Ok. Tu peines juste à comprendre qu'on est bien face à un livre pour enfant avec de l'action effectivement très primaire et basique.
Si c'est le sens de ta critique je la comprends bien sans la partager.
Les fans sont au contraire plutôt ravis du premier opus qui rend hommage au livre.
Pour les trolls, ils sont bien crétins. C'est leur propre.
Je pense que dans le deuxième opus nous aurons peu à peu de l'attachement pour nos héros nains et pour Bilbo qui prend déjà de l'étoffe à la fin du film. Et l'anneau va aussi le changer.
J'attends de voir BTK pour ma part. On a juste vu sa queue, une patte et un œil jusque là.
Pour le manque de dialogue on est fidèle au livre :
Au moment de leur apparition dans le premier chapitre du Hobbit, les treize nains sont principalement caractérisés par la couleur de leur capuchon et, pour certains d'entre eux, par l'instrument de musique dont ils jouent. Certains d'entre eux ne sont guère davantage développés : comme le souligne Rateliff, les lignes de dialogue cumulées de Bifur, Bofur, Nori, Óin et Ori dans tout le roman n'atteignent pas une page4. Il s'agit probablement d'une décision consciente de Tolkien, afin de ne pas noyer son lecteur sous une profusion de personnages, d'autant plus compréhensible compte tenu de l'origine orale du récit5.
A savoir aussi :
« Bilbo Sacquet était un hobbit qui vivait dans un trou de hobbit et ne partait jamais à l’aventure, et enfin le sorcier Gandalf et ses nains l’ont persuadé de partir. Il a eu des moments passionnants à se battre contre les lutins et les wargs, enfin ils sont arrivés à la montagne solitaire ; Smaug le dragon tout rouge est tué et après une terrible bataille avec les lutins il rentre chez lui — riche ! Ce livre, avec ses cartes, n’a pas besoin d’images, il est bon et devrait plaire à tous les enfants entre 5 et 9 ans. »
— Avis de Rayner Unwin sur Le Hobbit7.
Et ...
Le Seigneur des anneaux a néanmoins une intrigue beaucoup plus complexe, à cause du plus grand nombre de personnages principaux. Le ton est presque dépourvu d’humour et les thèmes moraux et philosophiques sont plus développés et plus complexes. Ce décalage entre les deux œuvres a pu être perturbant pour certains lecteurs68. De nombreuses différences stylistiques viennent du fait que Tolkien avait conçu Le Hobbit pour un public enfantin et que le Seigneur des anneaux visait les mêmes lecteurs, qui entre-temps avaient grandi. Il existe des différences de détails : par exemple les gobelins sont plus souvent appelés Orques dans le Seigneur des anneaux. De plus, l’idée que Tolkien se faisait de la Terre du Milieu n’avait cessé d’évoluer et évolua tout au long de sa vie72. Ces différences de ton et de vocabulaire sont accentuées par la traduction française qui n’emploie pas les mêmes termes dans l’une et l’autre œuvres.