Tant qu'il y aura des hommes
Un classique hollywood
Je l'ai regardé sans effort malgré le vieillissement du sujet et du film.
Deborah ne m'a pas fait pas d'effet, certainement l'aspect maman du rôle ....
Par contre j'ai été amusé, avec un peu de recul, par la masculinité interprétée par Burt Lancaster
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Et je regardai, et je vis apparaitre un cheval couleur pale, et son cavalier se nommait la Mort, et l'enfer le suivait...Bigre c'est terrifiant tout çà !!
- rann
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Vu Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar en Blu-ray
Résumé : La vie de Gainsbourg, du jeune Lucien Ginsburg dans le Paris occupé des années 1940, jusqu'au poète, compositeur et chanteur célébré dans le monde entier.
Le film explore son itinéraire artistique, du jeune homme épris de peinture à la consécration de sa musique dont l'avant-gardisme en a fait une véritable icône de la culture française. Mais aussi la complexité de sa vie adulte à travers ses amours tumultueuses.
Les biopics ressemblent souvent à un exercice un peu vain : résumer en 2h la vie tumultueuse (amoureuse, artistique, judiciaire…) d’un artiste bigger than life, culte, adulé ou détesté. On se retrouve donc avec des tartines de blessures d’enfance, de la psychologie de comptoir, de bouts d’œuvre comme autant de passages obligés, des amours qui finissent mal, du succès, de la drogue et la mort au bout du couloir. Les réalisateurs qui s’en sortent le mieux sont souvent ceux qui biaisent le biopic en donnant leur propre version du mythe ou en déplaçant la focale. Walk the Line était réussi car il n’était pas un résumé de A à Z de la vie de Johnny Cash mais s’intéressait à sa relation à la vie, à la mort avec sa femme June Carter. Gus Van Sant avait esquissé un portrait touchant de Kurt Cobain dans Last Days sans faire le biopic du chanteur de Nirvana.
Joann Sfar a choisi de livrer sa vision de Gainsbourg, chronologique mais sans passer par la case psychologique ou narrative. Le film se présente sous la forme d’un conte, avec différents tableaux de la vie de l’homme à la tête de chou (avant tout centrés sur les femmes de sa vie). On a davantage l’impression de tourner les pages d’un livre que d’assister à la construction / destruction d’une vie d’artiste. C’est à la fois la plus grande qualité du film et sa limite à l’adhésion.
Visuellement, Gainsbourg (vie héroïque) est une réussite : du Paris occupé au Paris des piano-bars, rien ne sent la naphtaline ou l’image d’Epinal. L’ajout de dessins animés, du personnage de Gainsbarre fonctionnent parfaitement. On sent que Sfar est un fan et surtout, il impose son style et sa vision sans jamais relayer l’œuvre de Gainsbourg au second plan.
Mais le film ne parvient que rarement à dépasser son ambition illustrative : les scènes se succèdent sans lien narratif (c’est un choix ok, mais à force ça lasse un peu), tout en suivant pourtant la chronologie d'une vie (ce qui ruine un peu les surprises quand on connait celle de Gainsbourg), les personnages sont davantage des figures que des êtres humains et on s’en tient donc au jeu des ressemblances. Il manque de la matière, un souffle, une direction.
Un bel objet, original, travaillé sur la forme mais qui ne parvient jamais à emporter l’adhésion totale. On reste toujours un peu en dehors et pire les scènes d’acteurs (les disputes Jane Birkin / Gainsbourg) tombent à plat, sans chair, sans passion, désincarnées.
Résumé : La vie de Gainsbourg, du jeune Lucien Ginsburg dans le Paris occupé des années 1940, jusqu'au poète, compositeur et chanteur célébré dans le monde entier.
Le film explore son itinéraire artistique, du jeune homme épris de peinture à la consécration de sa musique dont l'avant-gardisme en a fait une véritable icône de la culture française. Mais aussi la complexité de sa vie adulte à travers ses amours tumultueuses.
