haskil a écrit:car aussi parfois, des ingénieurs du son bidouilleurs modifiaient les magnétophones pour les améliorer ou avaient des réglages d'azimutage et de courant de pola très personnels... qui s'ils n'ont pas été notés et si les magnétos et les têtes n'ont pas été conservées rendent ses bandes difficilement exploitables...
Ca, c'est un des trucs pénibles quand on numérise des bandes. J'ai même sur quelques cassettes un cas encore pire : la platine ayant servi à les enregistrer avait le mécanisme sur le point de flancher complètement (elle machouillait les bandes au démarrage), l'alignement de la bande sur la tête n'était pas le même en début et en fin de face ! Je dois relire avec un réglage différent pour le début et pour la fin !
L'autre truc pénible, c'est la vitesse de défilement. J'essaie toujours de trouver un extrait quelque part de l'un des titres présents sur la cassette pour savoir si je tourne trop vite ou pas assez, et faire la correction de vitesse après coup en software.
corsario a écrit:Ca serait bien de pouvoir enfin un jour réussir un ABX sur du 16/44.1 vs. HD...
Car pour le moment ça reste plus un acte de foi qu'autre chose
Pour le 24 bits, c'est fait.
Pour le 96 kHz, quand on aura réussi, on incriminera l'intermodulation dans la bande audible, qui distord la source 96 kHz tandis que la 44.1 kHz est propre... il faudra recommencer avec un système à super-tweeters à multiamplification active, comme dans les tests de l'AES ou de l'université de Detmold.
haskil a écrit:Mettre dans une mémoire pour recadencer pour ensuite faire un SRC aussi perfectionné soit-il doit-il être tenu pour être asynchrone ?
L'ASRC (Asynchronous Sample Rate Conversion) est bel et bien totalement asynchrone. Elle peut servir à mixer en numérique plusieurs sources ayant chacune une horloge indépendante, ou à faire varier en continu la vitesse d'un lecteur de CD pour DJ, par exemple, avec l'horloge originale qui varie par exemple entre 22 et 88 kHz, selon la position du réglage de vitesse, et le DAC qui reste fixé à 48 kHz.
Certains fabricants audiophiles l'utilisent parce qu'ils s'imaginent que cela diminue le jitter. En réalité, il n'y a aucune raison que ce soit le cas. Cela aurait même tendance à l'augmenter.
Le principe consiste à avoir deux horloges dans l'appareil. L'une d'elles est en esclave sur le signal entrant, l'autre est une horloge physique interne fixe. Les données en entrée sont traitées à la vitesse où elles arrivent. Le rapport entre les deux horloges est mesuré, et l'algorithme de resampling est réglé en temps réel en fonction de cette mesure pour réaliser la conversion de taux d'échantillonnage. De cette façon, le signal converti est toujours à la fréquence de l'horloge fixe, et peut être réémis en restant synchronisé sur celle ci, qui ne varie pas.