► CRITIQUES des derniers films vus

» 25 Mai 2012 15:38

Je t'avouerais que je n'ai même pas eu le temps de voir Conan adulte !!! :hehe:

Emmanuel Piat a écrit:Il faudrait projeter l'extrait dans les formations d'obstétrique.
Dans la rubrique : les gestes à ne pas faire

Mais si, geste à faire justement. Dans le rubrique épisiotomie !!!

» 26 Mai 2012 8:33

Bon pas encore vu Conan... j'ai eu la faiblesse de l'acheter pas cher en BR.
Et Dieu sait que j'ai adoré le premier opus de Milius avec Schwarzy... et même le 2 et Kalidor pour se fendre la poire...alors je vous en dirais plus si j'ai un moment ce WE.

» 26 Mai 2012 10:58

Haywire (Piégée) de Steven Soderbergh:

Agent d’élite, Mallory Kane est spécialiste des missions dans les endroits les plus risqués de la planète. Après avoir réussi à libérer un journaliste chinois retenu en otage à Barcelone, elle découvre qu’il a été assassiné et que tous les indices l’accusent. Mallory a été trahie. Mais par qui ? Et pourquoi ?

Même s'il ne brille pas par son scénario un peu survolé qui n'évite aucun des clichés du genre, Haywire est un bon thriller d'espionnage musclé qui doit sa réussite à la présence athlétique de la belle, sensuelle et dangereuse Gina Carano (la championne de kick boxing et de combats MMA est juste parfaite dans ce rôle taillé sur mesure), à la demi-douzaine de combats bruts et réalistes (pas d'effets spéciaux et pas de cascadeurs) aux techniques de self-défense impressionnantes, à la variété et la beauté des lieux traversés de Barcelone à Dublin en passant par le Nouveau-Mexique et New York, à la bande originale planante aux accents Jazz'n Blues typés années 60-70 et au casting masculin quatre étoiles (Channing Tatum, Michael Fassbender, Ewan McGregor, Michael Douglas, Antonio Banderas, Bill Paxton et Mathieu Kassovitz). En quelques mots, voilà un bon petit thriller d'action pour Steven Soderbergh.

*****

Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-haywire-105783955.html

» 27 Mai 2012 8:42

Retreat de Carl Tibbetts:

Afin de se retrouver après une dure épreuve, Kaze et Martin se retirent sur une île déserte. Mais le couple voit sa tranquillité menacée par l’arrivée d’un militaire blessé qui prétend qu’une pandémie a décimé la majorité de la population et qu’ils sont les rares survivants...

Ce huit clos insulaire psychologique et paranoïaque à l'ambiance oppressante et au suspense parfaitement ménagé jusqu'à la dernière minute, est porté par un trio de comédiens épatant de justesse et par un scénario manipulateur qui laisse en permanence le spectateur dans le doute (qui croire et quel camp choisir ?) en laissant fuiter de multiples éléments de réponses perturbateurs. Un film qui ne laissera personne indifférent.

*****

Critique complète...http://www.leloupceleste.fr/article-retreat-105784468.html

» 27 Mai 2012 23:09

Tree of Life, j'ai tenu 20 mn.
Quelques belles images style docu et 3 lignes de dialogue.
Est ce du cinéma?
Les méfaits de la fumette sont pires que ce que je pensais

» 27 Mai 2012 23:22

De rouille et d'os - vu au ciné

Je suis ressorti mitigé. Ce film m'a un peu laissé au bord du chemin. Je pense que c'est essentiellement parce que les personnages ont trop de retenue ou de pudeur dans l'expression de leurs sentiments intimes. Du coup, j'ai eu un peu de mal à m'intéresser à leur histoire. J'ai aussi trouvé que la caméra d'Audiard en faisait parfois un peu trop, Comme si Audiard voulait dire : vous avez vu ce que je sais faire ? Impressionnant n'est-ce-pas ? Du coup, ca tourne souvent à une démonstration de virtuosité avec comme problème majeur un fond qui a bien du mal à suivre la forme... Et malgré deux scènes fortes (les retrouvailles avec l'orque et celle de la fin), le choc immense et continu que j'avais eu quand j'ai vu "Sur mes lèvres" qui raconte aussi l'histoire d'amour d'une handicapé sourde et d'un loubard ne s'est pas reproduit. Je suis aussi très réservé sur la bande son qui manque cruellement de spatialisation et surtout de dynamique comme l'illustre à titre d'exemple la chanson de Katy Perry qui doit tenir sur moins de 8dB de dynamique moyenne (autrement dit c'est un mixage totalement daubesque, quasiment un cas d'école de ce qu'il ne faut pas faire avec un compresseur) :
http://cinema.jeuxactu.com/news-cinema- ... -18203.htm
La encore, on est loin de la bande son de "Sur mes lèvres" qui est un chef-d'oeuvre d'intelligence et de dynamique maîtrisée. Si le son vous intéresse, je vous conseille de suivre les commentaires de l'ingé son sur le DVD, c'est passionnant.

