
Bon, on s'écarte du sujet, mais j'ai cité cet exemple récent parmi des dizaines d'autres pour montrer le fossé qui existe entre le cahier des charges techniques d'une salle de cinéma et la vision qu'en ont les différents corps d'état. Curieusement, le propriétaire est rarement responsable de ces délires. Les difficultés viennent généralement de l'architecte et surtout du décorateur.
L'exemple permet de mesurer le travail pédagogique et les efforts de persuasion que je dois développer à chaque fois pour arriver à un HC qui fonctionne à peu près correctement. Je rédige un document décrivant les principales contraintes et je le soumets. Souvent, les intéressés ne prennent pas la peine de le lire. D'autres montreront des exemples de réalisations particulièrement ratées, mais superbes à leurs yeux (salle en verre ou en marbre ou murs oranges lumineux par exemple), et expliqueront au propriétaire que mes préconisations sont superflues et même que je connais pas mon métier.
Quand la bataille est trop rude, je refuse le projet (je gagne un temps fou!).
Il y a quand même des constructions où ça se passe bien. Celles où j'ai la maîtrise de l'ouvrage ou pour le moins une écoute attentive dès le début.