Les biopics ressemblent souvent à un exercice un peu vain : résumer en 2h la vie tumultueuse (amoureuse, artistique, judiciaire…) d’un artiste bigger than life, culte, adulé ou détesté. On se retrouve donc avec des tartines de blessures d’enfance, de la psychologie de comptoir, de bouts d’œuvre comme autant de passages obligés, des amours qui finissent mal, du succès, de la drogue et la mort au bout du couloir. Les réalisateurs qui s’en sortent le mieux sont souvent ceux qui biaisent le biopic en donnant leur propre version du mythe ou en déplaçant la focale. Walk the Line était réussi car il n’était pas un résumé de A à Z de la vie de Johnny Cash mais s’intéressait à sa relation à la vie, à la mort avec sa femme June Carter. Gus Van Sant avait esquissé un portrait touchant de Kurt Cobain dans Last Days sans faire le biopic du chanteur de Nirvana.
Joann Sfar a choisi de livrer sa vision de Gainsbourg, chronologique mais sans passer par la case psychologique ou narrative. Le film se présente sous la forme d’un conte, avec différents tableaux de la vie de l’homme à la tête de chou (avant tout centrés sur les femmes de sa vie). On a davantage l’impression de tourner les pages d’un livre que d’assister à la construction / destruction d’une vie d’artiste. C’est à la fois la plus grande qualité du film et sa limite à l’adhésion.
Visuellement, Gainsbourg (vie héroïque) est une réussite : du Paris occupé au Paris des piano-bars, rien ne sent la naphtaline ou l’image d’Epinal. L’ajout de dessins animés, du personnage de Gainsbarre fonctionnent parfaitement. On sent que Sfar est un fan et surtout, il impose son style et sa vision sans jamais relayer l’œuvre de Gainsbourg au second plan.
Mais le film ne parvient que rarement à dépasser son ambition illustrative : les scènes se succèdent sans lien narratif (c’est un choix ok, mais à force ça lasse un peu), tout en suivant pourtant la chronologie d'une vie (ce qui ruine un peu les surprises quand on connait celle de Gainsbourg), les personnages sont davantage des figures que des êtres humains et on s’en tient donc au jeu des ressemblances. Il manque de la matière, un souffle, une direction.
Un bel objet, original, travaillé sur la forme mais qui ne parvient jamais à emporter l’adhésion totale. On reste toujours un peu en dehors et pire les scènes d’acteurs (les disputes Jane Birkin / Gainsbourg) tombent à plat, sans chair, sans passion, désincarnées.
- sopor
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- Inscription Forum: 25 Déc 2002 21:38
- Localisation: Paris
Thor : BD
Affligeant !
2/20
Affligeant !
2/20
- Salvor Hardin
- Messages: 23719
- Inscription Forum: 27 Oct 2004 11:21
- Localisation: A droite en sortant du frigo...
Merci pour ta belle critique de Gainsbourg, Sopor, à laquelle j'adhère.
Salvor, pourquoi 2/20? Parce qu'on voit les deux fesses de Natalie?
Salvor, pourquoi 2/20? Parce qu'on voit les deux fesses de Natalie?
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Full HD, 3D, 4K, HDR... : OK --- Fluidité : pas OK ! C'est pour quand à la fin ???
-
Fafa - Administrateur Suppléant de l'Association - Secrétaire Adjoint & Superviseur Forum Univers TV
- Messages: 80183
- Inscription Forum: 14 Aoû 2003 9:50
- Localisation: 77 et Ô Touuuulouuuse
pour le design du monde natal de Thor et quelques effets spéciaux.
- Salvor Hardin
- Messages: 23719
- Inscription Forum: 27 Oct 2004 11:21
- Localisation: A droite en sortant du frigo...
Salvor Hardin a écrit:Thor : BD
Affligeant !
2/20
C'est vraiment nul ce film !
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Supervisé…
- opbilbo
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- Messages: 47616
- Inscription Forum: 12 Juil 2006 11:56
Le prophète : France 2 HD
Vu les critiques de l'époque je m'attendais à une bombe niveau noirceur. C'est plutôt une bombinette finalement sympathique.
16/20
Vu les critiques de l'époque je m'attendais à une bombe niveau noirceur. C'est plutôt une bombinette finalement sympathique.
16/20
- Salvor Hardin
- Messages: 23719
- Inscription Forum: 27 Oct 2004 11:21
- Localisation: A droite en sortant du frigo...
Fafa a écrit:Merci pour ta belle critique de Gainsbourg, Sopor, à laquelle j'adhère.
Salvor, pourquoi 2/20? Parce qu'on voit les deux fesses de Natalie?
Même pas mon pauvre !
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- opbilbo
- Membre HCFR
- Messages: 47616
- Inscription Forum: 12 Juil 2006 11:56
opbilbo a écrit:Salvor Hardin a écrit:Thor : BD
Affligeant !
2/20
C'est vraiment nul ce film !
Totalement sans intérêt, histoire à 2 balles, effets spéciaux frisant le ridicule par moment.
Mais vous me rassurez, vu le nombre de personnes qui ont appréciés ce film je pensais être un des seul à penser cela.
- poverliner
- Messages: 1478
- Inscription Forum: 21 Sep 2003 21:48
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En parlant de film bidon, j'ai regardé CONAN, le plus récent :
Alors voilà, c'est la première fois que ça m'arrive mais j'ai coupé le film au bout de 20 minutes ...
L'introduction du film qui explique l'histoire du masque du maaaal ... est une gross farce !! Alors là, on est tout de suite dans le ton du film et on se dit que ça va être long et dur !!! Je me serais cru dans un mauvais teaser de la série TV Hercules, vous savez le pote à Xena la guerrière !!!
Une fois cette douloureuse scène passée, nous voilà sur un champ de bataille ... un décor minable de marais perdu dans le brouillard qui fait très forêt vosgienne !!! Mon dieu, la Cimmérie c'est ça ???
On voit tout plein de bonhommes s'agiter en tout sens en se tapant dessus de manière ridicule. Les costumes sont totalement incohérent, il fait 0° et certains ont juste des pagnes. D'autres ont des armures de plates sur les épaules et les bras, puis rien ailleurs et tiennent un pique en bois minable... Je me rappelle trop la tenue d'hiver de Conan (Schwarzy) faites avec plein de peau de bêtes. Elle était magnifique de réalisme, comme chaque armure. Là, dans ce Conan, tout est bidon : costumes, décor, mise en scène, mouvement des acteurs, dialogue ... oh mon dieu les dialogues !!!
Puis vint une femme enceinte en train de se battre et qui se sait condamner. Elle implore son mari de lui montrer son fils ???!!!??? Et je me dis, c'est quoi cette blague, il y a un échographie dans le coin ? Et là, le mari sort un opinel et trucide le ventre de sa femme d'un coup bref en la regardant dans les yeux !! Et il sort dans la foulée un bébé vivant !!! Sacré chirurgien le type, et le tout sans regarder. Voilà, Conan est né !!! ARRRFFF !!! Je ne savais pas s'il fallait pleurer ou éclater de rire. Dans le doute je suis resté de marbre comme choqué par tant de bêtise .... C'était en fait le moment fort du film pour moi, le questionnement ultime : mais qu'est ce que je fais devant ce film ???
Et ça continue dans le même genre ... Au bout de 20 minutes, j'ai tout coupé. J'ai vite basculé sur Gulli où j'ai pu retrouver une réalisation bien meilleure que celle de Marcus Nispel compte tenu du budget : Hercules !!!
1/20 pour le foutage de gueule de s'attaquer à un tel mythe et parce que je suis énervé. Les réalisateurs devraient quand même se rendre compte quand il font de la bouse.
Alors voilà, c'est la première fois que ça m'arrive mais j'ai coupé le film au bout de 20 minutes ...
L'introduction du film qui explique l'histoire du masque du maaaal ... est une gross farce !! Alors là, on est tout de suite dans le ton du film et on se dit que ça va être long et dur !!! Je me serais cru dans un mauvais teaser de la série TV Hercules, vous savez le pote à Xena la guerrière !!!
Une fois cette douloureuse scène passée, nous voilà sur un champ de bataille ... un décor minable de marais perdu dans le brouillard qui fait très forêt vosgienne !!! Mon dieu, la Cimmérie c'est ça ???