» 27 Mai 2012 23:38

La Nuit de l'Iguane (1964) de John Huston et avec un casting de première classe mondiale.

L'histoire de paumés qui cherchent un sens à leurs vies déglinguées et qui vont, l'espace d'une nuit dans un hôtel désert au Mexique, surplombant l'océan source de toute vie, se raconter, se libérer et reprendre pied.

Les déchirures de l'âme sont signées Tennessee Williams et l'ironie vous est offerte par John Huston !

On y retrouve un Richard Burton en prêtre looser et aimant les femmes, Ava Gardner en quadragénaire paniquée par l'âge venant et se payant des gigolos, Deborah Kerr en vieille fille pleine d'humanité, Sue Lyon, la Lolita de Kubrick, en ... Lolita et Greyson Hall en chaperon psycho rigide et frustrée. Une pléïade d'excellents rôles féminins, comme vous pouvez le constater.

Un très bon film.

» 27 Mai 2012 23:58

TELLOUCK a écrit:Tree of Life, j'ai tenu 20 mn.
Quelques belles images style docu et 3 lignes de dialogue.
Est ce du cinéma?
Les méfaits de la fumette sont pires que ce que je pensais

+ 1000000000000
Et moi en plus j'étais enragé en coupant, m'écriant "mais comment peut-on faire un film aussi pompeux, prétentieux et incompréhensible ????" ...
Je n'y ai rien compris, mais bon chacun y trouve ce qu'il veut...

» 28 Mai 2012 0:08

Barbara - vu par mon épouse au ciné

Synopsis Allociné :

Eté 1980. Barbara est chirurgien-pédiatre dans un hôpital de Berlin-Est. Soupçonnée de vouloir passer à l’Ouest, elle est mutée par les autorités dans une clinique de province, au milieu de nulle part. Tandis que son amant Jörg, qui vit à l’Ouest, prépare son évasion, Barbara est troublée par l’attention que lui porte André, le médecin-chef de l’hôpital. La confiance professionnelle qu’il lui accorde, ses attentions, son sourire... Est-il amoureux d’elle ? Est-il chargé de l’espionner ?

Je n'ai pas eu le courage d'accompagner mon épouse au ciné pour cette séance car j'étais malade. Je ne peux donc que vous dire qu'elle a beaucoup aimé ce film :wink:

» 28 Mai 2012 9:32

L'illusionniste : Canal+ HD

Superbe rendu dans le dessin et la restitution des années 50. Le reste ... chiant à mourir. :-?

5/20

» 28 Mai 2012 11:10

La route : Canal+ HD

Ambiance post apocalyptique dans laquelle j'ai eu beaucoup de mal à rentrer. Peut être n'avais je tout simplement pas envie d'y rentrer. :idee:

La fin sauve le film.

Spoiler : cliquer pour lire
- "Comment je sais que vous êtes gentil ?"
- "Tu peux pas, il faut que tu prennes le risque"

11/20

» 28 Mai 2012 12:41

Salvor Hardin a écrit:La route : Canal+ HD

Ambiance post apocalyptique dans laquelle j'ai eu beaucoup de mal à rentrer. Peut être n'avais je tout simplement pas envie d'y rentrer.
La fin sauve le film.

Spoiler : cliquer pour lire
- "Comment je sais que vous êtes gentil ?"
- "Tu peux pas, il faut que tu prennes le risque"

11/20

JUSTEMENT, il faut rentrer dans ce film et tu passes une soirée "atroce" au sens propre du mot. Peut-être ce qui nous attend bientôt... :cry:

Pour ma part, dans le genre, c'est mon film préféré de l'année dernière.

19/20

» 28 Mai 2012 14:03

Un film que je ne peux pas noter.

» 28 Mai 2012 16:58

syber a écrit:La Nuit de l'Iguane (1964) de John Huston et avec un casting de première classe mondiale.
Un très bon film.

Je l'ai vu il y a peu, une bonne surprise

» 28 Mai 2012 18:07

Coup de coeur ... une fois arrivé en Amérique du Sud

Une policière canadienne (Marie Josée Croze) met en taule un dealer (Paraguayen il me semble). En représailles il fait assassiné son mari et son fils. Elle décide de tout lâcher à la poursuite du meurtrier dans un road movie entre Argentine en Bolivie.

La première partie au Canada est on ne peut plus conventionnelle.
La seconde partie en Amérique du Sud est fantastique.

Marie Josée Croze détruite mais bornée parcours des village pauvres, des personnes au bout, des paysages quasi vides et sublimes, une culture de la mort radicalement différente, le tout filmé avec un immense respect et amour et une très très grande élégance extrèment épurée avec cette langueur toute sud américaine mais dans ce cas presque au bout du désespoir (à la relecture, je me dis que je dois être mur pour Télérama ... :mdr:

).
C'est un film d'écrivain et ça se voit, c'est très différent, c'est par moment magnifique : la plénitude du détachement :hehe: