
bien bel enregistrement (suite à nos echanges, merci corsario) que je me suis procuré...faudra que je le note.
Pour stravinsky et son sacre, ne pas oublier la prestation de salonen, une bombe...A comparer avec jansons si possible.

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corsario a écrit:Pour revenir à la sonate Kreutze par Faust et Melnikov
On peut comparer les deux en écoutant le dernier mouvement de la sonate (plage 6) :
Ecouter Faust/Melnikov
Ecouter Repim/Argerich (cliquer sur "écouter l'album")
....
Et je conçois que l'on puisse apprécier la prise de son "douce" pour le piano du Faust/Melnikov, mais alors moi, pas du tout.
Pour la note je vais mettre 4.9 pour le concerto, 4.4 pour la sonate soit une moyenne de 4.65
J'apprécie beaucoup la prise de son découpée au scalpel du concerto. Tout est propre, puissant, on peut monter le son, ça reste détaché, propre et sans bavure. J'aime vraiment beaucoup.
jbpfrance a écrit:corsario a écrit:Pour revenir à la sonate Kreutze par Faust et Melnikov
On peut comparer les deux en écoutant le dernier mouvement de la sonate (plage 6) :
Ecouter Faust/Melnikov
Ecouter Repim/Argerich (cliquer sur "écouter l'album")
....
Et je conçois que l'on puisse apprécier la prise de son "douce" pour le piano du Faust/Melnikov, mais alors moi, pas du tout.
Pour la note je vais mettre 4.9 pour le concerto, 4.4 pour la sonate soit une moyenne de 4.65
J'apprécie beaucoup la prise de son découpée au scalpel du concerto. Tout est propre, puissant, on peut monter le son, ça reste détaché, propre et sans bavure. J'aime vraiment beaucoup.
Hé oui, sous l'angle du piano, tu as parfaitement raison, mauvais équilibre entre les 2 instruments (comparé avec le SATIE, c'est encore plus évident).
Mais pour moi, cette mise en avant du violon ou cet effacement du piano est quasiment lié à la volonté du compositeur (et une telle prise de son est volontaire à mon avis). Peut-être, on a tort de le penser, pour moi, çà coulait de source, mais c'est une Sonate pour piano ET violon (à égalité de terme tel qu'écrit)...
Cette longue sonate est en fait un corps à corps des deux instruments et l’on mesure que celle-ci doit être éprouvante à jouer tant pour le violoncelliste que le pianiste : comment vivez-vous personnellement son interprétation ?
Si, parmi toutes ses œuvres de musique de chambre, je devais en choisir une pour présenter Beethoven à quelqu'un qui ne le connaît pas, je pense que je choisirais cette sonate. Elle semble paraphraser à la perfection la personnalité de son auteur. Les contrastes y sont plus violents que jamais, la lutte intérieure entre ce qui est et ce qui devrait être atteint son paroxysme. L'exécution est en effet très éprouvante, et exige des changements d'état constants. Beethoven indique qu'il a écrit cette œuvre " in uno stilo molto concertante, quasi come d'un concerto ". La musique n'est plus du tout " de chambre ". Elle n'aura jamais aussi peu adouci les mœurs.
jbpfrance a écrit:Mes notes ne sont pas si hautes non plus.
Pour moi les deux instruments ont un volume équivalent (enfin équilibré je veux dire, parce qu'un piano ça fait plus de bruit évidemment). De la façon dont j'entends le disque, le violon est au premier plan à droite, le piano est au second plan à gauche, peut être à 1 m.corsario a écrit:De toutes façons mon problème ce n'est pas l'effacement du piano au profit du violon : ça serait plus un problème d'interprétation comme tu dis; là j'ai un problème de prise de son : ce n'est pas seulement le piano qui a un volume faible par rapport au violon...
Le pianiste est tourné vers les micros, si bien que le clavier est de l'autre côté du piano. Les micros sont focalisés sur le corps du piano, sur les cordes. On entend bien l'attaque des marteaux sur les cordes, pas celle des mains sur les touches (6'40 et 11'30(edit:de l'adagio)). Pour moi tout va bien. Après, ce n'est pas l'enregistrement de piano le plus chirurgical qui soit, c'est vrai. Peut-être aussi que le pianiste a un jeu plutôt coulé, ses mains glissent sur les touches plus qu'elles ne frappent.corsario a écrit:..., c'est surtout que la qualité de son du piano ne me plait pas. En concert, même si le pianiste choisissait de jouer toujours pianissimo (ce qui ne serait sûrement pas conforme à la partition, mais passons), les notes seraient à bas volume, mais quand même avec un timbre de piano : une attaque. On peut à cet égard comparer les pianissimos dans la version Repim et dans la version Faust.
jbpfrance a écrit:Vu que la recherche avancée pose problème (c'est confirmé), je fais par le site Gxxgle (au autre) une recherche du genre:
Bartok Baltic Chamber Orchestra site:http://www.homecinema-fr.com/forum/viewtopic.php
et on retrouve accès à la page qui en parle.
