ai vu chez moi (en video-projection) en 1.85, qui est le nouveau format pour la version 3D.
Eh bien, il n'y a pas photo : il y a bien plus d'immersion dans un film lorsque celui-ci est au format 2.35/1 que quand il est recadré en 1.85/1 !
C'est d'ailleurs normal, vu que le format 2.35/1 correspond bien mieux à l'angle de vision humain que le 16/9. (ou alors, si vous voyez en 16/9, consultez sans tarder !)
Quant au fait que le 16/9 serait le format "de prédilection" du numérique, c'est une pure invention : la problématique du 2.35/1 versus 1.85/1 est strictement LA MÊME que l'on soit sur support numérique que sur support argentique. Dans tous les cas, il faut anomorphoser l'image afin que celle-ci rentre, soit sur une pellicule de format 24x36mm (en fait, 35 mm, pour laisser la place à la bande son), soit elle doit être capturer par un capteur de format... 24x36 (ou un de ses multiples) !!
Donc, dans tous les cas, il y a perte (relative) de définition au niveau horizontal avec le 2.35/1, la définition totale du support restant identique quelque soit le format de l'image.
A la limite, l'avantage du numérique serait justement de permettre des capteurs qui soient adaptés au format de l'image (en argentique, c'est plus compliqué de faire varier la taille des films et des caméras, même si cela se faisait -cf. le 70mm ou bien l'IMAX)
PS : Pour en revenir à la video-projection (et les questions posées), la problématique de la définition est totalement inverse : on ne change pas la taille horizontale de l'écran, ni la résolution horizontale (1920 pixels de largeur), sauf que la différence entre 16/9 et 2;35/1 se fera au niveau du nombre de pixels verticaux (1080 pour du 16/9 et 800 pour du 2.35/1), la résolution/définition globale de l'image ne changeant pas. (c'est d'ailleurs pour cela que cela donne l'impression qu'une image 16/9 serait mieux défini et plus immersive : parce qu'il y a plus de pixels affichés ! - mais avec exactement la même résolution qu'en 2.35/1)
PS2 : Et tout ça, vu avec un video-projecteur d'entrée de gamme
(désolé, mais si l'on veut appeler " un chat, un chat", la seule signification de "bas de gamme", c'est "mauvaise qualité". Ainsi, on peut très bien avoir du matériel cher qui est "bas de gamme", tandis que du matériel nettement moins cher sera de bonne qualité - et donc, pas "bas de gamme" !)