Bonjour à tous,
J'ai lu avec attention ce lien :
http://www.audioaddict.fr/forum/index.php?topic=919.0Tout d'abord, merci à François (même s'il me gave souvent - et je pense que c'est plus que réciproque - c'est un lien TRES intéressant : donc merci

)
Effectivement, je croyais savoir que Dan Lavry est un tenant du 24/96 max ; à présent je comprends bien pourquoi.
Toutefois, j'ai quelques questions, car, à l'instar du traducteur du texte, je ne suis ni un mathématicien, ni un technicien (au sens plein et entier du terme).
Bref :
1) On est d'accord que ce texte porte d'abord sur la bande passante, par rapport au théorème de Nyquist ? (i. e. : "une forme donde échantillonnée contient TOUTES les informations sans aucune distorsion, quand la fréquence déchantillonnage est supérieure au double de la fréquence maximale contenu dans la forme donde à échantillonner"), donc de la fréquence d'échantillonnage optimale.
2) Ceci dit (c'est cela que je ne suis pas sûr de comprendre), le texte, à proprement parler, parle-t-il de la précision optimale à garantir (16, 20, 24 bits...) ou pas ?
Ces passages (généraux) en particulier m'intéressent :
"
Echantillonner à 192kHz produit des fichiers de grandes tailles nécessitant davantage despace de stockage et ralentissant les vitesses de transmission. De même, il est alors nécessaire davoir des processeurs plus rapides pour le traitement du signal. Il y a également un lien entre vitesse et précision. Une conversion à 100MHz donne environ 8bits, une conversion à 1MHz peut donner jusquà 16bits et alors quon sapproche des 50 60kHz, on peut obtenir 24bits de résolution. Les imprécisions dues à laugmentation de la fréquence déchantillonnage ont pour origine des considérations concrètes quant au design des circuits électroniques : charge des condensateurs, montage des amplificateurs, etc"
et
"(...)
Il y a un lien entre vitesse et précision. Le circuit de conversion (quelques bits pour des vitesses de l'ordre du MHz) est suivi par un circuit de décimation qui produira le nombre de bits souhaité à la fréquence d'échantillonnage finale."
A ce que j'ai cru comprendre donc, la difficulté réside dans la faculté à garantir le maximum de bits de résolution vis-à-vis de la totalité bande passante à reproduire.
Donc, d'après Lavry, si l'on veut
pour le principe (car est-ce audible ?) s'inscrire dans une qualité maximale et surtout pertinente, 24/96 est plus que suffisant. Et même superfétatoire.
Ma question de boétien :
Plutôt que la bande passante, ne sont-pas les bits de résolution, réels, qu'il faut garantir (en résumant, ne vaut-il mieux pas un "vrai" 24/44.1 (voir un 20/44.1) qu'un "faux" 24/192 (sachant que les 24 bits de résolution n'ont que peu de chances d'être garantis sur l'ensemble d'une bande passante aussi étendue) ?
Merci.
David

Par ailleurs, ce passage là aussi ne m'est pas évident :
"
Dans la pratique, la plupart des circuits étendent la durée de chaque pulsation jusqu'au prochaine échantillon. Ce procédé est appelé NRZ (not return to zero). L'avantage de la durée des pulsation NRZ réside dans les hautes fréquences. La valeur de l'échantillon n'est plus un point. Elle est maintenue jusqu'au prochain top d'échantillon. La différence entre le signal entrant et sa représentation NRZ est un signal d'erreur (schéma de droite ci-après).
La plupart de l'énergie dans le signal d'erreur est faite de fréquence supérieures à la plage audio, mais une partie de cette énergie cause des atténuations à des hautes fréquences audibles. Cette atténuation peut être observée sur une courbe de réponse en fréquence (amplitude en fonction de la fréquence). Il n'y a pas de distorsion harmonique associée avec cette atténuation ; néanmoins, il s'agit d'un effet indésirable de l'échantillonnage NRZ."