Malheureusement, on ne retrouve pas quand on n'a pas écrit en clair le nom du CD qu'on note; ainsi Moeb a du publier l'image sans écrire en dessous le nom du CD, du coup, on ne retrouve pas l'endroit de son commentaire.
Enfin, pour presque tous mes commentaires, j'ai écrit en clair le nom du CD... d'où la possibilité de retrouver plus facilement.
En attendant que HCFR trouve une solution.
jbpfrance a écrit:Un Concerto pour violon presque chambriste, une sonate à Kreuzer aux dimensions concertantes, deux lectures qui tentent d’en finir avec les idées reçues. Mais au total, une interprétation rayonnante au secret bien gardé.
selon
http://www.arte.tv/fr/Tous-les-CD/1712558.html
Bon, on ne finira pas tant que vous n'aurez pas écouté mon Satie... il va mettre tout le monde d'accord.![]()
Côté coeur, le Stradivarius d'Isabelle me fait tourner la tête... de toutes façons, mais sur "Satie", ce sera la voix de Juliette qui va détrôner ce violon (quoique...) avec le piano (cette fois, bien audible) qui va vous faire craquer.
boris_da a écrit:Pour moi les deux instruments ont un volume équivalent (enfin équilibré je veux dire, parce qu'un piano ça fait plus de bruit évidemment). De la façon dont j'entends le disque, le violon est au premier plan à droite, le piano est au second plan à gauche, peut être à 1 m.corsario a écrit:De toutes façons mon problème ce n'est pas l'effacement du piano au profit du violon : ça serait plus un problème d'interprétation comme tu dis; là j'ai un problème de prise de son : ce n'est pas seulement le piano qui a un volume faible par rapport au violon...Le pianiste est tourné vers les micros, si bien que le clavier est de l'autre côté du piano. Les micros sont focalisés sur le corps du piano, sur les cordes. On entend bien l'attaque des marteaux sur les cordes, pas celle des mains sur les touches (6'40 et 11'30(edit:de l'adagio)). Pour moi tout va bien. Après, ce n'est pas l'enregistrement de piano le plus chirurgical qui soit, c'est vrai. Peut-être aussi que le pianiste a un jeu plutôt coulé, ses mains glissent sur les touches plus qu'elles ne frappent.corsario a écrit:..., c'est surtout que la qualité de son du piano ne me plait pas. En concert, même si le pianiste choisissait de jouer toujours pianissimo (ce qui ne serait sûrement pas conforme à la partition, mais passons), les notes seraient à bas volume, mais quand même avec un timbre de piano : une attaque. On peut à cet égard comparer les pianissimos dans la version Repim et dans la version Faust.
PS:ce morceau est vraiment magnifique.
boris_da a écrit:Beethoven - Sonates pour piano - Arthur Rubinstein (SACD)![]()
Voir page 223 du volume 1 du topic
Pour ma part:
Image: on visualise la position du piano, mais il reste un léger flou. 9
Dynamique: Très correcte, mais on peut faire mieux aujourd'hui. 9
Définition: on distingue bien les deux main, il est facile de suivre le jeu du pianiste. 9
Timbres: L'enregistrement date de 1963, on le ressent bien, mais les sonorités déployées par ce disque n'en sont pas moins séduisantes. 8
Rien à dire sur l'équilibre. 10
En termes artistiques, j'adore. Mais ma note reste technique: 4.5
Je connais les deux disques en question : Rubinstein et Lewis.
Et je plussoies totalement ton propos : le disque de Lewis sonne d'une façon qui fait oublier, presque, que c'est un enregistrement : le naturel de ce son, la façon dont il se répand dans la pièce sont stupéfiants : preuve, en passant, que le CD est incommensurablement supérieur au microsillon qui ne peut pas atteindre un tel niveau de transparence.
Le Rubinstein, comme tous les enregistrements de piano que je connais faits aux Etats-Unis, par RCA ou Columbia dans les années de la première stéréo (comme ceux de piano seul de Mercury) sonne très léger, sans vrai densité harmonique, avec un aigu qui manque de... grave ! je ne sais si c'est seulement dû aux micros (à tubes, les micros !) ou si c'est dû... à l'esthétique des accordeurs de piano de Steinway Etats-Unis... qui harmonisaient très clairs en haut, creusé en bas et remonté tout en bas...
Bref, le Rubinstein sonne bien... mais daté, vieilli... comme les Serkin, Horowitz, Van Cliburn, Brailowski and co... de l'époque... avec lequel il a un air de famille...
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