indien29 a écrit:Pio, suis les liens qui sont proposé dans ce post et lis, il y a des heures de lectures, tout y est, des gens comme JPL on pris du temps pour expliquer tout cela, apprends avant de commenter avec certitude...
On est là pour apprendre et partager, certains ont bcp partagé, profites en !
Merci pour les liens. J'ai été regarder l'article de Jean-Pierre Lafont.
Dans son diagramme "Réponse modale typique", il montre ce qui se passe de 20 à 200 Hz, pas au-delà.
Plus bas, au sujet du filtrage en peigne, il montre un diagramme sur toute la bande passante en disant :
Celle-ci ressemble alors à un peigne d'où le nom de filtrage en peigne. La densité des dents découle de l'intervalle de temps qui sépare le signal direct et le signal réfléchi.
Les écarts d'amplitude dépendent du pouvoir réfléchissant de la surface. Ils peuvent atteindre 20 à 30dB.
D'accord, mais il s'agit d'écarts vers le bas, pas vers le haut.
Sur l'une de mes propres mesures au point d'écoute, j'ai même un trou de -40 dB à 388 Hz par rapport au niveau moyen. Donc oui, d'accord.
Je pensais aux pics, qui sont beaucoup plus gênants que les trous. Or sur ma mesure, la plus haute pointe après 200 hz est de +10 dB à 336 Hz.
Et les deux énormes pics, des catastrophes auditives immédiates, sont de +13 dB à 69 Hz et +21 dB à 55 Hz. Bien en-dessous de 200 Hz.
Au sujet de la correction électronique, Jean-Pierre Lafont écrit
Limites de la correction électronique
Les deux méthodes [de correction électronique] ont ceci en commun: elles ne sont acceptables que pour une localisation précise. Les fabricants proposent une procédure de mesurage en plusieurs points et l'appareil calcule la correction d'après la moyenne des relevés. Cela fonctionne aux très basses fréquences, mais ne permet pas de corriger par exemple, un filtrage en peigne dont le spectre change tous les dix centimètres! A 500Hz, la distance qui sépare une crête d'une annulation est de 34cm. Deux personnes assises cote à cote n'entendrons pas la même chose.
Et plus bas
La correction électronique est envisageable quand les longueurs d'ondes sont suffisamment importantes (jusqu'à 120/150Hz environ) et les écarts d'amplitude modestes (8 à 10dB au maximum). Elle fonctionne mieux pour une surface restreinte que pour une zone étendue.Au cours de ma carrière, j'ai eu l'occasion d'égaliser des centaines de studios d'enregistrement et d'utiliser tous les systèmes. Voici mon conseil: avant de se lancer aveuglément dans une correction électronique, explorez d'abord toutes les autres solutions. Un placement judicieux des enceintes et du point d'écoute, peut résoudre une bonne partie des problèmes. Les systèmes électroniques deviennent transparents quand on leur demande une correction modérée. Ceci suppose que les problèmes majeurs soient déjà atténués par un traitement acoustique préalable.
Il dit, comme moi, que la correction active fonctionne aux basses fréquences.
Il dit qu'elle est limitée à 10 dB. Bon, je n'ai pas tenu compte de cette limite dans mon installation, en tout cas dans les corrections vers le bas, et j'ai obtenu un excellent résultat à mon avis. Mais je ne peux pas généraliser, ni juger objectivement de l'efficacité de ma correction puisque je n'ai jamais été en écouter une autre.
Il dit enfin qu'il faut d'abord chercher des solutions par le bon placement des enceintes et du point d'écoute, avant de songer à faire une correction active. Et ce n'est pas moi qui vais dire le contraire.