Kolian a écrit:Joich a écrit:Vous vous rendez quand-même compte que l'emploi de ces gens passe uniquement par la loi? Si tu leurs coupes les vivres, ils iront ramasser des patates. Dans le monde de demain, l'une des évidences à mettre en place, c'est un travail avant tout. La question de la rémunération est presque une question différente. C'est la question de "qui paie". Cette question, Dessertine a une piste très intéressante pour la résoudre: part patron / part allocs pour atteindre un minimum déterminé par la collectivité (pourquoi pas le SMIC).
Tu proposes tout simplement ce que l'allemagne a fait.
SAvoir qu'ils ont choisi d'avoir des travailleurs pauvre au lieu d'avoir des chomeurs.
au passage, beaucoup de pays l'est en travailleur détaché en production en france.
Je propose un entre-deux où le point de départ serait le minimum vital en deçà duquel la société considère qu'il n'est pas possible de vivre en France. Si on divise par deux les allocs versées (chômage ou RSA) pour compléter avec un salaire versé par un patron, on a un mec qui gagne un peu plus qu'au chômdu, qui permet à des patrons de trouver de la MO, de limiter le coût de l'inemploi, et de redonner une place à chacun dans la société. Je continue de trouver ça hyper violent de dire à toute une frange de la population plus ou moins inemployable dans l'état actuel des choses: "vous êtes un rebut inutile et nous allons vous donner une allocation pour que vous restiez chez vous". J'ai été convaincu par le principe proposé par Philippe Dessertine dans la Décompression.