Je ré-ouvre ce post pour placer un distinguo : A la lecture de toutes vos interventions, on a franchement l'impression que c'est toutes les musiques de films qui sont citées, rien que pour placer un compositeur au générique.
Or je pense qu'au départ, BAD, voulait qu'on place une ou 2 B.O.F au max qui nous ont - et/ou continuent - à nous extasier ! Ce qui est un peu plus dur, vu que la plupart d'entre elles sont aussi délicieuses qu'elles rendent le plus nul des films bien sympa ! C'est pourtant bien vrai dans la majeurs partie. Un cinéaste en phase de post-production, s'attelant à chercher un bon compositeur et peinant à trouver le meilleur, peut des fois cacher la véritable quête d'une antidote au poison filmique qu'il serait entrain de fabriquer !!!
Disons que pour une large partie des films que l'on connaît hélas, le compositeur de la trame est le véritable sauveur.
Cela étant, le moins fréquent est de trouver un metteur en scène qui entreprend dés le début du projet, d'impliquer la musique. D'abord parce que cela remonte aux vieilles écoles de cinéma ( Hitchcock avec Hermann est édifiant à ce titre ) et que ça ne fait plus mode ou recette de nos jours, ensuite, cela devient typiquement un réflexe parcimonieux qui explique que l'on fait des économies sur le film pour en faire profiter plutôt les acteurs et satisfaire ainsi la prod

A moins et bien sûr qu'il ne s'agisse d'une grande production hollywoodienne qui met les bouchées doubles à tous les étages de fabrication du film!
Revenons à ces fameuses collaborations très judicieuses d’ailleurs, puisque porteuses de fruits...Pour preuve que nous en faisons encore l'éloge !
Sergio LEONE ET Ennio MORRICONE...cela va sans dire. Mais MORRICONE sans LEONE...c'était comment ??
Si on avait à résumer la carrière de ce grand compositeur, qui explique bien tout ça dans ce dvd culte et indispensable, on le laisserait bien nous confirmer, qu'en aucun cas il ne s'était imaginé se tourner vers la composition pour le cinéma s'il n y avait Léone derrière ! Mais que cette collaboration ne fut pas une fin en soi mais plutôt un départ ! On est tenté même de dire à sa place que le duo Morricone-Leone…c’était de l’apprentissage :

....Alors, Je dirais simplement que tout ce qu'il a entrepris et forgé comme expériences musicales sont contenues là :

...C'est précisément dans la trame de :
Cinema Paradiso (Tema de Amor de Cinema Paradiso) avec l'apport vocal inestimable de la grande Dulce, que cela prend forme et sens !
Laquelle trame semble constituer un aboutissement de l'effort de conception entamé depuis : "
Il était une fois en Amérique "... complétée avec les éléments d'instru solos et de vocalises des chœurs dans : "
Mission" et parvenue enfin à maturation complète avec " ... Paradiso "....Ecouter ces 3 extraits en un seul mouvement...et la vie devient autre chose ! Croyez-moi !
Le 2éme compositeur relativement jeune mais dont la valeur n'est plus à démontrer attendant le nombre nécessaire d'années, une relève assurée pour l'ancienne génération de compositeurs tels que M Jarre, Goldsmith, Williams etc :
Trevor Jones ! Ce sud africain est phénoménal ! Il foisonne d'idées novatrices et innovantes...Et il transmet, en plus de la ligne mélodique respectée, l'ambiance sonre que reflètent les images. Autrement dit, pas d'anachronisme musical à caractère temporel dans une trame sonore.
2 B.O.F sont I-N-C-O-N-T-O-U-R-N-A-B-L-E-S pour illustrer mon propos :
Le dernier des Mohicans 
...en 1992 de M MANN
Et juste un an plus tard celui-ci :

de Jim SHERIDAN, dans laquelle BOF, une certaine Sinead O'connor nous sublime dans un morceau fabriqué par BONO et arrangé par T JONES !
Vive le cinéma et que vivent plus encore ses Musiques !!