On voit tout plein de bonhommes s'agiter en tout sens en se tapant dessus de manière ridicule. Les costumes sont totalement incohérent, il fait 0° et certains ont juste des pagnes. D'autres ont des armures de plates sur les épaules et les bras, puis rien ailleurs et tiennent un pique en bois minable... Je me rappelle trop la tenue d'hiver de Conan (Schwarzy) faites avec plein de peau de bêtes. Elle était magnifique de réalisme, comme chaque armure. Là, dans ce Conan, tout est bidon : costumes, décor, mise en scène, mouvement des acteurs, dialogue ... oh mon dieu les dialogues !!!
Puis vint une femme enceinte en train de se battre et qui se sait condamner. Elle implore son mari de lui montrer son fils ???!!!??? Et je me dis, c'est quoi cette blague, il y a un échographie dans le coin ? Et là, le mari sort un opinel et trucide le ventre de sa femme d'un coup bref en la regardant dans les yeux !! Et il sort dans la foulée un bébé vivant !!! Sacré chirurgien le type, et le tout sans regarder. Voilà, Conan est né !!! ARRRFFF !!! Je ne savais pas s'il fallait pleurer ou éclater de rire. Dans le doute je suis resté de marbre comme choqué par tant de bêtise .... C'était en fait le moment fort du film pour moi, le questionnement ultime : mais qu'est ce que je fais devant ce film ???
Et ça continue dans le même genre ... Au bout de 20 minutes, j'ai tout coupé. J'ai vite basculé sur Gulli où j'ai pu retrouver une réalisation bien meilleure que celle de Marcus Nispel compte tenu du budget : Hercules !!!
1/20 pour le foutage de gueule de s'attaquer à un tel mythe et parce que je suis énervé. Les réalisateurs devraient quand même se rendre compte quand il font de la bouse.
- WAWAN
- Messages: 6871
- Inscription Forum: 02 Fév 2010 18:48
- Localisation: 20 km de BESANCON (25)
Rien que l'explication de "l'expérience" me fait hurler de rire
Un film à regarder entre potes autour de quelques bières pour se marrer ?
Un film à regarder entre potes autour de quelques bières pour se marrer ?
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LeBarr - Membre HCFR
- Messages: 908
- Inscription Forum: 04 Nov 2007 16:36
- Localisation: Andenne - Belgique
Ah oui, vu comme ça, mais avec beaucoup de bière !!! Genre, venez les gars, on va se fendre la gueule, on va regarder Conan !!!
- WAWAN
- Messages: 6871
- Inscription Forum: 02 Fév 2010 18:48
- Localisation: 20 km de BESANCON (25)
Et encore, j'ai trouvé que le début était la meilleure partie du film. Oui je l'ai vu jusqu'au bout. Mais je ne me souviens de quasiment rien à part les gros clichés genre le pote black gros costaud sympa et le petit voleur rigolo...
- Nav
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- Inscription Forum: 18 Aoû 2004 19:40
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LeBarr a écrit:Rien que l'explication de "l'expérience" me fait hurler de rire
Un film à regarder entre potes autour de quelques bières pour se marrer ?
Il faudrait projeter l'extrait dans les formations d'obstétrique.
Dans la rubrique : les gestes à ne pas faire
- Emmanuel Piat
- Contributeur HCFR 2016
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Oui, mais bon... à mon humble avis, le problème du film CONAN, c'est l'acteur qui joue Conan : dans le genre pas charismatique pour un rond et très bas de plafond il assure à la perfection. Mais du coup on a aucun empathie. Par contre Stephan LANG est très bien et le personnage de sa fille jouée par Rose McGowan est vraiment touchant. Il m'arrive de revoir certains passages rien que pour elle.WAWAN a écrit:En parlant de film bidon, j'ai regardé CONAN, le plus récent :
J'avais envie de racheter un peu ce film, parce que j'aime bien Rose McGowan
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We do not claim to have achieved perfection, but we have a system, and it works [Klaatu]
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SONTRACTEUR - Membre HCFR Contributeur
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- Inscription Forum: 13 Mai 2003 17:03
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