haskil a écrit:on peut être ému aux larmes par une musique qui passe à la radio et qu'on écoute sur un transistor dans sa cuisine.
Dans cette partie du forum, on devrait éviter de parler "d'émotion", de "musicalité" surtout pour les opposer au surcroît de fidélité au signal dont parle P Chevalier et aussi parce que cette fameuse émotion et cette fameuse musicalité sont si personnelles qu'elles sont intransmissibles à qui que se soit et n'ont aucune valeur d'enseignement pour tout autre que soi.
Pleinement d'accord. Surtout parler d’une « musicalité » des bouts de silicium, de métal, de verre, de bois ou de carton, qui, assemblés, ne servent qu’à faire capter le son, puis de faire passer/amplifer/traiter le signal électrique et finalement le transformer en son, avec une distorsion de sa forme ondulatoire la plus faible possible, sans «injecter» de bruits, parasites etc. et sans perdre sa plénitude spectrale, autant que possible, pour la classe concrète du matériel...
Puis intervient l’organisation du local d’écoute : le traitement acoustique, dans la mesure du possible, du local d’écoute, et l’égalisation finale, dans la mesure du possible, de la réponse en fréquences résultant de l’interaction du système acoustique avec le local.
La «musicalité», c’est du domaine des musiciens et leurs instruments, des vocalisateurs et leurs voix...