antonyantony a écrit:Je ne vois pas ou l auteur fait explicitement la confusion que tu notes.
Ici
inside your analog-to-digital converter there is a sampler which contains a camera that takes pictures of the incoming soundwave [...] In actuality, the "camera" is a very fast electronic switch called -- logically enough -- a sampling switch [...] The sampling switch creates distortions called aliasing frequencies. Alias frequencies occur above the Nyquist limit (22.05kHz for CDs), and these frequencies enter the sampler because it cannot distinguish between the true frequencies of the sampled sound and these sampling-switch distortions.
Jusqu'ici tout va bien. On enchaîne :
Filters called low-pass, or anti-aliasing, filters are therefore built into CD players and they attempt to block frequencies above 22.05kHz from entering the digital-to-audio converter.
Donc en résumé, dans un ADC, il y a de l'alias, c'est pourquoi le DAC comporte un antialias
Logique, si ma tête est malade, soigne mon pied !
...Sauf qu'il est bien trop tard pour retirer l'alias de l'ADC, il fallait le faire avant de numériser !
Et on enfonce bien le clou :
Let's say the incoming frequency is 9kHz. The alias frequency will then be 1kHz (10kHz to 9kHz), which is within the baseband and cannot be filtered out[...] To minimize this type of aliasing artifact, the analog input to a A/D converter should also be filtered of frequencies above its Nyquist limit. [...] To prevent the aliasing frequencies from entering the baseband and thereby distorting the sound, one solution is to simply increase the frequency of the sampling switch. This technique -- which became known as oversampling -- greatly improved CD-player sound because it made the alias distortion filterable by simpler anti-aliasing filters.
Là la confusion est totale. En résumé : l'alias qui se produit à la numérisation, dans l'ADC, peut être éliminé en augmentant la fréquence d'échantillonnage
de l'ADC (le
"sampling switch"), ce qu'on appelle de l'oversampling (ah bon ??? Moi j'appelle ça de l'enregistrement haute résolution), ce qui a grandement amélioré le son des lecteurs de CD ( et il est où l'ADC, dans un lecteur de CD !?).
antonyantony a écrit:La capacite des circuits convertisseurs asynchrone à reduire le jitter de la source ( certaines formes pas toutes) est établie. cf doc du convertisseur plus haut.
L'AD1896 ? Oui, mais ce qu'il fait pour réduire le jitter, n'importe quel DAC peut le faire aussi sans toucher à la fréquence d'échantillonnage ! Pire, l'AD1896 conserve une trace du jitter d'origine figée dans le flux de sortie. Si bien qu'au lieu d'avoir à rejeter simplement le jitter de la source de données (Drive ou Sample Rate Converter), plus celle de la ligne, le DAC souffrira sans remède possible du jitter résiduel supplémentaire, qui vient s'ajouter au jitter de base si on considère que l'horloge du SRC est de même qualité que celle d'un drive, et que le câble numérique se comporte de façon similaire.
A la lecture de cette doc technique, ce qu'on nous présente, c'est un convertisseur de fréquence d'échantilonnage asynchrone, pas un anti-jitter. Je ne connais pas les applications de ce produit en particulier, mais je sais que le resampling asynchrone permet de synchroniser plusieurs sources numériques même si elles n'ont pas d'horloge maîtresse, ou d'accepter une variation progressive de la fréquence d'échantillonnage, pour par exemple eregistrer en numérique la sortie à vitesse variable d'une platine CD pour DJ dans un direct to disc.
L'inconvénient de ce procédé étant de figer définitivement le jitter dans le nouveau flux numérique, le SRC se doit d'avoir un circuit éliminateur de jitter le plus performant possible, afin de limiter l'introduction de distortion dans le signal de sortie.
Moi, je le comprends comme ça : si on introduit un upsampleur entre un drive et un DAC, ce qui à la base est complètement inutile, on introduit du jitter supplémentaire. En fait, on limite la capacité du DAC à rejeter complètement le jitter en lui imposant un résidu non corrigeable, alors qu'avec un drive directement branché, il n'y a pas de limite théorique à l'élimination du jitter par le DAC.
Seulement dans les années 90 est sorti sur le marché un accessoire appelé "anti-jitter", destiné à atténuer le jitter pour améliorer le son. L'upsampleur fait la même chose. Il est donc logique de l'utiliser à la place d'un ancien anti-jitter. Mais normalement, un anti-jitter devrait servir pour des sources de très mauvaise qualité. Pour qu'il améliore le son, il faut qu'il soit à la fois meilleur que le drive en sortie (meilleure horloge), et meilleur que le DAC en entrée (meilleur rejet du jitter). Si ces deux conditions sont remplies, il va réellement réduire la distortion en sortie analogique. Sinon, il introduira de la distortion supplémentaire.
Je ne vois donc pas ce qu'il vient faire dans une chaîne hi-fi haut de gamme, où le drive et le DAC sont conçus l'un pour générer la meilleure horloge possible, et l'autre pour rejeter totalement le jitter en entrée, alors que le SRC est conçu à la base pour faire du resampling asynchrone. Il constitue un facteur limitant la qualité maximale théorique du signal !